2008-03-27, 09:02 PM
Le Commandant (par intérim) et l'Aumônier
Les deux hommes commencèrent dont à s'occuper de "Lenny". Ce dernier était sorti de son profond sommeil aussi rapidement qu'il y était entré.
Ils lui firent passer les tests habituels, ce qui prit une bonne journée de travail ; journée au cours de laquelle "Lenny" s'endormit sans vouloir - ou pouvoir - résister. Apparemment, cette espèce avait plus que besoin de phases de sommeil aussi brèves que profondes, et ne pouvait pas les différer. Cela impliquait qu'elle ne devait pas avoir grand chose à redouter des prédateurs.
Ou alors ...
Les résultats des tests commencèrent à sortir.
La première série était une évaluation de l'apparence physique des "ailes" de "Lenny". C'était deux sortes de perches, munies d'espèce de voiles, qui devaient lui permettre d'atteindre une belle vitesse quand il courait dans le lit du vent. Mais ces "perches" n'étaient pas escamotables, et cela expliquait que les "Gens de Rubisse" les aient coupées pour le faire entrer dans une de leurs maisons cossues.
La seconde série touchait au psyché de "Lenny", et les mines des deux humains s'allongèrent. Pas brillant. D'après ce qui sortait, l'Etre était asexué, et présentait toutes les caractéristiques d'un membre d'un organisme collectif. "Lenny" était une sorte de fourmi.
Les tests montrèrent également que quoique non dépourvu d'intelligence (il l'avait montré sur la place du marché), "Lenny" disposait un vocabulaire assez limité. L'un et l'autre pouvaient sembler antinomiques, mais c'était pourtant le cas.
Ils parvinrent à échanger quelques concepts, quelques idées et purent acquérir une certaine vue de la situation sur Rubisse. Les Klons vivaient en grandes communautés nomades se déplaçant avec les vents au grès des saisons. "Lenny" n'avait aucune notion d'histoire au sens où la plupart des Etres l'entendent, et il ne put fournir aucune information sur la venue des humains. Il les avait toujours connus, voilà. Même son propre enlèvement, son "dressage" et sa servitude furent présentés comme de vagues évènements. Sa propre mutilation, qui fut apparemment très douloureuse, était noyée dans des limbes dont on pouvait supposer qu'elles recouvriraient sa mémoire, avec le temps.
Les deux humains discernèrent cependant la présence, ou plutôt le manque du à l'absence, d'une sorte de guide, qui guidait les Klons le long de leur vie. Etait-ce un roi ? Une reine ? Un collège de Klons plus évolués.
Les raisons de sa dextérité au laser ne purent être éclaircies. Le Méphisto n'avait pas l'équipement pour cela. Un pincement au coeur, Epstar Jdryk'll réalisa que c'était du boulot de quildien très équipé.
Une dernière chose. L'Etre avait un nom. Il s'appellait Lé-Ni.
Les deux hommes commencèrent dont à s'occuper de "Lenny". Ce dernier était sorti de son profond sommeil aussi rapidement qu'il y était entré.
Ils lui firent passer les tests habituels, ce qui prit une bonne journée de travail ; journée au cours de laquelle "Lenny" s'endormit sans vouloir - ou pouvoir - résister. Apparemment, cette espèce avait plus que besoin de phases de sommeil aussi brèves que profondes, et ne pouvait pas les différer. Cela impliquait qu'elle ne devait pas avoir grand chose à redouter des prédateurs.
Ou alors ...
Les résultats des tests commencèrent à sortir.
La première série était une évaluation de l'apparence physique des "ailes" de "Lenny". C'était deux sortes de perches, munies d'espèce de voiles, qui devaient lui permettre d'atteindre une belle vitesse quand il courait dans le lit du vent. Mais ces "perches" n'étaient pas escamotables, et cela expliquait que les "Gens de Rubisse" les aient coupées pour le faire entrer dans une de leurs maisons cossues.
La seconde série touchait au psyché de "Lenny", et les mines des deux humains s'allongèrent. Pas brillant. D'après ce qui sortait, l'Etre était asexué, et présentait toutes les caractéristiques d'un membre d'un organisme collectif. "Lenny" était une sorte de fourmi.
Les tests montrèrent également que quoique non dépourvu d'intelligence (il l'avait montré sur la place du marché), "Lenny" disposait un vocabulaire assez limité. L'un et l'autre pouvaient sembler antinomiques, mais c'était pourtant le cas.
Ils parvinrent à échanger quelques concepts, quelques idées et purent acquérir une certaine vue de la situation sur Rubisse. Les Klons vivaient en grandes communautés nomades se déplaçant avec les vents au grès des saisons. "Lenny" n'avait aucune notion d'histoire au sens où la plupart des Etres l'entendent, et il ne put fournir aucune information sur la venue des humains. Il les avait toujours connus, voilà. Même son propre enlèvement, son "dressage" et sa servitude furent présentés comme de vagues évènements. Sa propre mutilation, qui fut apparemment très douloureuse, était noyée dans des limbes dont on pouvait supposer qu'elles recouvriraient sa mémoire, avec le temps.
Les deux humains discernèrent cependant la présence, ou plutôt le manque du à l'absence, d'une sorte de guide, qui guidait les Klons le long de leur vie. Etait-ce un roi ? Une reine ? Un collège de Klons plus évolués.
Les raisons de sa dextérité au laser ne purent être éclaircies. Le Méphisto n'avait pas l'équipement pour cela. Un pincement au coeur, Epstar Jdryk'll réalisa que c'était du boulot de quildien très équipé.
Une dernière chose. L'Etre avait un nom. Il s'appellait Lé-Ni.
Par notre sainte patronne Rosalia Goutte de pluie, je jure d'assurer la libre circulation des Etres, leur sécurité et leur confort et de les amener à bon astroport fût-ce au péril de mon vaisseau ou de ma vie.