2008-02-20, 10:21 PM
Epstar à croupetons observa un long moment au bord de la fosse le travail du petit robot qui creusait avec une obstination toute mécanique.
Il garda le silence, conscient de la présence des deux hommes derrière lui. Il récupéra une motte de terre qu’il fit rouler entre ses doigts, l’émiettant machinalement et s’abîma dans la contemplation de l’horizon.
Le paysage était très beau, paisible. Il serait bien ici, loin de la violence qui semblait s’être emparée de ce monde. Avec un peu de chance aucune brute bottée ne viendrait fouler sa tombe et ce même au plus noir de la nuit.
Enfin le petit robot atteignit la profondeur de deux mètres, replia ses bras et remonta.
Epstar se redressa, faisant craquer ses genoux avec une petite grimace et essuya distraitement sa main sur son pantalon avant de se retourner vers le linceul.
Il saisit avec délicatesse le corps qui ne pesait plus si lourd que ça et descendit à l’aide de sa ceinture de vol au fond de la fosse où il le disposa avec délicatesse avant de remonter.
Il se retourna vers ses compagnons.
Allons y …
Il se tourna vers la fosse.
Je ne sais pas qui tu étais, si tu étais bon ou méchant, mais cela n’a plus d’importance.
Tout ce que je sais c’est que tu avais sans doute des amis, une famille, des proches qui se languissent aujourd’hui de toi. A eux vont nos pensées.
Nous avons fait ce que nous croyons juste, ce que nous aurions aimé que l’on fasse pour nous dans les mêmes circonstances et pardonne nous si ce n’est pas ce que tu souhaitais.
Soit en paix.
Il se tourna brièvement vers Khrys et Daykkhard.
Si vous permettez je terminerais avec un texte que je trouve de circonstance tiré de la bible néo-catholique orange des longs coureurs.
Ami, le temps est venu de quitter ce monde.
La sirène résonne, les étoiles t’appellent.
Vois : le varlet est prêt,
il tire sur ses amarres et veut s'en aller.
O voyageur, pourquoi dormir ?
Devant toi, derrière toi,
s'élèvent le grondement des moteurs, le tumulte du départ.
A chaque instant, une âme s'en va là où il n'est plus de lieu.
Un lourd sommeil est tombé des sphères tournoyantes :
prends garde à cette vie si légère,
méfie-toi de ce sommeil si lourd.
Cherche la Bien-Aimée, ami, cherche l'Ami.
O veilleur, sois sur tes gardes :
il ne convient plus de dormir.
Il s’accroupit récupéra une poignée de terre qu’il jeta dans le trou sans doute imité en cela par ses compagnons et s’éloigna doucement après avoir fait signe au robot de refermer la tombe.
Il alla récupérer dans la bulle le tube en matière plastique qui contenait le film des données récupérées sur le corps. Il planta celui-ci sur tombe qui finissait d’être refermée en guise de pierre tombale.
Pour lui tout était dit ; ils n’avaient plus qu’à regagner le bord.
Il garda le silence, conscient de la présence des deux hommes derrière lui. Il récupéra une motte de terre qu’il fit rouler entre ses doigts, l’émiettant machinalement et s’abîma dans la contemplation de l’horizon.
Le paysage était très beau, paisible. Il serait bien ici, loin de la violence qui semblait s’être emparée de ce monde. Avec un peu de chance aucune brute bottée ne viendrait fouler sa tombe et ce même au plus noir de la nuit.
Enfin le petit robot atteignit la profondeur de deux mètres, replia ses bras et remonta.
Epstar se redressa, faisant craquer ses genoux avec une petite grimace et essuya distraitement sa main sur son pantalon avant de se retourner vers le linceul.
Il saisit avec délicatesse le corps qui ne pesait plus si lourd que ça et descendit à l’aide de sa ceinture de vol au fond de la fosse où il le disposa avec délicatesse avant de remonter.
Il se retourna vers ses compagnons.
Allons y …
Il se tourna vers la fosse.
Je ne sais pas qui tu étais, si tu étais bon ou méchant, mais cela n’a plus d’importance.
Tout ce que je sais c’est que tu avais sans doute des amis, une famille, des proches qui se languissent aujourd’hui de toi. A eux vont nos pensées.
Nous avons fait ce que nous croyons juste, ce que nous aurions aimé que l’on fasse pour nous dans les mêmes circonstances et pardonne nous si ce n’est pas ce que tu souhaitais.
Soit en paix.
Il se tourna brièvement vers Khrys et Daykkhard.
Si vous permettez je terminerais avec un texte que je trouve de circonstance tiré de la bible néo-catholique orange des longs coureurs.
Ami, le temps est venu de quitter ce monde.
La sirène résonne, les étoiles t’appellent.
Vois : le varlet est prêt,
il tire sur ses amarres et veut s'en aller.
O voyageur, pourquoi dormir ?
Devant toi, derrière toi,
s'élèvent le grondement des moteurs, le tumulte du départ.
A chaque instant, une âme s'en va là où il n'est plus de lieu.
Un lourd sommeil est tombé des sphères tournoyantes :
prends garde à cette vie si légère,
méfie-toi de ce sommeil si lourd.
Cherche la Bien-Aimée, ami, cherche l'Ami.
O veilleur, sois sur tes gardes :
il ne convient plus de dormir.
Il s’accroupit récupéra une poignée de terre qu’il jeta dans le trou sans doute imité en cela par ses compagnons et s’éloigna doucement après avoir fait signe au robot de refermer la tombe.
Il alla récupérer dans la bulle le tube en matière plastique qui contenait le film des données récupérées sur le corps. Il planta celui-ci sur tombe qui finissait d’être refermée en guise de pierre tombale.
Pour lui tout était dit ; ils n’avaient plus qu’à regagner le bord.
Où je serai appelé, je n'entrerai que pour le bien des êtres. Je m'interdirai d'être une cause de blessure ou d'atteinte aux personnes, ainsi que tout entreprise contraire à l'éthique à l'égard des hommes, femmes et tout être doué de raison.