2006-12-11, 04:20 PM
VIENNE (Reuters) - Chapok déploie lentement son bras pour proposer un gin orange à une jeune visiteuse qui saisit le verre et murmure un "merci" au robot à cocktails.
"Le courant passe bien, les clients parlent vraiment à mon robot", se réjouit David Calkins, professeur de robotique à l'université de Californie. "C'est fantastique, exactement ce que j'espérais."
Chapok fait partie de la trentaine de robots présentés au salon Roboexotica de Vienne, où sont exposées chaque année des machines conçues de façon artisanale et liées à l'activité d'un bar. Leurs compétences sont notamment testées en matière de préparation de cocktails, de service et de conversation.
"Tout est dans le style, l'atmosphère et la personnalité du robot", a expliqué Magnus Wurzer.
"Les robots ne doivent pas se comporter comme s'ils étaient dans une usine, ils doivent être cultivés et raffinés".
En 1999, Wurzer, un artiste de 36 ans passionné par les robots, a participé à la création de ce salon annuel (www.roboexotica.com), consacré chaque année aux robots à cocktails.
Leur objectif n'est pas de mettre au point des robots commercialisables ou des gadgets humanoïdes, mais de créer des machines dotées de personnalité et de charme.
Parmi les favoris de Wurzer datant d'éditions précédentes, un robot qui subtilisait les verres des badauds ou encore un autre qui offrait d'allumer les cigarettes des visiteurs mais finissait par les fumer lui-même.
Relié à une rangée de bouteilles à partir desquelles il réalise ses breuvages, Chapok est connecté à un ordinateur qui lui fournit une répartie de salle de bar peu subtile.
"Eh, chérie, êtes-vous déjà sortie avec un robot?", demande-t-il aux clientes. Ou s'adressant à la gent masculine: "C'est ce que tu veux? Commande-toi une boisson d'homme, fillette!"
Rires et regards stupéfaits des visiteurs. "Une des raisons pour lesquels les gens vont dans un bar c'est pour discuter", explique Calkins.
"Et si un robot vous parle et vous insulte ... vous pouvez être certain que vous ne l'oublierez pas.
"Evidemment j'aurais pu construire un robot capable de repasser des chemises et cela serait aussi difficile. Mais avoir un robot à cocktails est beaucoup plus amusant".
Un peu plus loin, Robert Martin exhibe Robomoji, occupé à mixer la boisson favorite de son créateur, un mojito, cocktail à base de rhum, de citron vert et de menthe.
"J'aime vraiment développer mon robot, je travaille dessus depuis quatre ans et chaque année je vais un peu plus loin", a déclaré ce technicien allemand de 32 ans.
"Le courant passe bien, les clients parlent vraiment à mon robot", se réjouit David Calkins, professeur de robotique à l'université de Californie. "C'est fantastique, exactement ce que j'espérais."
Chapok fait partie de la trentaine de robots présentés au salon Roboexotica de Vienne, où sont exposées chaque année des machines conçues de façon artisanale et liées à l'activité d'un bar. Leurs compétences sont notamment testées en matière de préparation de cocktails, de service et de conversation.
"Tout est dans le style, l'atmosphère et la personnalité du robot", a expliqué Magnus Wurzer.
"Les robots ne doivent pas se comporter comme s'ils étaient dans une usine, ils doivent être cultivés et raffinés".
En 1999, Wurzer, un artiste de 36 ans passionné par les robots, a participé à la création de ce salon annuel (www.roboexotica.com), consacré chaque année aux robots à cocktails.
Leur objectif n'est pas de mettre au point des robots commercialisables ou des gadgets humanoïdes, mais de créer des machines dotées de personnalité et de charme.
Parmi les favoris de Wurzer datant d'éditions précédentes, un robot qui subtilisait les verres des badauds ou encore un autre qui offrait d'allumer les cigarettes des visiteurs mais finissait par les fumer lui-même.
Relié à une rangée de bouteilles à partir desquelles il réalise ses breuvages, Chapok est connecté à un ordinateur qui lui fournit une répartie de salle de bar peu subtile.
"Eh, chérie, êtes-vous déjà sortie avec un robot?", demande-t-il aux clientes. Ou s'adressant à la gent masculine: "C'est ce que tu veux? Commande-toi une boisson d'homme, fillette!"
Rires et regards stupéfaits des visiteurs. "Une des raisons pour lesquels les gens vont dans un bar c'est pour discuter", explique Calkins.
"Et si un robot vous parle et vous insulte ... vous pouvez être certain que vous ne l'oublierez pas.
"Evidemment j'aurais pu construire un robot capable de repasser des chemises et cela serait aussi difficile. Mais avoir un robot à cocktails est beaucoup plus amusant".
Un peu plus loin, Robert Martin exhibe Robomoji, occupé à mixer la boisson favorite de son créateur, un mojito, cocktail à base de rhum, de citron vert et de menthe.
"J'aime vraiment développer mon robot, je travaille dessus depuis quatre ans et chaque année je vais un peu plus loin", a déclaré ce technicien allemand de 32 ans.
Où je serai appelé, je n'entrerai que pour le bien des êtres. Je m'interdirai d'être une cause de blessure ou d'atteinte aux personnes, ainsi que tout entreprise contraire à l'éthique à l'égard des hommes, femmes et tout être doué de raison.