2008-07-08, 01:48 PM
Penché en avant, les mains jointes en prière, Epstar écouta la supplique de Cyclamen un creux grandissant au sein de la poitrine.
Il s’accorda un instant pour réfléchir avant de répondre d’une voix douce.
Cyclamen, je ne t’ai jamais caché quels étaient mes « instructions » et ce que m’a été ordonné par mademoiselle Dellanoche afin que je puisse vous faire sortir de Terra Formata. Tu sais comme moi, que ces instructions étaient claires : pas plus de trois d’entre vous par système solaire et un seul par famille.
Je ne doute pas de votre cœur, je ne doute pas de votre droiture, mais quoique soit votre différence, vous êtes humains. Humain, avec le fragment de divinité que cela comporte, mais aussi avec ses colères et son lot de frustrations inconscientes que presque personne ne peut contrôler.
En cet instant tu es toi même contrarié par cette histoire et je te comprends.
Maintenant je veux que tu t’arrêtes quelques minutes, en silence, que tu respires et que tu te poses deux questions en ton âme et conscience : compte tenu de ce que tu sais de toi et de ta parentèle, compte tenu de ce qui peut se passer à l’avenir et des épreuves qu’ils seront appelés à traverser, compte tenu de ce que tu sais et de ce que tu peux imaginer, laisser trois d’entre vous ensemble ici ne présente-t-il aucun danger pour cette généreuse famille ? Es-tu certain que ta parentèle ne sera pas plus heureuse à terme en se fondant individuellement dans une famille d’accueil plutôt qu’en restant replié sur sa propre cellule ?
Il leva le doigt pour faire signe à Cyclamen de se taire encore une seconde.
Réfléchis, médite et essaye de faire le tri sur ce que veut ton cœur et sur ce qui est mieux pour eux à terme.
Je te promets de t’écouter et de prendre en compte ton avis avant de prendre une décision. Mais pèse et motive ta réponse, prends ton temps. J’attendrais.
Laissant seul Cyclamen sur le banc il se leva et fit quelques pas. Il était désolé d’imposer ça à ce jeune adulte qu’était Cyclamen, mais il avait sincèrement besoin de son avis. Qui mieux que lui savait ce qu’ils étaient capable de faire ?
Il s’accroupit dans l’herbe et attendit patiemment la réponse de Cyclamen.
Il s’accorda un instant pour réfléchir avant de répondre d’une voix douce.
Cyclamen, je ne t’ai jamais caché quels étaient mes « instructions » et ce que m’a été ordonné par mademoiselle Dellanoche afin que je puisse vous faire sortir de Terra Formata. Tu sais comme moi, que ces instructions étaient claires : pas plus de trois d’entre vous par système solaire et un seul par famille.
Je ne doute pas de votre cœur, je ne doute pas de votre droiture, mais quoique soit votre différence, vous êtes humains. Humain, avec le fragment de divinité que cela comporte, mais aussi avec ses colères et son lot de frustrations inconscientes que presque personne ne peut contrôler.
En cet instant tu es toi même contrarié par cette histoire et je te comprends.
Maintenant je veux que tu t’arrêtes quelques minutes, en silence, que tu respires et que tu te poses deux questions en ton âme et conscience : compte tenu de ce que tu sais de toi et de ta parentèle, compte tenu de ce qui peut se passer à l’avenir et des épreuves qu’ils seront appelés à traverser, compte tenu de ce que tu sais et de ce que tu peux imaginer, laisser trois d’entre vous ensemble ici ne présente-t-il aucun danger pour cette généreuse famille ? Es-tu certain que ta parentèle ne sera pas plus heureuse à terme en se fondant individuellement dans une famille d’accueil plutôt qu’en restant replié sur sa propre cellule ?
Il leva le doigt pour faire signe à Cyclamen de se taire encore une seconde.
Réfléchis, médite et essaye de faire le tri sur ce que veut ton cœur et sur ce qui est mieux pour eux à terme.
Je te promets de t’écouter et de prendre en compte ton avis avant de prendre une décision. Mais pèse et motive ta réponse, prends ton temps. J’attendrais.
Laissant seul Cyclamen sur le banc il se leva et fit quelques pas. Il était désolé d’imposer ça à ce jeune adulte qu’était Cyclamen, mais il avait sincèrement besoin de son avis. Qui mieux que lui savait ce qu’ils étaient capable de faire ?
Il s’accroupit dans l’herbe et attendit patiemment la réponse de Cyclamen.
Où je serai appelé, je n'entrerai que pour le bien des êtres. Je m'interdirai d'être une cause de blessure ou d'atteinte aux personnes, ainsi que tout entreprise contraire à l'éthique à l'égard des hommes, femmes et tout être doué de raison.