2007-05-04, 07:56 PM
Quelques courts instants plus tôt
Sémirande était donc adossée à la cloison, attendant la réponse de son patron, celle de M. Daykard, et s'apprètant à expliquer à M. Calata pourquoi son petit paradis allait bientôt devenir un enfer acceptable ; non sans lui avoir demandé si oui ou non il avait négocié en sous main avec l'excellente Prime Commandeur. Puis d'un coup, sans prévenir, elle s'était précipitée hors de la pièce, dont la porte s'était refermée sur elle, manquant d'écraser monsieur Daykard qui la suivait de près. Ailleurs dans le Méphisto, toutes les cloisons intérieures avaient fait de même, isolant tout un chacun dans la pièce où elle/il se trouvait.
De son plot vertébral et de sa voix, Sémi avait hurlé :
"Lano, Bala : la gomme. On y va. Daykard, utilisez votre passe pour grimper surveiller les bons samaritains' du Pacte, là-haut."
Elle courait. Et dans un phénomène de contraction temporel assez fréquent dans ce genre de situation, un flot de pensées lui avait traversé l'esprit.
- La première de ces pensées fut : Il faudra que je visionne les enregistrements de la salle de réunion. Les bobines de l'honorable Veddar Padesh Loö Lu et du père Calata doivent payer.
- La seconde pensée fut que ce serait certainement le dernier acte de ce bref commandement. Elle dit "adieu" à sa licence de vol, au pilotage qu'elle aimait tant, aux sensations du Triche Lumière, sans lesquelles elle ne pourrait vivre.
- Adieu aussi à sa carrière, à ces grades de capitaine et de commandant qu'elle convoitait en secret.
Tandis que Monsieur Bala aidé par Chubby avait laché les milliards de chevaux des deux Varlets, monsieur Lano avait effectué une manoeuvre de désarrimage programmée depuis longtemps. Les systèmes de maintien de vie "sol" généreusement prêtés par la fondation Maestrovitch s'étaient rapidement repliés, les sas obturés, et le Varlet avait pris de la vitesse.
Sémirande s'était ruée dans le siège "canonnier". Elle avait acitvé les deux lasers et lancé le préchauffage de la Fleur de la Mort ; en vue de la suite.
[Message à la Prime Commandeur Erakès - copies habituelles - images jointes]
"Dame Erakès, les agissements de vos hommes sont inqualifiables. C'est un Casus Belli. J'utilise donc mon droit imprescriptible à défendre mes passagers. Terminé."
Trapanelle 1 n'avait pas perdu son temps. Elle avait soigneusement relevé les positions des divers protagonistes, et retransmis les actes de chacun d'eux.
Commando 1 : à trois mètres environ de Sonja, six de M. Jdryk'll.
Commandos 2 et 3 : agrippés à "Sonja". Trop près.
Commandos 4 et 5 : occupés à molester la jeune femme est les deux enfants. Trop près.
Bien, ce serait donc le 1. Parce qu'il ne fallait pas déconner. Ces types étaient des tueurs. S'arrêter au-dessus d'eux en leur disant "Ne bougez pas ou je tire ... ne ferait que leur donner du temps pour réagir ; vraisemblablement en activant leur camouflage optique et en se collant à leurs boucliers humains.
D'un coup, la métamorphose s'était accomplie. La gentille jeune fille un peu casse-pieds, un peu soupe au lait, qui avait quitté sa Guilde parce qu'elle ne voulait plus tuer personne avait ... pfuittt : disparue ! A la place, un visage dur, un sourire mauvais, un regard froid et calculateur. Une machine à tuer avait fait surface, qui avait soigneusement calculé la puissance des faisceaux. Et quand le Méphisto était arrivé au-dessus de la scène, sans coup de semonce aucun, les deux lasers lourds avaient craché leur venin lumineux sur le "sergent". Des engins prévus pour trouer des coques d'astronef à des dizaines de kilomètres s'étaient concentré sur un seul petit être de chair et de sang situé à, quoi ? 100 mètres ...
Retour au présent
La voix de Sémirande s'éleve au-dessus de la Plaine.
"Unique avertissement. Lachez vos otages ou je flambe ces trois-là"
Et un des canons laser, divergé pour qu'une peau non-protégée n'en ressente que la chaleur, illumine un très bref instant le groupe Sonja - Commando 2 - Commando 3.
Un pilote de chasse ne vit pas vieux s'il ne combine pas les qualités d'un as du joystick et d'un bon joueur d'échecs. Sémi n'avait pas été trop mauvaise. Elle reporte une partie de son attention sur le Trident. Qu'allait-il faire ? Envoyer des bulles de combat ? Avait-il des chasseurs ? Descendrait-il dans l'atmosphère ? Par ailleurs, n'y avait-il pas d'autres soldats embusqués dans les fleurs ?
Voilà ce que je fais ...
Sémirande était donc adossée à la cloison, attendant la réponse de son patron, celle de M. Daykard, et s'apprètant à expliquer à M. Calata pourquoi son petit paradis allait bientôt devenir un enfer acceptable ; non sans lui avoir demandé si oui ou non il avait négocié en sous main avec l'excellente Prime Commandeur. Puis d'un coup, sans prévenir, elle s'était précipitée hors de la pièce, dont la porte s'était refermée sur elle, manquant d'écraser monsieur Daykard qui la suivait de près. Ailleurs dans le Méphisto, toutes les cloisons intérieures avaient fait de même, isolant tout un chacun dans la pièce où elle/il se trouvait.
De son plot vertébral et de sa voix, Sémi avait hurlé :
"Lano, Bala : la gomme. On y va. Daykard, utilisez votre passe pour grimper surveiller les bons samaritains' du Pacte, là-haut."
Elle courait. Et dans un phénomène de contraction temporel assez fréquent dans ce genre de situation, un flot de pensées lui avait traversé l'esprit.
- La première de ces pensées fut : Il faudra que je visionne les enregistrements de la salle de réunion. Les bobines de l'honorable Veddar Padesh Loö Lu et du père Calata doivent payer.
- La seconde pensée fut que ce serait certainement le dernier acte de ce bref commandement. Elle dit "adieu" à sa licence de vol, au pilotage qu'elle aimait tant, aux sensations du Triche Lumière, sans lesquelles elle ne pourrait vivre.
- Adieu aussi à sa carrière, à ces grades de capitaine et de commandant qu'elle convoitait en secret.
Tandis que Monsieur Bala aidé par Chubby avait laché les milliards de chevaux des deux Varlets, monsieur Lano avait effectué une manoeuvre de désarrimage programmée depuis longtemps. Les systèmes de maintien de vie "sol" généreusement prêtés par la fondation Maestrovitch s'étaient rapidement repliés, les sas obturés, et le Varlet avait pris de la vitesse.
Sémirande s'était ruée dans le siège "canonnier". Elle avait acitvé les deux lasers et lancé le préchauffage de la Fleur de la Mort ; en vue de la suite.
[Message à la Prime Commandeur Erakès - copies habituelles - images jointes]
"Dame Erakès, les agissements de vos hommes sont inqualifiables. C'est un Casus Belli. J'utilise donc mon droit imprescriptible à défendre mes passagers. Terminé."
Trapanelle 1 n'avait pas perdu son temps. Elle avait soigneusement relevé les positions des divers protagonistes, et retransmis les actes de chacun d'eux.
Commando 1 : à trois mètres environ de Sonja, six de M. Jdryk'll.
Commandos 2 et 3 : agrippés à "Sonja". Trop près.
Commandos 4 et 5 : occupés à molester la jeune femme est les deux enfants. Trop près.
Bien, ce serait donc le 1. Parce qu'il ne fallait pas déconner. Ces types étaient des tueurs. S'arrêter au-dessus d'eux en leur disant "Ne bougez pas ou je tire ... ne ferait que leur donner du temps pour réagir ; vraisemblablement en activant leur camouflage optique et en se collant à leurs boucliers humains.
D'un coup, la métamorphose s'était accomplie. La gentille jeune fille un peu casse-pieds, un peu soupe au lait, qui avait quitté sa Guilde parce qu'elle ne voulait plus tuer personne avait ... pfuittt : disparue ! A la place, un visage dur, un sourire mauvais, un regard froid et calculateur. Une machine à tuer avait fait surface, qui avait soigneusement calculé la puissance des faisceaux. Et quand le Méphisto était arrivé au-dessus de la scène, sans coup de semonce aucun, les deux lasers lourds avaient craché leur venin lumineux sur le "sergent". Des engins prévus pour trouer des coques d'astronef à des dizaines de kilomètres s'étaient concentré sur un seul petit être de chair et de sang situé à, quoi ? 100 mètres ...
Retour au présent
La voix de Sémirande s'éleve au-dessus de la Plaine.
"Unique avertissement. Lachez vos otages ou je flambe ces trois-là"
Et un des canons laser, divergé pour qu'une peau non-protégée n'en ressente que la chaleur, illumine un très bref instant le groupe Sonja - Commando 2 - Commando 3.
Un pilote de chasse ne vit pas vieux s'il ne combine pas les qualités d'un as du joystick et d'un bon joueur d'échecs. Sémi n'avait pas été trop mauvaise. Elle reporte une partie de son attention sur le Trident. Qu'allait-il faire ? Envoyer des bulles de combat ? Avait-il des chasseurs ? Descendrait-il dans l'atmosphère ? Par ailleurs, n'y avait-il pas d'autres soldats embusqués dans les fleurs ?
Voilà ce que je fais ...
Par notre sainte patronne Rosalia Goutte de pluie, je jure d'assurer la libre circulation des Etres, leur sécurité et leur confort et de les amener à bon astroport fût-ce au péril de mon vaisseau ou de ma vie.