2007-10-05, 10:03 PM
Esptar regarda en coin Khrys et après un instant préféra détourner les yeux.
Son regard se porta sur les seize petites plaques d’identité, preuves ténues aux yeux du monde de l’existence de ces pauvres êtres. Son cœur se serra. Le monde entier semblait se liguer contre eux.
Il hésita. Quelque part ici ou ailleurs ce serait pareil, il leur fallait du temps, de la compréhension, une éducation. Quand bien même ils trouveraient un transport ils arriveraient quelque part où tout serait à recommencer, où on profiterait d’eux, de leur naïveté, de leur bizarrerie qui les mettait en marge de la société.
Il releva les yeux et croisa le regard de Nad Cyclamen au sein de ce visage étrange et marqué de familiarité. Le regard d’un enfant perdu ou subsistait la braise d’un espoir sur lequel il avait malencontreusement soufflé.
Comment faire comprendre à Khrys que ces créatures n’étaient que des victimes expiatoires d’une société devenue folle. Des agneaux sacrificiels perdus dans une jungle urbaine hostile sans personne vers qui se tourner …
Dire qu’il avait vu Khrys, grièvement blessé, ramper pour tenter d’aider d’autres enfants sans espoir d’en tirer un quelconque bénéfice. Si même lui n’arrivait pas à ouvrir les yeux comment espérer convaincre les autres …
Daykhard ? L’homme était un mercenaire au cœur d’airain trempé par la méfiance et la paranoïa.
Sandaahr ? Il ne le connaissait pas, mais il était jeune, trop occupé par ses propres problèmes et sa douleur pour se soucier des autres.
Il ne lui restait plus qu’à essayer de convaincre une personne … et ça n’allait pas être une partie de plaisir.
Il fut tiré de sa sombre rêverie par la réflexion de Glira Mancèlès
Hum ? Qui ? Le père Lucius ? Non je ne pensais pas à lui : il a passé trop de temps ici, à se briser le cœur à essayer de changer les choses et tout espoir semble aujourd’hui l’avoir abandonné. Je ne suis pas de ses amis, bien que je respecte sa charge.
Je vais passer une communication … attendez-moi ici, je vais voir ce que je peux faire.
Il se leva et se dirigea au fond du hall vers une cabine publique et composa le numéro de la commandante.
Il attendit que la liaison soit établie et que la projection tri-di lui renvoie l’image du visage noiraud de Sémirande.
Bonjour Commandante, j’espère que je ne vous dérange pas trop. J’ai besoin de votre aide. Mais plutôt que d’en discuter par Tridi pourriez vous me rejoindre à la bourse aux chargements ?
Son regard se porta sur les seize petites plaques d’identité, preuves ténues aux yeux du monde de l’existence de ces pauvres êtres. Son cœur se serra. Le monde entier semblait se liguer contre eux.
Il hésita. Quelque part ici ou ailleurs ce serait pareil, il leur fallait du temps, de la compréhension, une éducation. Quand bien même ils trouveraient un transport ils arriveraient quelque part où tout serait à recommencer, où on profiterait d’eux, de leur naïveté, de leur bizarrerie qui les mettait en marge de la société.
Il releva les yeux et croisa le regard de Nad Cyclamen au sein de ce visage étrange et marqué de familiarité. Le regard d’un enfant perdu ou subsistait la braise d’un espoir sur lequel il avait malencontreusement soufflé.
Comment faire comprendre à Khrys que ces créatures n’étaient que des victimes expiatoires d’une société devenue folle. Des agneaux sacrificiels perdus dans une jungle urbaine hostile sans personne vers qui se tourner …
Dire qu’il avait vu Khrys, grièvement blessé, ramper pour tenter d’aider d’autres enfants sans espoir d’en tirer un quelconque bénéfice. Si même lui n’arrivait pas à ouvrir les yeux comment espérer convaincre les autres …
Daykhard ? L’homme était un mercenaire au cœur d’airain trempé par la méfiance et la paranoïa.
Sandaahr ? Il ne le connaissait pas, mais il était jeune, trop occupé par ses propres problèmes et sa douleur pour se soucier des autres.
Il ne lui restait plus qu’à essayer de convaincre une personne … et ça n’allait pas être une partie de plaisir.
Il fut tiré de sa sombre rêverie par la réflexion de Glira Mancèlès
Hum ? Qui ? Le père Lucius ? Non je ne pensais pas à lui : il a passé trop de temps ici, à se briser le cœur à essayer de changer les choses et tout espoir semble aujourd’hui l’avoir abandonné. Je ne suis pas de ses amis, bien que je respecte sa charge.
Je vais passer une communication … attendez-moi ici, je vais voir ce que je peux faire.
Il se leva et se dirigea au fond du hall vers une cabine publique et composa le numéro de la commandante.
Il attendit que la liaison soit établie et que la projection tri-di lui renvoie l’image du visage noiraud de Sémirande.
Bonjour Commandante, j’espère que je ne vous dérange pas trop. J’ai besoin de votre aide. Mais plutôt que d’en discuter par Tridi pourriez vous me rejoindre à la bourse aux chargements ?
Où je serai appelé, je n'entrerai que pour le bien des êtres. Je m'interdirai d'être une cause de blessure ou d'atteinte aux personnes, ainsi que tout entreprise contraire à l'éthique à l'égard des hommes, femmes et tout être doué de raison.