2011-08-13, 07:43 AM
L’amiral Mallory acquiesça, il était temps de passer à la suite de la réunion.
Les deux heures qui suivirent furent tendues : il s’affrontait autour de la table des intérêts, des objectifs, des moyens très différents.
L’Empire disposait d’une puissance militaire importante et immédiatement disponible, notamment grâce à leur deux lehouines. Mais visiblement les militaires impériaux rechignaient à séparer la flotte, ce qui en définitive rendait cette force peu mobile, obligée de se calquer sur la vitesse de ses lents géants.
Les toliens quant à eux arrivaient, mais n’étaient pas encore là. Leurs forces de défense ne comportait pas de lehouine, mais se limitait à trois portes chasseurs de classe V et une centaine de navires de classe 1 à 4. Une force d’appoint, assez rapide, mais qui ne serait au contact des vaisseaux noir que dans 16 heures.
Tortuga ne mettrait pas de force militaire à leurs dispositions, mais assurerait le ravitaillement des flottes, l’intendance, à l’aide de navires de charge … Personne n’évoqua le prix que cela allait coûter.
La République du Cygne était exsangue : ses forces de projection opérationnelles avait été étrillées et ses forces de défense territoriales ne disposaient pas des moyens nécessaires à se projeter en profondeur dans le dispositif raol'K'r. Ils ne pouvaient mettre sur la table que leur expérience de l’ennemi et les éléments disparates survivant de leurs deux flottes qui actuellement jouaient un dangereux jeu de cache cache avec l’ennemi, les harcelants, ralentissant leur avancée.
Restait les Kiffs. Le prince avait suivi les débats avec une patience reptilienne. Les forces kiffish ? Il rechignait à le révéler, mais le général Kurtz l’évaluait à l’équivalent de trois flottes impériales hors lehouine, mais dispersées au sein de leur espace intérieur. Cette évaluation provoqua chez le prince un caquètement amusé. Qu’il est doux de savoir que l’ennemi, s’il voit le couteau à votre main, ne voit pas le pistolet que vous portez à la ceinture.
Nos forces sont bien plus importantes que vous ne l’imaginez. Il balaya l’air d’un mouvement de main rendu cliquetant par ses bracelets d’argents. Vous restez dans l’illusion que mon peuple est séparé en deux castes : les « guerriers » et les autres. Nous ne sommes pas des guerriers, nous sommes des kiffs. Et un kiff c’est un couteau brandi contre l’ennemi, un kiff c’est la volonté implacable de terrasser celui qui se dresse contre lui, de survivre et de laisser mourir.
Il répéta.
Nos forces sont bien plus importantes que vous l’imaginez.
S’en suivi un nouveau débat sur la tactique à employer, que le prince coupa brutalement.
Vous ne ferez pas pénétrer vos navires, impériaux, toliens, républicains, au sein de notre espace. Nous assurerons nous même l’escorte du Méphisto. Si vous souhaitez vous livrer à des manœuvres dilatoires à l’aide de vos forces afin de faciliter notre manœuvre, libre à vous.
C’est le moment que l’amiral Mallory choisit pour demander une interruption de la séance avant que le débat dégénère.
Chacun s’éloigna de la table, en petit groupe informels.
S’il y avait quelque chose à dire à tel ou tel interlocuteur, discrètement, c’était le moment.
Les deux heures qui suivirent furent tendues : il s’affrontait autour de la table des intérêts, des objectifs, des moyens très différents.
L’Empire disposait d’une puissance militaire importante et immédiatement disponible, notamment grâce à leur deux lehouines. Mais visiblement les militaires impériaux rechignaient à séparer la flotte, ce qui en définitive rendait cette force peu mobile, obligée de se calquer sur la vitesse de ses lents géants.
Les toliens quant à eux arrivaient, mais n’étaient pas encore là. Leurs forces de défense ne comportait pas de lehouine, mais se limitait à trois portes chasseurs de classe V et une centaine de navires de classe 1 à 4. Une force d’appoint, assez rapide, mais qui ne serait au contact des vaisseaux noir que dans 16 heures.
Tortuga ne mettrait pas de force militaire à leurs dispositions, mais assurerait le ravitaillement des flottes, l’intendance, à l’aide de navires de charge … Personne n’évoqua le prix que cela allait coûter.
La République du Cygne était exsangue : ses forces de projection opérationnelles avait été étrillées et ses forces de défense territoriales ne disposaient pas des moyens nécessaires à se projeter en profondeur dans le dispositif raol'K'r. Ils ne pouvaient mettre sur la table que leur expérience de l’ennemi et les éléments disparates survivant de leurs deux flottes qui actuellement jouaient un dangereux jeu de cache cache avec l’ennemi, les harcelants, ralentissant leur avancée.
Restait les Kiffs. Le prince avait suivi les débats avec une patience reptilienne. Les forces kiffish ? Il rechignait à le révéler, mais le général Kurtz l’évaluait à l’équivalent de trois flottes impériales hors lehouine, mais dispersées au sein de leur espace intérieur. Cette évaluation provoqua chez le prince un caquètement amusé. Qu’il est doux de savoir que l’ennemi, s’il voit le couteau à votre main, ne voit pas le pistolet que vous portez à la ceinture.
Nos forces sont bien plus importantes que vous ne l’imaginez. Il balaya l’air d’un mouvement de main rendu cliquetant par ses bracelets d’argents. Vous restez dans l’illusion que mon peuple est séparé en deux castes : les « guerriers » et les autres. Nous ne sommes pas des guerriers, nous sommes des kiffs. Et un kiff c’est un couteau brandi contre l’ennemi, un kiff c’est la volonté implacable de terrasser celui qui se dresse contre lui, de survivre et de laisser mourir.
Il répéta.
Nos forces sont bien plus importantes que vous l’imaginez.
S’en suivi un nouveau débat sur la tactique à employer, que le prince coupa brutalement.
Vous ne ferez pas pénétrer vos navires, impériaux, toliens, républicains, au sein de notre espace. Nous assurerons nous même l’escorte du Méphisto. Si vous souhaitez vous livrer à des manœuvres dilatoires à l’aide de vos forces afin de faciliter notre manœuvre, libre à vous.
C’est le moment que l’amiral Mallory choisit pour demander une interruption de la séance avant que le débat dégénère.
Chacun s’éloigna de la table, en petit groupe informels.
S’il y avait quelque chose à dire à tel ou tel interlocuteur, discrètement, c’était le moment.