2007-10-03, 07:26 PM
[Pardon, Khrys, mais on donne un (tout) petit coup d’accélérateur]
Les deux hommes sortirent de la pharmacie en riant d’eux-mêmes. Ils décidèrent donc d’aller chercher cette fameuse – et fort hypothétique – cargaison. Tout Etre de cette époque aurait eu le reflexe de passer par la Toile, de consulter la liste des offres et de faire une proposition. Mais Sémirande, qui reconnaissait bien volontiers approcher le zéro pointé en matière de commerce, leur avait tout de même appris quelque chose. Un proverbe Navyborg disait : « Va voir par toi-même ». Il y avait un proverbe marchand qui disait à peu près la même chose, d’ailleurs.
La grande pharmacie était située dans la tour principale. Ils décidèrent de se rendre au fret, situé dans une tour annexe. Prendre la bulle n’était même pas nécessaire : il n’y avait que deux puits et un tube à passer. Khrys et Epstar se retrouvèrent bientôt dans la zone « fret ». Ils suivirent soigneusement la zone piétonne, passèrent devant un petit hangar d’où s’exhalaient de délicieuses odeurs d’épices, regardèrent partir un Classe I qui décolla à moins de 100 mètres d’où ils se trouvaient, passèrent sous le nez d’un Tracevide et pénétrèrent dans une petite halle présentée comme étant une « Bourse au fret ».
C’était assez surprenant. L’atmosphère était studieuse sans être trop stressée. Deux personnes prenaient un café dans un petit espace restauration. Juste à côté, une quinzaine d’enfants étaient sagement qui assis, qui endormis. Dans un coin de la pièce, plusieurs caisses étaient déposées. Elles étaient protégées par une barrière électronique de dissuasion, et un écriteau mentionnait C’est à vous ? Adressez-vous au Légiste de garde Mais plus surprenants étaient les bureaux des fonctionnaires. C’étaient de petites bulles découvertes, faisant office de mobilier en même temps de moyen de transport. Plusieurs, fermées et éteintes, étaient sagement alignées contre un mur ; mais on voyait bien qu’elles étaient affectées à une seule et même personne.
Pour l’heure, un petit incident attirait tous les regards.
Une grande jeune femme maigre était debout devant un des bureaux mobiles où une fonctionnaire l’écoutait d’un air attristé.
L’employée : « Mais mad … euh Cyclamen, ce n’est pas possible. Personne n’acceptera cela. D’ailleurs, vous n’y survivriez pas «
La femme « Mais un coin de soute pressurisée, on n’en demande pas plus. Je vous en prie »
« Mais si un commandant faisait cela, il se verrait immédiatement retirer sa licence de vol. Je suis désolée. Désolée » L’employée semblait même au bord des larmes.
La grande jeune femme commença à se tordre les mains, et se mit à regarder de droite et de gauche.
Que faites vous ? Vous prenez la queue ?
Les deux hommes sortirent de la pharmacie en riant d’eux-mêmes. Ils décidèrent donc d’aller chercher cette fameuse – et fort hypothétique – cargaison. Tout Etre de cette époque aurait eu le reflexe de passer par la Toile, de consulter la liste des offres et de faire une proposition. Mais Sémirande, qui reconnaissait bien volontiers approcher le zéro pointé en matière de commerce, leur avait tout de même appris quelque chose. Un proverbe Navyborg disait : « Va voir par toi-même ». Il y avait un proverbe marchand qui disait à peu près la même chose, d’ailleurs.
La grande pharmacie était située dans la tour principale. Ils décidèrent de se rendre au fret, situé dans une tour annexe. Prendre la bulle n’était même pas nécessaire : il n’y avait que deux puits et un tube à passer. Khrys et Epstar se retrouvèrent bientôt dans la zone « fret ». Ils suivirent soigneusement la zone piétonne, passèrent devant un petit hangar d’où s’exhalaient de délicieuses odeurs d’épices, regardèrent partir un Classe I qui décolla à moins de 100 mètres d’où ils se trouvaient, passèrent sous le nez d’un Tracevide et pénétrèrent dans une petite halle présentée comme étant une « Bourse au fret ».
C’était assez surprenant. L’atmosphère était studieuse sans être trop stressée. Deux personnes prenaient un café dans un petit espace restauration. Juste à côté, une quinzaine d’enfants étaient sagement qui assis, qui endormis. Dans un coin de la pièce, plusieurs caisses étaient déposées. Elles étaient protégées par une barrière électronique de dissuasion, et un écriteau mentionnait C’est à vous ? Adressez-vous au Légiste de garde Mais plus surprenants étaient les bureaux des fonctionnaires. C’étaient de petites bulles découvertes, faisant office de mobilier en même temps de moyen de transport. Plusieurs, fermées et éteintes, étaient sagement alignées contre un mur ; mais on voyait bien qu’elles étaient affectées à une seule et même personne.
Pour l’heure, un petit incident attirait tous les regards.
Une grande jeune femme maigre était debout devant un des bureaux mobiles où une fonctionnaire l’écoutait d’un air attristé.
L’employée : « Mais mad … euh Cyclamen, ce n’est pas possible. Personne n’acceptera cela. D’ailleurs, vous n’y survivriez pas «
La femme « Mais un coin de soute pressurisée, on n’en demande pas plus. Je vous en prie »
« Mais si un commandant faisait cela, il se verrait immédiatement retirer sa licence de vol. Je suis désolée. Désolée » L’employée semblait même au bord des larmes.
La grande jeune femme commença à se tordre les mains, et se mit à regarder de droite et de gauche.
Que faites vous ? Vous prenez la queue ?
Par notre sainte patronne Rosalia Goutte de pluie, je jure d'assurer la libre circulation des Etres, leur sécurité et leur confort et de les amener à bon astroport fût-ce au péril de mon vaisseau ou de ma vie.