2007-03-01, 04:52 PM
Pardang est installé sur une chaise qui semble bien fragile face à sa corpulence. D'autant que le jeune Malachite se tient littéralement effondré sur son siège. Cela ne va visiblement pas fort et tout porte à croire qu'il a passé les dernières heures à pleurer.
Il ne faut pas oublier qu'il s'agit là d'un jeune individu, soumis à des faits très exceptionnels mais aussi à un traitement qui, s'il n'a rien d'inhumain, peut être perçu comme très intimidant : réclusion en cabine, isolement, interrogatoire...
Aux premières questions de Daykhard, le Malachite ne répond d'abord rien. Puis il s'effondre en larmes à nouveau. Visiblement, il a quelque chose à dire, sans doute à se reprocher mais cela ne veut pas sortir.
Grâce à l'aide de Khrys, le jeune individu reprend petit à petit sa contenance et là, tout sort d'un coup :
"Ne cherchez plus... c'est moi.
C'est moi qui ai frappé Mademoiselle Badlam. Ooh, je vous prie de me croire, je ne voulais pas lui faire tant de mal ! Je suis complètement désolé de ce qui lui arrive.
Quand nous avons été mis à l'écart avec ma soeur, Sonja et donc Mademoiselle Badlam, j'ai pensé que c'était une chance pour nous de nous sauver de cet environnement hostile : les envoyés du Pacte, la future arrivée des secours impériaux... je... je pensais nous mettre tous à l'abri le temps nécessaire et, une fois le grabuge passé, refaire surface.
Mais Mademoiselle Badlam ne voulait rien savoir. Et même : elle m'a ri au nez quand j'ai voulu lui expliquer mon plan. Alors, j'ai décidé de me passer de son autorisation. J'avais peur qu'elle vous prévienne ou qu'elle nous empêche de partir alors j'ai saisi un outil que j'ai trouvé dans le hangar et j'ai profité de la distraction de Mademoiselle Badlam pour l'assommer. Enfin... pour essayer de l'assommer.
Là, Bendalala a pris peur et n'a plus voulu me suivre. alors je l'ai laissée là en lui disant de se taire. J'ai pris Sonja par la main. Elle s'est laissée faire.
Nous sommes sortis du hangar, j'ai avisé les deux bestioles et nous avons tracé tout droit, le plus loin possible.
Au petit jour, nous nous sommes arrêtés pour nous reposer un peu.
En plus, je... enfin... j'ai eu des remords, quoi... et puis j'étais un peu déprimé : je voyais bien que nous allions échouer à nous cacher sur cette planète toute lisse.
C'est là où on a vu les espèces de papillons surgir de l'horizon et se mettre à danser tout autour de nous pendant plusieurs minutes.
C'est alors que Sonja s'est mise à parler et qu'elle m'a dit son nom.
Je lui ai un peu expliqué ce qui s'était passé pour elle car elle n'avait plus de souvenir précis des dernières heures de sa vie.
Nous avons convenu tous les deux qu'il fallait mieux attendre les secours. Je crois qu'elle voulait retrouver ses camarades, en fait.
Elle était très sereine. Très calme.
Moi j'ai... je sais pas... enfin, je ne sais surtout pas pourquoi... mais je sais que j'ai peur."
Il se remet à sangloter.
Après quelques mots de réconfort distribués par Khrys, après surtout l'avoir rassuré sur l'état de Ariana, ce qui le calma un peu, les deux enquêteurs quittèrent la cabine pour se diriger, sans échanger un mot, vers celle de la soeur de Pardang. Sans avoir à se parler, ils étaient en effet tous deux pressés de confirmer ou non la version de Pardang.
La jeune Malachite accueillit les deux humains avec un sourire un peu forcé. Dans un premier temps, elle tenta de faire passer la version du choc traumatique : je ne me souviens de rien, je n'ai rien vu, je ne sais rien.
Mais, mise devant le fait accompli des révélations de son frère, elle confirma le tout de quelques mots puis, à son tour, s'effondra en larmes.
Il ne faut pas oublier qu'il s'agit là d'un jeune individu, soumis à des faits très exceptionnels mais aussi à un traitement qui, s'il n'a rien d'inhumain, peut être perçu comme très intimidant : réclusion en cabine, isolement, interrogatoire...
Aux premières questions de Daykhard, le Malachite ne répond d'abord rien. Puis il s'effondre en larmes à nouveau. Visiblement, il a quelque chose à dire, sans doute à se reprocher mais cela ne veut pas sortir.
Grâce à l'aide de Khrys, le jeune individu reprend petit à petit sa contenance et là, tout sort d'un coup :
"Ne cherchez plus... c'est moi.
C'est moi qui ai frappé Mademoiselle Badlam. Ooh, je vous prie de me croire, je ne voulais pas lui faire tant de mal ! Je suis complètement désolé de ce qui lui arrive.
Quand nous avons été mis à l'écart avec ma soeur, Sonja et donc Mademoiselle Badlam, j'ai pensé que c'était une chance pour nous de nous sauver de cet environnement hostile : les envoyés du Pacte, la future arrivée des secours impériaux... je... je pensais nous mettre tous à l'abri le temps nécessaire et, une fois le grabuge passé, refaire surface.
Mais Mademoiselle Badlam ne voulait rien savoir. Et même : elle m'a ri au nez quand j'ai voulu lui expliquer mon plan. Alors, j'ai décidé de me passer de son autorisation. J'avais peur qu'elle vous prévienne ou qu'elle nous empêche de partir alors j'ai saisi un outil que j'ai trouvé dans le hangar et j'ai profité de la distraction de Mademoiselle Badlam pour l'assommer. Enfin... pour essayer de l'assommer.
Là, Bendalala a pris peur et n'a plus voulu me suivre. alors je l'ai laissée là en lui disant de se taire. J'ai pris Sonja par la main. Elle s'est laissée faire.
Nous sommes sortis du hangar, j'ai avisé les deux bestioles et nous avons tracé tout droit, le plus loin possible.
Au petit jour, nous nous sommes arrêtés pour nous reposer un peu.
En plus, je... enfin... j'ai eu des remords, quoi... et puis j'étais un peu déprimé : je voyais bien que nous allions échouer à nous cacher sur cette planète toute lisse.
C'est là où on a vu les espèces de papillons surgir de l'horizon et se mettre à danser tout autour de nous pendant plusieurs minutes.
C'est alors que Sonja s'est mise à parler et qu'elle m'a dit son nom.
Je lui ai un peu expliqué ce qui s'était passé pour elle car elle n'avait plus de souvenir précis des dernières heures de sa vie.
Nous avons convenu tous les deux qu'il fallait mieux attendre les secours. Je crois qu'elle voulait retrouver ses camarades, en fait.
Elle était très sereine. Très calme.
Moi j'ai... je sais pas... enfin, je ne sais surtout pas pourquoi... mais je sais que j'ai peur."
Il se remet à sangloter.
Après quelques mots de réconfort distribués par Khrys, après surtout l'avoir rassuré sur l'état de Ariana, ce qui le calma un peu, les deux enquêteurs quittèrent la cabine pour se diriger, sans échanger un mot, vers celle de la soeur de Pardang. Sans avoir à se parler, ils étaient en effet tous deux pressés de confirmer ou non la version de Pardang.
La jeune Malachite accueillit les deux humains avec un sourire un peu forcé. Dans un premier temps, elle tenta de faire passer la version du choc traumatique : je ne me souviens de rien, je n'ai rien vu, je ne sais rien.
Mais, mise devant le fait accompli des révélations de son frère, elle confirma le tout de quelques mots puis, à son tour, s'effondra en larmes.