2007-02-28, 10:06 AM
Avec un peu de déception il entendit le couperet technologique tomber sur son espoir d’arriver à lier le Trident à l’agression qu’avait subie le Zion … dans son for intérieur il était prés à parier qu’au moment où ils parlaient ce dernier n’était plus que fragments flottant dans le vide de l’espace. Fragments qui seraient inutiles à une commission d’enquête ultérieure.
Comme nous sommes en « attente » avec votre permission je vais retransmettre ces éléments d’identification et comptables à votre commissaire de bord : peut être lui sera-t-il possible de trouver quelque chose … même si ça ne me semble pas forcément prudent, mais j’y reviendrais après.
Ayant noté la réaction physique de Sémirande il se concentra un instant sur le fond de sa tasse. Elle semblait prendre cette histoire de spire, au-delà de l’énormité que cela représentait, très personnellement. Un traumatisme sous jacent peut-être ? Un de ses proches aurait-il été touché par la même chose ? Simple conscience professionnelle qui faisait des Navyborgs les gardiens autoproclamés du Triche lumière ? Un appel inconscient à l’aide vers lui pour qu’il la rassure ?
Il fit avala une gorgée et fit claquer sa langue en silence : décidément il n’aurait pas dut faire l’impasse sur les cours de psychologie, ni se reposer intégralement sur ses collègues …
J’ai l’impression que vous voyez en Sonja un mort vivant revenu de la tombe et en Parpang son docteur Frankenstein … peut être. Mais ne laissez pas vos craintes ou vos expériences passées étouffer votre regard sur ces gens. Il est possible que ce soient de formidables acteurs nous cachant un terrible secret. Mais c’est un peu trop théâtral à mon goût.
Si cela peut vous réconforter je vous citerais le Khayam :
Contente-toi de savoir que tout est mystère :
la création du monde et la tienne,
la destinée du monde et la tienne.
Souris à ces mystères comme à un danger que tu mépriserais.
En ce qui concerne l’agression via la télékinésie de Mademoiselle Badlam, je suis dubitatif : nous n’avons pas trouvé l’objet manipulé à proximité. On aurait put le faire disparaître mais ça serait un peu tiré par les cheveux. Si on avait projeté Mademoiselle Badlam, elle aurait eu d’autres blessures par exemple liées à sa chute. Votre hypothèse n’est pas totalement impossible, mais j’ai un peu de mal à la trouver crédible. J’irais faire un tour dans la journée à proximité de l’entrepôt pour voir si je trouve d’autres traces et essayer de lever ce doute.
Quant à aller interroger les deux jeunes, je crois que vous avez déjà chargé monsieur Daykard de mener enquête : je ne voudrais pas interférer dans celle-ci.
//HJDR : et super cureton il veut pas jouer à la place de ses petits camarades//
Je pense aller leur faire une visite de courtoisie avec votre permission et m’enquérir de leur état mental et de santé.
Sur notre relation entre nous et le Trident et au-delà le pacte d’airain je suis inquiet :
Primo j’ai la conviction intuitive qu’ils sont à l’origine de l’agression du Zion. Pourquoi ? Erreur, volonté d’arrêter des fuyards, contrôle de routine qui tourne mal ? Tant que l’on n’en saura pas plus sur l’origine du Zion on ne pourra faire aucun scénario crédible.
Secundo leur « aide » est plus que suspecte : chercheraient-ils quelqu’un ? Veulent-ils rattraper en douce leur erreur ? S’assurer qu’aucune de leur victime ne parlera ? Cheval de Troie ? S’assurer que nous n’en savons pas trop ? Tout ça à la fois ?
Dans ce dernier cas toute transmission à l’extérieur avec des informations venant des logs du Zion risque de les pousser à une solution violente et définitive. Même chose si nous leur laissons entrevoir que nous en savons trop. Le « trop » étant une frontière très floue pour nous, nous n’avons pas intérêt à pousser le bouchon trop loin.
Tertio pourquoi ne passent-ils pas directement à cette solution ? Peut être parce que ça ferait tache dans leur relation avec l’empire et avec l’armée impériale avec laquelle ils semblent se rapprocher si j’ai bien compris …
C’est à vous de trancher sur le risque que nous devons prendre : nous sommes actuellement sur le fil du rasoir.
Quand les secours arrivent-ils ?
Comme nous sommes en « attente » avec votre permission je vais retransmettre ces éléments d’identification et comptables à votre commissaire de bord : peut être lui sera-t-il possible de trouver quelque chose … même si ça ne me semble pas forcément prudent, mais j’y reviendrais après.
Ayant noté la réaction physique de Sémirande il se concentra un instant sur le fond de sa tasse. Elle semblait prendre cette histoire de spire, au-delà de l’énormité que cela représentait, très personnellement. Un traumatisme sous jacent peut-être ? Un de ses proches aurait-il été touché par la même chose ? Simple conscience professionnelle qui faisait des Navyborgs les gardiens autoproclamés du Triche lumière ? Un appel inconscient à l’aide vers lui pour qu’il la rassure ?
Il fit avala une gorgée et fit claquer sa langue en silence : décidément il n’aurait pas dut faire l’impasse sur les cours de psychologie, ni se reposer intégralement sur ses collègues …
J’ai l’impression que vous voyez en Sonja un mort vivant revenu de la tombe et en Parpang son docteur Frankenstein … peut être. Mais ne laissez pas vos craintes ou vos expériences passées étouffer votre regard sur ces gens. Il est possible que ce soient de formidables acteurs nous cachant un terrible secret. Mais c’est un peu trop théâtral à mon goût.
Si cela peut vous réconforter je vous citerais le Khayam :
Contente-toi de savoir que tout est mystère :
la création du monde et la tienne,
la destinée du monde et la tienne.
Souris à ces mystères comme à un danger que tu mépriserais.
En ce qui concerne l’agression via la télékinésie de Mademoiselle Badlam, je suis dubitatif : nous n’avons pas trouvé l’objet manipulé à proximité. On aurait put le faire disparaître mais ça serait un peu tiré par les cheveux. Si on avait projeté Mademoiselle Badlam, elle aurait eu d’autres blessures par exemple liées à sa chute. Votre hypothèse n’est pas totalement impossible, mais j’ai un peu de mal à la trouver crédible. J’irais faire un tour dans la journée à proximité de l’entrepôt pour voir si je trouve d’autres traces et essayer de lever ce doute.
Quant à aller interroger les deux jeunes, je crois que vous avez déjà chargé monsieur Daykard de mener enquête : je ne voudrais pas interférer dans celle-ci.
//HJDR : et super cureton il veut pas jouer à la place de ses petits camarades//
Je pense aller leur faire une visite de courtoisie avec votre permission et m’enquérir de leur état mental et de santé.
Sur notre relation entre nous et le Trident et au-delà le pacte d’airain je suis inquiet :
Primo j’ai la conviction intuitive qu’ils sont à l’origine de l’agression du Zion. Pourquoi ? Erreur, volonté d’arrêter des fuyards, contrôle de routine qui tourne mal ? Tant que l’on n’en saura pas plus sur l’origine du Zion on ne pourra faire aucun scénario crédible.
Secundo leur « aide » est plus que suspecte : chercheraient-ils quelqu’un ? Veulent-ils rattraper en douce leur erreur ? S’assurer qu’aucune de leur victime ne parlera ? Cheval de Troie ? S’assurer que nous n’en savons pas trop ? Tout ça à la fois ?
Dans ce dernier cas toute transmission à l’extérieur avec des informations venant des logs du Zion risque de les pousser à une solution violente et définitive. Même chose si nous leur laissons entrevoir que nous en savons trop. Le « trop » étant une frontière très floue pour nous, nous n’avons pas intérêt à pousser le bouchon trop loin.
Tertio pourquoi ne passent-ils pas directement à cette solution ? Peut être parce que ça ferait tache dans leur relation avec l’empire et avec l’armée impériale avec laquelle ils semblent se rapprocher si j’ai bien compris …
C’est à vous de trancher sur le risque que nous devons prendre : nous sommes actuellement sur le fil du rasoir.
Quand les secours arrivent-ils ?
Où je serai appelé, je n'entrerai que pour le bien des êtres. Je m'interdirai d'être une cause de blessure ou d'atteinte aux personnes, ainsi que tout entreprise contraire à l'éthique à l'égard des hommes, femmes et tout être doué de raison.