2012-02-05, 01:22 PM
[Conspiratrice]
Bon, disons-le tout de go, visiter Elikale : Sémirande s'en fichait un peu. Elle la connaissait cette station. Par coeur. Elle s'y était amusée quelquefois, faite ch..r souvent, quand elle était guildienne. Cependant, cette structure avait un gros avantage : elle était indépendante, et de ce fait il y avait des lieux bien pratiques pour effectuer des opérations discrètes. Passer certains messages longue distance par exemple.
Ce qu'elle s'apprêtait à faire n'était pas illégal à proprement parler, mais si les Impériaux ou les Alliés prenaient connaissance de la teneur des messages qu'elle comptait envoyer, nul doute qu'ils lui poseraient quelques questions. C'est pour cela que cette escale ici-même tombait vraiment à pic...
Elle sortit avec un groupe de touristes, qu'elle abandonna après avoir bien fait valoir à l'hôtesse un poil inquiète qu'elle connaissait les lieux, qu'elle ne se perdrait pas, qu'elle n'oublierait pas l'heure du départ et qu'elle n'irait pas dans le quartier des docks "indépendants", réputés mal famés.
Ce en quoi Sémirande Chalmak était une sale menteuse.
Menteuse mais pas complètement cornichonne.
Elle savait précisément où elle se rendait, et qu'il était illusoire d'espérer ne pas s'y faire emm...nnuyer. La première chose qu'elle fit donc fut de passer à le Sécurité Citoyenne, nom sibyllin d'une entreprise de gros bras locale. C'est accompagnée de deux angelots Karias à la carapace renforcée et armés jusqu'aux dents, de façon non létale soi disant, qu''elle descendit aux enfers.
C'était à peu près comme dans ses souvenirs. Des allées à la propreté aléatoire étaient bordées des sempiternels bars à matelots, officines diverses et variées telles qu'agents de change, prêteurs sur gage, fumeries, bordels and so on.
Quelques matafs avinés ou défoncés - à moins que ce ne fut les deux, regardèrent Sémi la Voletante passer, lançant moult quolibets graveleux ou geste obscène. Cela dit, ils ne s'approchèrent pas (on se demande bien pourquoi).
Elikale Hermès était au fond d'une impasse, solide façade de plastacier à la couleur passée, que ne trouaient qu'une porte blindée faiblement éclairée par une enseigne palote. Un des gardes s'identifia. Ils entrèrent, patientèrent dans un sas le temps d'être scannés. Tout allant bien, la seconde porte s'ouvrit et ils entrèrent dans un bureau d'un autre age. Bon, c'était propre, pour ça oui.... Mais pour le reste :?:
Les gardes de Sémirande allèrent se mettre contre une cloison, à côté de deux autres d'une société concurrente avec lesquelles ils entamèrent une conversation. Sémi se tourna vers le centre de la pièce.
Sur sa gauche s'alignait une rangée de quatre cabines de confidentialité. Sur a droite un comptoir, derrière lequel deux hommes d'age indéterminé étaient assis. Une vitre transparente de 15 cm d'épaisseur, visiblement doublée d'un champ de force, séparait les deux être en gilet et casquette à visière du public. Le premier parlait à un Etre de forme indistincte caché qu'il était par un cône de confidentialité. Le second était libre, et la jeune femme se dirigea vers lui. Il n'était guère loquace et cela tombait bien : elle ne tenait pas non plus à faire la causette. Pour deux fois 18000 crédits elle acheta deux capsules messagères. Elle se rendit à une cabine, ferma le champ de confidentialité et rédigea le premier message comme suit :
Puis elle rédigea son deuxième message. Curieusement, le destinataire était le même Rob d'Héphaïsto's. Mais celui-là était autrement secret.
Ses deux messages confiés à Elikale Hermès, elle prit le chemin du retour, suivie de ses deux anges gardiens. La forme ombreuse était toujours au comptoir comme la porte du sas se referma.
Ses gardes la laissèrent en zone civilisée, et elle regarda où en était sa "visite". Aux serres... Elle s'y rendit aussi vite qu'elle put et rejoignit son groupe sans incident, visiblement au grand soulagement de l'accompagnatrice.
Bon, disons-le tout de go, visiter Elikale : Sémirande s'en fichait un peu. Elle la connaissait cette station. Par coeur. Elle s'y était amusée quelquefois, faite ch..r souvent, quand elle était guildienne. Cependant, cette structure avait un gros avantage : elle était indépendante, et de ce fait il y avait des lieux bien pratiques pour effectuer des opérations discrètes. Passer certains messages longue distance par exemple.
Ce qu'elle s'apprêtait à faire n'était pas illégal à proprement parler, mais si les Impériaux ou les Alliés prenaient connaissance de la teneur des messages qu'elle comptait envoyer, nul doute qu'ils lui poseraient quelques questions. C'est pour cela que cette escale ici-même tombait vraiment à pic...
Elle sortit avec un groupe de touristes, qu'elle abandonna après avoir bien fait valoir à l'hôtesse un poil inquiète qu'elle connaissait les lieux, qu'elle ne se perdrait pas, qu'elle n'oublierait pas l'heure du départ et qu'elle n'irait pas dans le quartier des docks "indépendants", réputés mal famés.
Ce en quoi Sémirande Chalmak était une sale menteuse.
Menteuse mais pas complètement cornichonne.
Elle savait précisément où elle se rendait, et qu'il était illusoire d'espérer ne pas s'y faire emm...nnuyer. La première chose qu'elle fit donc fut de passer à le Sécurité Citoyenne, nom sibyllin d'une entreprise de gros bras locale. C'est accompagnée de deux angelots Karias à la carapace renforcée et armés jusqu'aux dents, de façon non létale soi disant, qu''elle descendit aux enfers.
C'était à peu près comme dans ses souvenirs. Des allées à la propreté aléatoire étaient bordées des sempiternels bars à matelots, officines diverses et variées telles qu'agents de change, prêteurs sur gage, fumeries, bordels and so on.
Quelques matafs avinés ou défoncés - à moins que ce ne fut les deux, regardèrent Sémi la Voletante passer, lançant moult quolibets graveleux ou geste obscène. Cela dit, ils ne s'approchèrent pas (on se demande bien pourquoi).
Elikale Hermès était au fond d'une impasse, solide façade de plastacier à la couleur passée, que ne trouaient qu'une porte blindée faiblement éclairée par une enseigne palote. Un des gardes s'identifia. Ils entrèrent, patientèrent dans un sas le temps d'être scannés. Tout allant bien, la seconde porte s'ouvrit et ils entrèrent dans un bureau d'un autre age. Bon, c'était propre, pour ça oui.... Mais pour le reste :?:
Les gardes de Sémirande allèrent se mettre contre une cloison, à côté de deux autres d'une société concurrente avec lesquelles ils entamèrent une conversation. Sémi se tourna vers le centre de la pièce.
Sur sa gauche s'alignait une rangée de quatre cabines de confidentialité. Sur a droite un comptoir, derrière lequel deux hommes d'age indéterminé étaient assis. Une vitre transparente de 15 cm d'épaisseur, visiblement doublée d'un champ de force, séparait les deux être en gilet et casquette à visière du public. Le premier parlait à un Etre de forme indistincte caché qu'il était par un cône de confidentialité. Le second était libre, et la jeune femme se dirigea vers lui. Il n'était guère loquace et cela tombait bien : elle ne tenait pas non plus à faire la causette. Pour deux fois 18000 crédits elle acheta deux capsules messagères. Elle se rendit à une cabine, ferma le champ de confidentialité et rédigea le premier message comme suit :
- Entité IA Rob
Hephaïsto's, quartier de Jumba
Port des Ombres
Tortuga
Monsieur ROB
Suite à notre entrevue d'il y a quelques mois, j'ai le plaisir de vous commander : - 5 Tantos du même modèle que ceux que j'ai acquis chez vous, et selon les nuanciers ci-joints pour la somme de 5 fois 7000 crédits.
- Un Katana et un Wakizachi en Shikomizue selon le brevet Hephaïsto's pour la somme de 320000 crédits.
Merci de garder par devers vous ces armes que je passerai prendre en personne.
Ci-joint un bon de paiement de 355000 crédits.
Pour toute correspondance, vous adresser...
Puis elle rédigea son deuxième message. Curieusement, le destinataire était le même Rob d'Héphaïsto's. Mais celui-là était autrement secret.
Ses deux messages confiés à Elikale Hermès, elle prit le chemin du retour, suivie de ses deux anges gardiens. La forme ombreuse était toujours au comptoir comme la porte du sas se referma.
Ses gardes la laissèrent en zone civilisée, et elle regarda où en était sa "visite". Aux serres... Elle s'y rendit aussi vite qu'elle put et rejoignit son groupe sans incident, visiblement au grand soulagement de l'accompagnatrice.