2007-05-15, 10:24 PM
… Size does matter,
Prenez le nombre de monde, multipliez par une population d’un milliard d’individus en moyenne, divisez par 10 % (on va dire que c’est la partie de la population rattachée à la guilde “armée") et vous obtenez... un paquet de soldats.
D’autre part prenez les dimensions de l’empire calculez le nombre d’années qu’il faut à un Lehouine pour se déplacer d’un coté à un autre …
On ne peut raisonner à une échelle terrestre moderne pour imaginer l’organisation d’un tel empire : on doit se plonger dans l’histoire pour trouver des équivalents (et encore) dans les grands empires (Turcs, Romains, Mongoles …).
On ne peut imaginer dans ces conditions un empire centralisé, uniforme, régit par une loi ou un règlement.
Une loi ou un règlement de principe … pourquoi pas. Mais le tout sous l’appréciation des gouvernements indigènes ou des représentants impériaux qui apprécieront la situation ponctuelle, les coutumes locales pour éditer des règlements adaptés.
Ainsi si on peut effectivement imaginer une échelle avec à une extrémité des mondes directement rattachés à l’autorité impériale régit par une loi unique et à l’autre extrémité des mondes sans loi ni loi si ce n’est celles des armes … Et entre les deux une infinité de situations possibles, d’exceptions, de cas d’espèce et de tolérances …
L’espace quant à lui peut effectivement donner lieu à une réglementation de principe unique, comme celle déterminant le nombre de fleurs de la mort. Mais même cette réglementation peut être appelée à être « aménagée » lorsque la situation l’exige.
Prenons un exemple : L’amiral Korbok a hérité de la XIIIème flotte d’intervention pour rétablir le commerce et un secteur galactique qui a été en proie pendant les vingt dernières années à la guerre civile et où, même une fois la paix revenue des anciens mercenaires se livrent aujourd’hui a des actes de piraterie spatiale.
Les 350 Navires composant sa flotte sur le papier ne sont plus en réalité que 200 en raison des avaries subies et des opérations de maintenance normales … A ce compte là il ne peut assurer sa tache et ce malgré les convois gardés qu’il organise, et un tableau de service des équipages digne d’un temps de guerre.
Il a « heureusement » la possibilité de délivrer des autorisations pour que les navires civils embarquent à leur bord des mercenaires patentés et de l’armement lourd permettant le cas échéant de repousser des abordages.
Les armes lourdes seront enfermées dans un coffre scellé et en cas d’usage on aura sacrément intérêt à se justifier. Les armes seront récupérées à la sortie du secteur de la XIIIème flotte obligatoirement.
Bref tout ça pour dire que si vous voulez vous amuser à créer un cadre rigide de règlements pour le centre de l’empire, pourquoi pas, mais gardez à l’esprit que de toute façon on n’y jouera jamais.
Par contre n’édictez pas de règles qui brideront les possibilités futures de développement de mondes, de civilisations, de situations et de scénarios de vos petits camarades.
L’Empire est vaste, il est multiple et toutes les routes ne mènent pas à Prima.
:wink:
Prenez le nombre de monde, multipliez par une population d’un milliard d’individus en moyenne, divisez par 10 % (on va dire que c’est la partie de la population rattachée à la guilde “armée") et vous obtenez... un paquet de soldats.
D’autre part prenez les dimensions de l’empire calculez le nombre d’années qu’il faut à un Lehouine pour se déplacer d’un coté à un autre …
On ne peut raisonner à une échelle terrestre moderne pour imaginer l’organisation d’un tel empire : on doit se plonger dans l’histoire pour trouver des équivalents (et encore) dans les grands empires (Turcs, Romains, Mongoles …).
On ne peut imaginer dans ces conditions un empire centralisé, uniforme, régit par une loi ou un règlement.
Une loi ou un règlement de principe … pourquoi pas. Mais le tout sous l’appréciation des gouvernements indigènes ou des représentants impériaux qui apprécieront la situation ponctuelle, les coutumes locales pour éditer des règlements adaptés.
Ainsi si on peut effectivement imaginer une échelle avec à une extrémité des mondes directement rattachés à l’autorité impériale régit par une loi unique et à l’autre extrémité des mondes sans loi ni loi si ce n’est celles des armes … Et entre les deux une infinité de situations possibles, d’exceptions, de cas d’espèce et de tolérances …
L’espace quant à lui peut effectivement donner lieu à une réglementation de principe unique, comme celle déterminant le nombre de fleurs de la mort. Mais même cette réglementation peut être appelée à être « aménagée » lorsque la situation l’exige.
Prenons un exemple : L’amiral Korbok a hérité de la XIIIème flotte d’intervention pour rétablir le commerce et un secteur galactique qui a été en proie pendant les vingt dernières années à la guerre civile et où, même une fois la paix revenue des anciens mercenaires se livrent aujourd’hui a des actes de piraterie spatiale.
Les 350 Navires composant sa flotte sur le papier ne sont plus en réalité que 200 en raison des avaries subies et des opérations de maintenance normales … A ce compte là il ne peut assurer sa tache et ce malgré les convois gardés qu’il organise, et un tableau de service des équipages digne d’un temps de guerre.
Il a « heureusement » la possibilité de délivrer des autorisations pour que les navires civils embarquent à leur bord des mercenaires patentés et de l’armement lourd permettant le cas échéant de repousser des abordages.
Les armes lourdes seront enfermées dans un coffre scellé et en cas d’usage on aura sacrément intérêt à se justifier. Les armes seront récupérées à la sortie du secteur de la XIIIème flotte obligatoirement.
Bref tout ça pour dire que si vous voulez vous amuser à créer un cadre rigide de règlements pour le centre de l’empire, pourquoi pas, mais gardez à l’esprit que de toute façon on n’y jouera jamais.
Par contre n’édictez pas de règles qui brideront les possibilités futures de développement de mondes, de civilisations, de situations et de scénarios de vos petits camarades.
L’Empire est vaste, il est multiple et toutes les routes ne mènent pas à Prima.
:wink:
Où je serai appelé, je n'entrerai que pour le bien des êtres. Je m'interdirai d'être une cause de blessure ou d'atteinte aux personnes, ainsi que tout entreprise contraire à l'éthique à l'égard des hommes, femmes et tout être doué de raison.