2005-09-18, 04:24 PM
"Tu es sure de vouloir rester ici, Sémi ?"
Marco est adorable. Toujours un vrai papa-poule, même maintenant, alors que je deviens enfin libr'af, et qu'il n'a plus aucune responsabilité envers moi.
J'acquiesce. Je ne lui ai pas fait faire un détour de 250 A.L. pour changer d'avis au dernier moment. Nous nous regardons une dernière fois, nous tombons dans les bras, restons un moment enlacés puis nous séparons enfin. Tout est dit.
Nous nous saluons, puis il tourne les talons et retourne vers la porte d'embarquement dont nous sommes sortis deux heures plus tôt. Je ne peux pas resister. Je cours vers les terrasses et guette la sortie du silo. Cela ne traîne pas. L'"Impératrice Isabelle" sort comme une flêche et file vers le ciel. Elle a déjà disparu. Les larmes aux yeux, je compte les secondes. A TL-10, j'active mon plot, compose un numéro et lance trés vite "Bonne chasse mon frêre". La réponse vient immédiatement "Sois heureuse, ma soeur".
Je me dirige comme une somnambule vers la sortie. D'habitude, j'emprunte toujours les transports en commun. Cela permet de connaître une foultitude de choses sur un monde. Mais aujourd'hui, je n'en a pas du tout envie. Je commande une bulle, monte, donne l'adresse de la TSA, accepte machinalement le devis et laisse le pilote auto se débrouiller. De nouveau, les fontaines coulent et inondent mon visage. Je regarde sans les voir les cercles concentriques qui ceinturent l'astroport, puis la campagne puis enfin la réalité sauvage de ce monde. Mon monde désormais.
A l'arrivée, cela va mieux, d'autant mieux que le côté "pionnier" de la base n'a pas l'air contrefait, impression confirmée par un regard sur leur flottille de Varlet et autres véhicules. J'avais tellement peur de tomber sur un pièga à touristes. Mon gravisac sur une épaule, une longue housse sur l'autre, le plan de la base que m'avait envoyé Alcaline projeté sur la rétine, je file directement vers la cafète.
Marco est adorable. Toujours un vrai papa-poule, même maintenant, alors que je deviens enfin libr'af, et qu'il n'a plus aucune responsabilité envers moi.
J'acquiesce. Je ne lui ai pas fait faire un détour de 250 A.L. pour changer d'avis au dernier moment. Nous nous regardons une dernière fois, nous tombons dans les bras, restons un moment enlacés puis nous séparons enfin. Tout est dit.
Nous nous saluons, puis il tourne les talons et retourne vers la porte d'embarquement dont nous sommes sortis deux heures plus tôt. Je ne peux pas resister. Je cours vers les terrasses et guette la sortie du silo. Cela ne traîne pas. L'"Impératrice Isabelle" sort comme une flêche et file vers le ciel. Elle a déjà disparu. Les larmes aux yeux, je compte les secondes. A TL-10, j'active mon plot, compose un numéro et lance trés vite "Bonne chasse mon frêre". La réponse vient immédiatement "Sois heureuse, ma soeur".
Je me dirige comme une somnambule vers la sortie. D'habitude, j'emprunte toujours les transports en commun. Cela permet de connaître une foultitude de choses sur un monde. Mais aujourd'hui, je n'en a pas du tout envie. Je commande une bulle, monte, donne l'adresse de la TSA, accepte machinalement le devis et laisse le pilote auto se débrouiller. De nouveau, les fontaines coulent et inondent mon visage. Je regarde sans les voir les cercles concentriques qui ceinturent l'astroport, puis la campagne puis enfin la réalité sauvage de ce monde. Mon monde désormais.
A l'arrivée, cela va mieux, d'autant mieux que le côté "pionnier" de la base n'a pas l'air contrefait, impression confirmée par un regard sur leur flottille de Varlet et autres véhicules. J'avais tellement peur de tomber sur un pièga à touristes. Mon gravisac sur une épaule, une longue housse sur l'autre, le plan de la base que m'avait envoyé Alcaline projeté sur la rétine, je file directement vers la cafète.