Logimecs

[SPQR]

J'avais proposé ...mec car c'etait dans la continuité d'EG avec les navymec, logimec, formec...

J'aimais bien aussi jusqu'à ce que je découvre le terme de gynoïde sur Wikipédia (et je comprend maintenant aussi pourquoi dans GITS Innocence ils parlaient de gynoïdes).

Mais je les ai fait un peu différents des X-mecs qu'on utilisent comme des outils alors que les androgynochoses sont un peu plus autonomes et interactives même si j'ai mis pas mal de limitations.

LA CREATION D’UN HUMANOBOT

Conséquence de la catastrophe sociale provoquée par l’existence des IAs et des robots humanoïdes, la reproduction de la forme humaine pour les robots, redevenus de simples outils, fût interdite pendant longtemps. Cependant la Hanse des Marchands fit un lobbying auprès des différents empereurs pour autoriser la fabrication d’un nouveau type de robot mieux adapté aux relations avec ses clients. En effet, les robots contemporains étaient limités dans leur compréhension des désirs des êtres vivants. Quelque soit leur niveau de circuit logique, ils ne pouvaient que comprendre des ordres clairement et rationnellement formulés et étaient incapables de comprendre les demandes contenant des connotations émotionnelles et d’y répondre convenablement. Un logimec réparateur peut vous répondre «données insuffisantes». Un robot dédié à l’accueil des clients ne le peut pas. Pendant des siècles, cette question divisait régulièrement les membres du Conseil Suprême, jusqu’à ce que Sa Majesté Aghnar le Premier décide de trancher définitivement la question. Par l’Ordonnance impériale d’exception de 9348, l’empereur accorda son autorisation pour la fabrication et la vente d’humanobots qui seraient cependant limités en capacité comme d’aspect. L’autorisation de vente dans tout l’empire fût accordée après que l’évaluation des humanobots sur une planète test se soit avérée concluante et sans danger pour la sécurité impériale.

Les humanobots sont disponibles sous deux formes. Les androbots possèdent l’apparence masculine et les gynobots l’apparence féminine. Ces deux termes sont peu usités à part en usine. Ils reçoivent habituellement une désignation plus en accord avec leur fonction. Par exemple, les gynobots utilisés pour l’accueil des clients sont appelés hôtesses robots. Malgré une apparence proche de celle des êtres humains, certains de leurs attributs les rendent immédiatement identifiables comme robot. Leur forme humanoïde est incomplète et leur possibilité de déplacement limité. Les humanobots sont également restreints à un seul talent parmi une très petite liste de logipacks disponibles, les rendant outrancièrement spécialisés. Ils ne peuvent pas non plus accéder directement aux Toiles, ils doivent le faire à partir d’un terminal. Autre modification dérivée des tabous impériaux concernant les robots humanoïdes, une «quatrième loi» de la robotique a été insérée dans leur cerveau positronique qui leur interdit d’être utilisé comme jouet sexuel. Enfin, tous les humanobots parlent uniquement l’univerlan, le logipack Langage ET leur est interdit afin d’empêcher qu’ils puissent être considérés comme des êtres vivants par des exo-tiques.

Toutes ces exigences ont été imposées par le pouvoir impérial pour que ces robots soient jugés inférieurs par les citoyens. Toutefois, les humanobots reçoivent tous un circuit logique adapté aux relations avec les êtres vivants grâce à l’ajout de nouveaux sous-programmes : capacité d’identification des êtres vivants, communication conviviale, interactivité étendue, lecture de la communication non-verbale du visage. Ce sont principalement ces caractéristiques qui les différencient des unités mécanoïdes (logimec, navymec, formec) considérés comme de simples outils intelligents.