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Incident nocturne
Au moins elle avait parfaitement compris que c’était une menace ; Oui très chère commandante pensa-t-il, je me chargerais moi même de vous traîner devant un tribunal si vous faites le moindre mal à ces gens. Et je vais vous faire rentrer dans la gorge vos insinuations jusqu’à ce vous vous étouffiez avec …

Non l’incident n’est pas clos : ne vous défilez pas quand ça vous arrange.

Je ne doute pas que votre autodoc puisse extraire un fœtus
//encore que dans les règles ce ne soit pas le cas//, mais je vais me répéter : qu’est ce que vous faites des fœtus non viables ? Vous avez le matériel médical hautement spécialisé que sont des réplicateurs utérins à bord ? En tout cas il n’y en a pas sur la base.

En ce qui concerne cet effacement mémoriel cela n’a à ma connaissance jamais été tenté parce que c’est ILLEGAL : c’est une crime, un viol de conscience qu’aucun prêtre digne de ce nom ne se permettrait de faire. Mais un adepte d’une secte, poussé par ce qu’il croit juste, qui sait ?


Il songea brièvement que s’il savait comment s’y prendre il n’hésiterait pas, saepens ou pas.

Je ne permettrais pas d’avoir des avis sur votre manière de piloter votre navire, alors foutez moi la paix en ce qui concerne le domaine médical ou montrez moi vos diplômes et justifiez de votre expérience dans le domaine.

Vous voyez dans ces gens des abrutis, je vous cite, qui ont assassinés une spire. J’y vois des gens désespérés qui entre une mort certaine ont joué une chance infime de survie et ont perdu.

Si vous avez des reproches à déverser sur quelqu’un prenez-vous en à ceux qui les ont poussé à faire çà, sur ceux qui sont responsables de votre situation merdique actuelle.

Pas à moi et pas à eux.

Même si ce sont des mourants, des légumes, si il n’y a plus aucun espoir, ce sont des êtres pensants, sensibles qu’il faut accompagner dignement jusqu’à leur dernier souffle.

Vous me reprochez de vous manquer de respect … (coup d’œil à Casey) vous êtes responsable de vos hommes d’équipage et de leur manières d’être et de leurs discours à votre bord non ? De vos décisions comme celle de descendre à terre Sonja, mademoiselle Badlam et les malachites ?

Vous assumez ou vous trouvez quelqu’un d’autre à blâmer ?

Quel genre de prêtre je suis ? Le genre qui est lié par des serments plus anciens que votre guilde, le genre qui se contente pas de protestation de principe quand on s’attaque aux êtres ou à leur liberté, le genre qui passe derrière tous les militaires et autres abrutis aux yeux en boule de loto, pour enterrer les cadavres ou pour soigner les blessés quand leur plan parfait a foiré …

Quant à vos accusations a demi voilée de viol de conscience, si vous le pensez sérieusement dénoncez moi à la psi-pol, sinon vous savez ce que vous pouvez en faire de vos insinuations.

Vous voulez que je vous passe la brosse à reluire ? Ne comptez pas sur moi.

Je respecte les actes, pas les uniformes, pas même la fonction. Vous traitez Papang et Sonja en criminels … ce que vous semez, vous le récolterez.

Au lieu de les boucler vous feriez mieux de les aider à s’élever, les mettre certes sous surveillance, mais aussi avoir un entretien avec eux en leur montrant un peu de considération et d’amour.

La vie est une chance, la mort n’apporte aucune réponse, seulement l’oubli aveugle.


A moitié étouffé par sa crise de colère il finit par s’interrompre. Il se sentait fatigué et las : il puait le lama, venait de se taper 72 heures avec 5 heures de sommeil, avait sur les bras des gens pour lesquels il n’y avait aucun espoir et il devait en plus se taper un demi psychopathe, une ex-militaire qui le prenait de haut et le considérait comme son ennemi personnel, un vaisseau armé qui croisait au dessus d’eux prêt à intervenir s’ils faisaient mine d’en savoir trop.

Il hésita un instant : est-ce la fatigue et le stress qui parlait ? Etait-il trop dur avec leur commandant visiblement dépassé par les évènements et au bout du rouleau ?

Basta : au fond de lui il savait qu’il avait raison. Qui parlerait pour les sans voix, pour les victimes, pour les prisonniers, pour ceux qui n’ont même pas d’espoir, si ce n’était lui.
Où je serai appelé, je n'entrerai que pour le bien des êtres. Je m'interdirai d'être une cause de blessure ou d'atteinte aux personnes, ainsi que tout entreprise contraire à l'éthique à l'égard des hommes, femmes et tout être doué de raison.
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