2008-01-19, 11:00 PM
Sandaahr Fénilara se rend vite compte que s'il tente de suivre son bonhomme en altitude, il va bien vite le perdre.
Avec un pincement au cœur, il se voit obligé de descendre la sonde au ras des tuiles, puis dans la rue sous le niveau des toits. Habitué à la médecine Impériale, le Priman voit pour la première fois de sa vie une chose que peu de temps auparavant il croyait reléguée dans un passé abominable : sa cible est un homme qui boite. Mais malgré cela, le vieux marche vite. Le pavement des rues devient de marbre, les maisons sont de plus en plus cossues, et des gardes richement harnachés apparaissent devant les portes ; d’abord à l’unité, puis par paire, puis par trois ...
La maison devant laquelle s’arrête le vieux est gardée par cinq types, fringués avec un goût … :? Mais aussi tape-à-l’œil qu’elles soient, leurs thermacs ont l’air en bon état, et les lasers qu’ils portent au côté semblent bien opérationnels. Le vieux parlemente un long moment (facilement cinq bonnes minutes) puis est autorisé à entrer.
La demeure possède deux étages, avec un jardin d’agrément dans la cour et terrasse arborée au second étage. Une belle baraque, même selon les critères de Fénilara !
Le vieillard ne peut voir ce que voit le Priman : au second, un homme entre deux âges travaille sur un ordi NT6. Sur un coin de l’écran virtuel, on voit les cinq gardes et le vieillard qui s’éloigne vers la maison. Sur le visage de l’homme, un de ces sourires narquois, méprisants qui ont l’air d’être l’apanage de ce bled.
Fénilara hésite un moment, puis se décide. Trapanelle 1 rampe le long du mur d’une maison voisine, s’élance par-dessus la rue, se colle sous le toit de la maison de maître, glisse silencieusement vers la terrasse, avise une belle plante en pot et se pose au sommet de ses ramures. Le poste d’observation est idéal.
Le vieux ne tarde pas à apparaître, sortant d’un ascenseur anti-G tip-top. Il s’incline « Maestro Kilimènestrikaloumo, mes respects » et attend.
L’autre le laisse lanterner un bon moment (facilement cinq minutes de plus). Puis :
« Qu’y a-t-il donc de si urgent, Goubi ? »
A ce nom, l’autre tressaille, mais répond néanmoins : « Vos armes sont arrivées, Maitre. Mais ce n’est pas le Capitaine Ovédasse qui les amène. Elles sont au marché. L’étranger a improvisé un blason, en mettant un des pistolets en armoirie. »
Du coup, l’autre perd de sa superbe. « Quoi ? Quand sont-ils arrivés ? Avec le vaisseau d’aujourd’hui, bien sur ! Il faut que personne n’en achète … »
Maestro Kilimènestrikaloumo réfléchit une seconde puis un sourire apparaît sur son visage, un de ces sourires arrogants et mauvais qui … bref ! Il se dirige vers son bel ordinateur, active la fonction visiophone. L’image d’une femme maigre et revêche apparaît :
« Un étranger vient d’arriver, avec des armes. Faites courir le bruit qu’elles sont défectueuses. Vite. »
La femme s’incline et l’image s’efface.
Se tournant vers « Goubi », Maestro Kilimènestrikaloumo continue :
« Allez voir l’étranger, faites lui une offre à 17 de leurs MCr. Il ne faut pas qu’il ait idée de la valeur réelle de ces choses ici. Vite. »
Mais l’autre ne bouge pas. Alors l’autre a un sourire de plus, va à une commode, ouvre un tiroir, et tend un objet à « Goubi ».
« Cela suffira ? »
« Certes, Maestro Kilimènestrikaloumo. De nouveau, mes respects ».
Et il sort.
Avec un pincement au cœur, il se voit obligé de descendre la sonde au ras des tuiles, puis dans la rue sous le niveau des toits. Habitué à la médecine Impériale, le Priman voit pour la première fois de sa vie une chose que peu de temps auparavant il croyait reléguée dans un passé abominable : sa cible est un homme qui boite. Mais malgré cela, le vieux marche vite. Le pavement des rues devient de marbre, les maisons sont de plus en plus cossues, et des gardes richement harnachés apparaissent devant les portes ; d’abord à l’unité, puis par paire, puis par trois ...
La maison devant laquelle s’arrête le vieux est gardée par cinq types, fringués avec un goût … :? Mais aussi tape-à-l’œil qu’elles soient, leurs thermacs ont l’air en bon état, et les lasers qu’ils portent au côté semblent bien opérationnels. Le vieux parlemente un long moment (facilement cinq bonnes minutes) puis est autorisé à entrer.
La demeure possède deux étages, avec un jardin d’agrément dans la cour et terrasse arborée au second étage. Une belle baraque, même selon les critères de Fénilara !
Le vieillard ne peut voir ce que voit le Priman : au second, un homme entre deux âges travaille sur un ordi NT6. Sur un coin de l’écran virtuel, on voit les cinq gardes et le vieillard qui s’éloigne vers la maison. Sur le visage de l’homme, un de ces sourires narquois, méprisants qui ont l’air d’être l’apanage de ce bled.
Fénilara hésite un moment, puis se décide. Trapanelle 1 rampe le long du mur d’une maison voisine, s’élance par-dessus la rue, se colle sous le toit de la maison de maître, glisse silencieusement vers la terrasse, avise une belle plante en pot et se pose au sommet de ses ramures. Le poste d’observation est idéal.
Le vieux ne tarde pas à apparaître, sortant d’un ascenseur anti-G tip-top. Il s’incline « Maestro Kilimènestrikaloumo, mes respects » et attend.
L’autre le laisse lanterner un bon moment (facilement cinq minutes de plus). Puis :
« Qu’y a-t-il donc de si urgent, Goubi ? »
A ce nom, l’autre tressaille, mais répond néanmoins : « Vos armes sont arrivées, Maitre. Mais ce n’est pas le Capitaine Ovédasse qui les amène. Elles sont au marché. L’étranger a improvisé un blason, en mettant un des pistolets en armoirie. »
Du coup, l’autre perd de sa superbe. « Quoi ? Quand sont-ils arrivés ? Avec le vaisseau d’aujourd’hui, bien sur ! Il faut que personne n’en achète … »
Maestro Kilimènestrikaloumo réfléchit une seconde puis un sourire apparaît sur son visage, un de ces sourires arrogants et mauvais qui … bref ! Il se dirige vers son bel ordinateur, active la fonction visiophone. L’image d’une femme maigre et revêche apparaît :
« Un étranger vient d’arriver, avec des armes. Faites courir le bruit qu’elles sont défectueuses. Vite. »
La femme s’incline et l’image s’efface.
Se tournant vers « Goubi », Maestro Kilimènestrikaloumo continue :
« Allez voir l’étranger, faites lui une offre à 17 de leurs MCr. Il ne faut pas qu’il ait idée de la valeur réelle de ces choses ici. Vite. »
Mais l’autre ne bouge pas. Alors l’autre a un sourire de plus, va à une commode, ouvre un tiroir, et tend un objet à « Goubi ».
« Cela suffira ? »
« Certes, Maestro Kilimènestrikaloumo. De nouveau, mes respects ».
Et il sort.
Par notre sainte patronne Rosalia Goutte de pluie, je jure d'assurer la libre circulation des Etres, leur sécurité et leur confort et de les amener à bon astroport fût-ce au péril de mon vaisseau ou de ma vie.