2005-10-16, 04:48 PM
[Petites pensées & actions de la Navyborg]
Et puis, flûte, une petite pause sera la bienvenue. Et si on en profitait pour laver la bonne femme ?
Sémirande s’était attribuée une cabine ni particulièrement grande ni particulièrement confortable, mais qui avait l’avantage d’être située non loin de la passerelle, non loin des machines, non loin de l’armement, non loin de l’accès au module passagers, non loin … Bon, la porte donnait en plein sur un lieu de passage, d’accord, mais on n’a rien sans rien …
Elle prit une combi de travail TSA propre dans un placard, hésita puis sortit, affectant une attitude concentrée. Elle se dirigea vers l’espace « passagers ». Là, elle entra d’un air détaché dans une cabine, et la verrouilla. Ouf ! Elle n’aurait surtout pas voulu rencontrer un des garçons ; car voyez-vous, c’était quelqu’un de très, voire trop, pudique ; et croiser un homme alors qu’elle allait se laver l’aurait gêné. C’est idiot mais c’est comme ça. Sémirande s’assura encore qu‘aucune caméra n’était active (c’était fou ce que l’ingéniosité mâle pouvait accomplir dans le but d’apercevoir un bout de fesse !) puis fila vers la douche à particules. Dieu que c’était bon !!!
Alors que les rayonnements doux chauffaient et briquaient son corps dans le bien-être de l’antigravité, la toute nouvelle, et si surprise, commandante repensa à cette journée ; et surtout aux gens qu’elle lui avait amenée. Khrys, tout d’abord, qui l’avait irritée avec ses histoires de profit à tout va, mais qui avait l’air plein de bonne volonté. Le Père Cédrante Silini Wakuyomo ensuite, qui aimait tant les mystères. Elle ne pouvait s’empêcher de se demander pourquoi l’Honorable Petrus Alcaline l’avait embauché, alors qu’un mécano de plus … Cela dit, le prêtre était singulièrement monté dans son estime en arpentant le vaisseau de la sorte. Il avait bougrement envie d’apprendre, le Saint Homme. Elle aimait les gens comme Arcus Bala : travailleurs et un peu gauches dans leur rapports avec les gens. Ils étaient généralement fiables, et rendaient au centuple ce qu’on leur donnait. Puis venaient les Messieurs Macho, Deltar Kirlek et Casey Lano, pas sortis de leurs cavernes en ce qui concernait leurs rapports avec la gent féminine. Il allait y avoir de la surenchère entre ces deux-là, et ils ne la rateraient pas si elle se trompait. Cela dit, Deltar avait l’air professionnel, et on lui avait inculqué le sens de la hiérarchie, ce qui sauverait les meubles. Casey … hummm. Il avait un tel désire de reconnaissance que cela pouvait lui faire faire des miracles, ou des catastrophes. D’ailleurs…
Ah, c’est sur, cela la changeait de l’Impératrice Isabelle, de sa hiérarchie formelle, de sa mécanique impeccable, des exercices du style « du fond de son lit douillet sur le sol d’une planète jusqu’au tir en TL en trois minutes ». Le Méphisto, c’était autre chose ! Il allait falloir commencer par le faire décoller. A ce propos, elle n’était pas encore couchée, ça non ...
Sémirande sortit de la cabine passager en affectant le même air concentré et sérieux qu’à l’aller. Elle passa à sa propre cabine poser ses affaires, et attaqua enfin ce qu’elle avait tant différé. Le recensement des relais de communication du vaisseau. Cela consistait à parcourir TOUT le vaisseau et d’accrocher les divers communicateurs fixes, depuis son « talkie » puis depuis son plot vertébral. Une fois la comm établie, vérifier sa qualité puis prise en main d’un organe du vaisseau ; en l’occurrence les gouvernes, à vide : Lacet, Roulis, Tangage. Un autre relai LRT, puis un autre LRT, un autre …
Non, elle n’était pas couchée.
Et puis, flûte, une petite pause sera la bienvenue. Et si on en profitait pour laver la bonne femme ?
Sémirande s’était attribuée une cabine ni particulièrement grande ni particulièrement confortable, mais qui avait l’avantage d’être située non loin de la passerelle, non loin des machines, non loin de l’armement, non loin de l’accès au module passagers, non loin … Bon, la porte donnait en plein sur un lieu de passage, d’accord, mais on n’a rien sans rien …
Elle prit une combi de travail TSA propre dans un placard, hésita puis sortit, affectant une attitude concentrée. Elle se dirigea vers l’espace « passagers ». Là, elle entra d’un air détaché dans une cabine, et la verrouilla. Ouf ! Elle n’aurait surtout pas voulu rencontrer un des garçons ; car voyez-vous, c’était quelqu’un de très, voire trop, pudique ; et croiser un homme alors qu’elle allait se laver l’aurait gêné. C’est idiot mais c’est comme ça. Sémirande s’assura encore qu‘aucune caméra n’était active (c’était fou ce que l’ingéniosité mâle pouvait accomplir dans le but d’apercevoir un bout de fesse !) puis fila vers la douche à particules. Dieu que c’était bon !!!
Alors que les rayonnements doux chauffaient et briquaient son corps dans le bien-être de l’antigravité, la toute nouvelle, et si surprise, commandante repensa à cette journée ; et surtout aux gens qu’elle lui avait amenée. Khrys, tout d’abord, qui l’avait irritée avec ses histoires de profit à tout va, mais qui avait l’air plein de bonne volonté. Le Père Cédrante Silini Wakuyomo ensuite, qui aimait tant les mystères. Elle ne pouvait s’empêcher de se demander pourquoi l’Honorable Petrus Alcaline l’avait embauché, alors qu’un mécano de plus … Cela dit, le prêtre était singulièrement monté dans son estime en arpentant le vaisseau de la sorte. Il avait bougrement envie d’apprendre, le Saint Homme. Elle aimait les gens comme Arcus Bala : travailleurs et un peu gauches dans leur rapports avec les gens. Ils étaient généralement fiables, et rendaient au centuple ce qu’on leur donnait. Puis venaient les Messieurs Macho, Deltar Kirlek et Casey Lano, pas sortis de leurs cavernes en ce qui concernait leurs rapports avec la gent féminine. Il allait y avoir de la surenchère entre ces deux-là, et ils ne la rateraient pas si elle se trompait. Cela dit, Deltar avait l’air professionnel, et on lui avait inculqué le sens de la hiérarchie, ce qui sauverait les meubles. Casey … hummm. Il avait un tel désire de reconnaissance que cela pouvait lui faire faire des miracles, ou des catastrophes. D’ailleurs…
Ah, c’est sur, cela la changeait de l’Impératrice Isabelle, de sa hiérarchie formelle, de sa mécanique impeccable, des exercices du style « du fond de son lit douillet sur le sol d’une planète jusqu’au tir en TL en trois minutes ». Le Méphisto, c’était autre chose ! Il allait falloir commencer par le faire décoller. A ce propos, elle n’était pas encore couchée, ça non ...
Sémirande sortit de la cabine passager en affectant le même air concentré et sérieux qu’à l’aller. Elle passa à sa propre cabine poser ses affaires, et attaqua enfin ce qu’elle avait tant différé. Le recensement des relais de communication du vaisseau. Cela consistait à parcourir TOUT le vaisseau et d’accrocher les divers communicateurs fixes, depuis son « talkie » puis depuis son plot vertébral. Une fois la comm établie, vérifier sa qualité puis prise en main d’un organe du vaisseau ; en l’occurrence les gouvernes, à vide : Lacet, Roulis, Tangage. Un autre relai LRT, puis un autre LRT, un autre …
Non, elle n’était pas couchée.