2008-02-16, 09:48 PM
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Las de toutes ces tergiversations, et sans même attendre de savoir si, oui ou non, Ikaar Lohnsöme suivrait le mouvement, le Navyborg Sachiel Qruze se laissa "tomber vers le haut vers la bas"(1). A point d'inversion des plans de gravité, bien connu des habitués du Méphisto(2), il plia les jambes et boula de façon à continuer sa descente "pieds en bas". Le Tracevide roulait toujours sur lui-même, mais monsieur Qruze avait réfléchi au problème. Il vérifia quelque chose sur son com, et vit que le centre de l'axe de rotation n'avait guère bougé. Oh, il n'était pas totalement stable, effectuant un "patatoïde" de quelques décimètres, mais c'était gérable.
Il put embrasser le navire dans son ensemble. Une vingtaine de mètres de long, cinq dans sa plus grande section, il remarqua que des coups de laser l'avaient effleuré, également. Un bel et vieil engin qui avait beaucoup servi, et servirait encore longtemps sans doute. Ce coup de plasma n'était qu'une péripétie dans sa longue carrière.
Le mécanicien posa ses pieds à l'endroit le plus stable du Tracevide, ses semelles collant immédiatement à l'enveloppe tissée. Comme il l'avait dit, il colla une ventouse entre ses pieds, ajusta son lance-amarre et tira en direction du Méphisto. Le projectile autoguidé, ne rencontrant ety pour cause, pas la résistance de l'écran, alla se ficher tout seul dans un sabot d'amarrage situé dans la cale. Il suffit alors de tendre le câble et la ligne de vie fut assurée.
Ce fut un jeu d'enfant pour monsieur Daykard de passer d'un navire à l'autre. L'aumônier hésita une seconde, accrocha un petit mousqueton au câble puis se lança. Le moteur à induction de son dispositif d'amarrage l'entraina rapidement vers l'autre navire. Monsieur Jdryk'll eut le temps de regarder le paysage autour de lui. Ce coin était superbe. La nature y était sauvage (tout au plus reconnut-il un enclos, sans doute utilisé occasionnellement par des bergers). Le bruit de deux torrents monta à lui, au milieu de chants d'animaux. L'air était doux, et sentait bon l'été. On ne voyait pas les sommets enneigés, mais Epstar savait qu'ils étaient là, tout près, masqués par les collines. A son tour, il toucha le Tracevide, comme monsieur Qruze s'occupait déjà du sas.
Mais que faisait le Grand Pilote ?
1) Bein oui, réfléchissez ...
2) Voir son plan
Las de toutes ces tergiversations, et sans même attendre de savoir si, oui ou non, Ikaar Lohnsöme suivrait le mouvement, le Navyborg Sachiel Qruze se laissa "tomber vers le haut vers la bas"(1). A point d'inversion des plans de gravité, bien connu des habitués du Méphisto(2), il plia les jambes et boula de façon à continuer sa descente "pieds en bas". Le Tracevide roulait toujours sur lui-même, mais monsieur Qruze avait réfléchi au problème. Il vérifia quelque chose sur son com, et vit que le centre de l'axe de rotation n'avait guère bougé. Oh, il n'était pas totalement stable, effectuant un "patatoïde" de quelques décimètres, mais c'était gérable.
Il put embrasser le navire dans son ensemble. Une vingtaine de mètres de long, cinq dans sa plus grande section, il remarqua que des coups de laser l'avaient effleuré, également. Un bel et vieil engin qui avait beaucoup servi, et servirait encore longtemps sans doute. Ce coup de plasma n'était qu'une péripétie dans sa longue carrière.
Le mécanicien posa ses pieds à l'endroit le plus stable du Tracevide, ses semelles collant immédiatement à l'enveloppe tissée. Comme il l'avait dit, il colla une ventouse entre ses pieds, ajusta son lance-amarre et tira en direction du Méphisto. Le projectile autoguidé, ne rencontrant ety pour cause, pas la résistance de l'écran, alla se ficher tout seul dans un sabot d'amarrage situé dans la cale. Il suffit alors de tendre le câble et la ligne de vie fut assurée.
Ce fut un jeu d'enfant pour monsieur Daykard de passer d'un navire à l'autre. L'aumônier hésita une seconde, accrocha un petit mousqueton au câble puis se lança. Le moteur à induction de son dispositif d'amarrage l'entraina rapidement vers l'autre navire. Monsieur Jdryk'll eut le temps de regarder le paysage autour de lui. Ce coin était superbe. La nature y était sauvage (tout au plus reconnut-il un enclos, sans doute utilisé occasionnellement par des bergers). Le bruit de deux torrents monta à lui, au milieu de chants d'animaux. L'air était doux, et sentait bon l'été. On ne voyait pas les sommets enneigés, mais Epstar savait qu'ils étaient là, tout près, masqués par les collines. A son tour, il toucha le Tracevide, comme monsieur Qruze s'occupait déjà du sas.
Mais que faisait le Grand Pilote ?
1) Bein oui, réfléchissez ...
2) Voir son plan
Par notre sainte patronne Rosalia Goutte de pluie, je jure d'assurer la libre circulation des Etres, leur sécurité et leur confort et de les amener à bon astroport fût-ce au péril de mon vaisseau ou de ma vie.