2008-01-31, 09:31 PM
[Parti ...]
Monsieur Sandaahr Fénilara jette un regard aigu à monsieur Sachiel Qruze mais ne dit rien. Voyant que l'autre ne bouge pas, il tente d'accéder au navimec de la bulle de Sémirande, s'aperçoit qu'elle est verrouillée, prend donc la main sur la bulle quatre places de la TSA et commence à rédiger la programmation.
C'est alors que l'alarme tourelles se déclenche. La procédure de tir a été engagée :!: :!: :!: :!:
Plus le temps de finasser. Sandaahr lance la procédure standard de programmation Va me chercher ces deux êtres en suivant les indications de Trapanelle 2 et envoie l'engin.
Monsieur Qruze a déjà lancé la conversion. L'infernal chaudière enfourne l'antimatière, délivrant les térawatts nécessaires au fonctionnement des Varlets. Et des lasers.
La bulle sort comme monsieur Lohnsöme fait faire demi-tour au Méphisto. Malheureusement, sa méconnaissance du navire lui fait faire là une belle boulette, car pendant ce demi-tour, le vaisseau est vulnérable et perd un temps précieux. Que n'a-t-il simplement orienté ses canons vers l'arrière et ouvert le feu ...
La bulle s'éloigne du Méphisto comme le premier tir intervient. Le circuit semi-intelligent note l'escarmouche, et prend une décision lourde de conséquence. Pour mettre l'appareil dont il a la responsabilité à l'abri, il descend au-dessous du niveau des toits, par une rue pour rejoindre le commandant et son garde du corps. Si seulement il y avait eu un pilote humain ! Alors que l'engin a ralenti à 20 kilomètres heures, juste avant de déboucher sur la place, à 100 mètres à peine de ses passagers, soit 18 secondes de vol, une silhouette audacieuse saute d'une fenêtre sur le toit de l'engin en manquant de se rompre les os. Le type sort un laser et tire. La porte s'ouvre. Daykard tente bien un tir, mais ne réussit qu'à érafler la carlingue propriété de la TSA. Le gus se laisse couler dans la bulle, débranche l'automatique et se pose. Khrys et Daykard voient leur moyen de transport toucher le sol à 50 m d'eux ... Toute la place à traverser, et un fou furieux armé d'un laser installé à bord.
Pendant ce temps, à bord du Méphisto, monsieur Lohnsöme prend la mesure de son imprudence. Profitant que le Méphisto offre son dos étincelant, le laser, qui venait enfin de finir de pivoter, tire, mais pas n'importe comment. Il vise soigneusement une certaine petite bosse située sur le dos, nommée poétiquement "fin de limitude". Des "fins de limitude", le Méphisto en a sept en tout. C'est en ces endroits qu'est généré son écran de protection ; manifestement, ils veulent l'abattre. Et ils sont bien partis. Le dôme explose dans une gerbe d'étincelles, ouvrant le dos aux tirs des paralyseurs lourds.
Qui touchent.
Le Père Jdryk'll, qui vient de monter en courant dans le salon où les enfants attendent sagement, ressent soudain un léger picotement qu'il connait bien : la rémanence d'un tir de paralyseur stoppé par un bouclier derrière lequel on se tient.
Monsieur Lohnsöme ouvre le feu de ses deux lasers à ultraviolets. Un peu vite. Un peu haut. Un peu raté ; oh à peine ! mais raté quand même. Les faisceaux à peine visibles dans la lumière du jour passent par dessus le canon laser et tapent dans un monticule d'immondices. Qui explose et se met à bruler en dégageant une épaisse fumée noire.
Monsieur Lohnsöme comprend soudain ... "Ils veulent le Méphisto. Et ils le veulent intact ..."
Le second tir de laser rate la fin de limitude avant, mais tape contre la verrière. Celle-ci n'a rien car l'écran a rempli son rôle ; mais vu de l'intérieur, c'est très impressionnant. On a l'impression qu'un rideau de feu atteint de démence essaie d'entrer dans le salon. Et les petits se mettent à paniquer. L'aumônier prend immédiatement la mesure de ce terrible nouveau danger ...
Les lasers du Méphisto crachent de nouveau, et cette fois les engins ultramodernes installés à grands frais ne font qu'une bouchée du gros canon obsolète mais terriblement efficace. La conversion instantanée du plastacier en vapeur produit une explosion dévastatrice. Le Méphisto fait une embardée. Le pilote, très occupé alimenter son CV tente de redresser, échoue et la soucoupe inférieure touche le toit d'une belle maison, qui s'effondre dans un fracas de tuiles et de poutres ayant décidé de suivre la première loi de Newton. Sur la place, les deux hommes voient leur pauvre barricade s'écrouler devant eux, tandis que certaines fenêtres ... Les impériaux n'en croient pas leurs yeux ! "Du verre ..." murmure monsieur Daykard.
Les paralyseurs lourds ont cessé de tirer ; leurs servants surement sonnés par l'onde de choc. Le pilote s'en débarrasse d'un tir unique.
Ne commettant pas la même erreur que la première fois, il reste bien à plat, au ras des toits, entre deux petits castels et au dessus d'une somptueuse demeure dont on peut penser que le riche propriétaire ne tient pas à se la voir aplatir.
Quels sont vos projets ?
Monsieur Sandaahr Fénilara jette un regard aigu à monsieur Sachiel Qruze mais ne dit rien. Voyant que l'autre ne bouge pas, il tente d'accéder au navimec de la bulle de Sémirande, s'aperçoit qu'elle est verrouillée, prend donc la main sur la bulle quatre places de la TSA et commence à rédiger la programmation.
C'est alors que l'alarme tourelles se déclenche. La procédure de tir a été engagée :!: :!: :!: :!:
Plus le temps de finasser. Sandaahr lance la procédure standard de programmation Va me chercher ces deux êtres en suivant les indications de Trapanelle 2 et envoie l'engin.
Monsieur Qruze a déjà lancé la conversion. L'infernal chaudière enfourne l'antimatière, délivrant les térawatts nécessaires au fonctionnement des Varlets. Et des lasers.
La bulle sort comme monsieur Lohnsöme fait faire demi-tour au Méphisto. Malheureusement, sa méconnaissance du navire lui fait faire là une belle boulette, car pendant ce demi-tour, le vaisseau est vulnérable et perd un temps précieux. Que n'a-t-il simplement orienté ses canons vers l'arrière et ouvert le feu ...
La bulle s'éloigne du Méphisto comme le premier tir intervient. Le circuit semi-intelligent note l'escarmouche, et prend une décision lourde de conséquence. Pour mettre l'appareil dont il a la responsabilité à l'abri, il descend au-dessous du niveau des toits, par une rue pour rejoindre le commandant et son garde du corps. Si seulement il y avait eu un pilote humain ! Alors que l'engin a ralenti à 20 kilomètres heures, juste avant de déboucher sur la place, à 100 mètres à peine de ses passagers, soit 18 secondes de vol, une silhouette audacieuse saute d'une fenêtre sur le toit de l'engin en manquant de se rompre les os. Le type sort un laser et tire. La porte s'ouvre. Daykard tente bien un tir, mais ne réussit qu'à érafler la carlingue propriété de la TSA. Le gus se laisse couler dans la bulle, débranche l'automatique et se pose. Khrys et Daykard voient leur moyen de transport toucher le sol à 50 m d'eux ... Toute la place à traverser, et un fou furieux armé d'un laser installé à bord.
Pendant ce temps, à bord du Méphisto, monsieur Lohnsöme prend la mesure de son imprudence. Profitant que le Méphisto offre son dos étincelant, le laser, qui venait enfin de finir de pivoter, tire, mais pas n'importe comment. Il vise soigneusement une certaine petite bosse située sur le dos, nommée poétiquement "fin de limitude". Des "fins de limitude", le Méphisto en a sept en tout. C'est en ces endroits qu'est généré son écran de protection ; manifestement, ils veulent l'abattre. Et ils sont bien partis. Le dôme explose dans une gerbe d'étincelles, ouvrant le dos aux tirs des paralyseurs lourds.
Qui touchent.
Le Père Jdryk'll, qui vient de monter en courant dans le salon où les enfants attendent sagement, ressent soudain un léger picotement qu'il connait bien : la rémanence d'un tir de paralyseur stoppé par un bouclier derrière lequel on se tient.
Monsieur Lohnsöme ouvre le feu de ses deux lasers à ultraviolets. Un peu vite. Un peu haut. Un peu raté ; oh à peine ! mais raté quand même. Les faisceaux à peine visibles dans la lumière du jour passent par dessus le canon laser et tapent dans un monticule d'immondices. Qui explose et se met à bruler en dégageant une épaisse fumée noire.
Monsieur Lohnsöme comprend soudain ... "Ils veulent le Méphisto. Et ils le veulent intact ..."
Le second tir de laser rate la fin de limitude avant, mais tape contre la verrière. Celle-ci n'a rien car l'écran a rempli son rôle ; mais vu de l'intérieur, c'est très impressionnant. On a l'impression qu'un rideau de feu atteint de démence essaie d'entrer dans le salon. Et les petits se mettent à paniquer. L'aumônier prend immédiatement la mesure de ce terrible nouveau danger ...
Les lasers du Méphisto crachent de nouveau, et cette fois les engins ultramodernes installés à grands frais ne font qu'une bouchée du gros canon obsolète mais terriblement efficace. La conversion instantanée du plastacier en vapeur produit une explosion dévastatrice. Le Méphisto fait une embardée. Le pilote, très occupé alimenter son CV tente de redresser, échoue et la soucoupe inférieure touche le toit d'une belle maison, qui s'effondre dans un fracas de tuiles et de poutres ayant décidé de suivre la première loi de Newton. Sur la place, les deux hommes voient leur pauvre barricade s'écrouler devant eux, tandis que certaines fenêtres ... Les impériaux n'en croient pas leurs yeux ! "Du verre ..." murmure monsieur Daykard.
Les paralyseurs lourds ont cessé de tirer ; leurs servants surement sonnés par l'onde de choc. Le pilote s'en débarrasse d'un tir unique.
Ne commettant pas la même erreur que la première fois, il reste bien à plat, au ras des toits, entre deux petits castels et au dessus d'une somptueuse demeure dont on peut penser que le riche propriétaire ne tient pas à se la voir aplatir.
Quels sont vos projets ?
Par notre sainte patronne Rosalia Goutte de pluie, je jure d'assurer la libre circulation des Etres, leur sécurité et leur confort et de les amener à bon astroport fût-ce au péril de mon vaisseau ou de ma vie.