2011-07-31, 02:19 PM
Elle écouta Mayaul, Gurvan, hocha la tête et leur désigna une porte un peu plus loin. Veuillez me suivre à mon bureau.
Ils pénétrèrent à sa suite dans celui-ci. La pièce plongée dans une semi obscurité, seulement éclairée par les holo-projecteurs en veille, aurait été vaste si elle n’était pas incroyablement encombrée.
Le bureau, une simple plaque tactile montée sur suspenseur antigrav, était encombré par des piles de plaquette de données multicolores en équilibre instable.
Dans le coin salon le vaste canapé, les trois fauteuils en cercle, croulaient eux aussi sous les piles de documents, alors que sur la table un bras cybernétique branché à deux boitiers de contrôle trônait sur la table basse transformée en un établi improvisé.
Le mur du fond était une vaste bibliothèque dans laquelle s’alignait sans ordre évident tablettes, aiguilles de données, artéfacts technologiques, portraits holographique et reproduction de livres papier ou en feuilles mono-molécules à effet statique.
Dans un coin devant celle-ci un lit de camp réglementaire avait été mis en place. Sous celui-ci on pouvait entrapercevoir un plateau repas quasiment intact que l’on avait abandonné.
Elle fronça les sourcils et entreprit de dégager quelques sièges tout en s’excusant : Je ne laisse plus mon ordonnance pénétrer ici. Il se met systématiquement en tête de « ranger » et je ne retrouve plus rien.
Elle finit par s’asseoir à son bureau, les invitant à s’asseoir sur les sièges libérés. Elle saisit avec sureté une tablette de données, la troisième de la pile qui menaçait à tout moment de s’effondrer, avant de l’enficher dans le lecteur de son bureau. Le logo de la flotte s’afficha brièvement avant qu’elle ne doive se plier à un protocole de sécurité afin d’accéder aux informations.
Elle attrapa une tasse contenant un fond de liquide noirâtre, froid et amère qu’elle bu sans sourciller tout en commençant à expliquer ce qu’ils voyaient.
Ceci est un montage des holocams tactiques accompagnant une section de commandos de la division intervention en collaboration avec ceux de la nova. Il s’agit d’une de nos premiers abordages, celui d’un classe II, l’ex Cassandra, un navire marchand impérial.
Dans la projection ils virent les commandos propulsés par des packs de individuels de manœuvre spatial, qui se posaient avec douceur sur la coque d’un vaisseau noir. Celui-ci avait été lourdement endommagé, quasiment coupé en deux par des armes énergétiques. Ils pénétrèrent par la vaste plaie qui avait coupé presque trois ponts. L’enregistrement s’attarda sur le métal composite découpé, fondu, qui luisait faiblement dans la lueur des étoiles. La caméra pirouetta, suivant le mouvement de tête du commando l’attention de ce dernier ayant été attiré par quelque-chose : Ils virent à leur tour ce que fixait l’homme. Un logimec ? Une sorte d’araignée de quelques dizaines de centimètres de diamètre qui juché sur ses bras articulés oscillait en direction de la brèche, suivit par une foule de ses congénères en une troupe compact. Reculez, retenez vos tirs … Les araignées les ignorèrent mais entreprirent en groupe de commencer à découper à l’aide d’un laser individuel les parties endommagées, s’associant à plusieurs pour dégager les parties les plus lourdes, travaillant en groupe. Elles travaillaient vite, modifiant leur architecture intérieure, fusionnant parfois pour se transformer en un droïd spécialisé de plus grande taille. La matière découpée disparaissait, avalée par les araignées qui ensuite dévidaient celle-ci, transformée en une matière composite noirâtre qui remplaçait les parties endommagées.
Le chef du commando fit signe aux autres, leur donnant l’ordre de continuer leur progression. Ils se dirigeaient en direction de ce qui avait été la passerelle, en bon ordre de combat, flottant dans les coursives obscures dont l’architecture originelle ne se devinait plus que de loin en loin à travers l’entrela de résine noire, de dispositifs inconnus et de tubulures de la même couleur qui couvrait l’ensemble des surfaces.
Soudain un cri retentit d’avertissement retentit « contact », suivit de tirs d’armes à fusion : Ils virent brièvement apparaître dans les scopes de l’homme d’arrière garde une vision d’horreur : une sorte de créature noirâtre de plus de trois mètres de long dont le corps serpentiforme se tordait dans le vide, progressant à l’aide de multiples tentacules d’une finesse extrême évoquant des cheveux qu’elle lançait sur les parois, y adhérant avant de se rétracter afin de le propulser.
Les tirs de plasma s’écrasèrent sur le champ de force de la créature, illuminant la coursive noire, laissant deviner derrière elle d’autres créatures semblables qui se dirigeaient en leur direction. Les commandos reculèrent. Ils tiraient juste, en un feu roulant. L’énergie dégagée faisait fumer le couloir, ils virent la résine se boursouffler avant de commencer à fondre alors que la première des créatures, champ de force perforée était touchée de plein fouet. Elle tressauta avant de s’effondrer au sol à moitié fondue. Mais il y en avait d’autres qui arrivaient en rang serrés. L’officier donna un ordre bref, les commandos concentrèrent leur tir sur les parois qui s’effondrèrent bientôt, obstruant le couloir et bloquant brièvement les créatures : l’on put deviner l’éclat de torches laser derrière l’amas de poutrelles et de matériaux. Elles tentaient de se frayer un passage.
Continuant sa mission la section de combat progressa rapidement en direction de la passerelle. En empruntant l’ancien tube de monté ils furent pris dans un nuage de fumé noirâtre qui se dissipa rapidement. Ils prirent pied sur le pont de l’équipage. Un cri retenti : un des soldats venait de s’effondrer au sol. Son champ de force avait été coupé, l’exposant au vide qui régnait dans le vaisseau. Le spectacle fut horrible à voir, étouffement, décompression, spasmes … les uns après les autres les soldats subirent le même sort dans l’espace d’une durée de dix secondes, avant que l’enregistrement ne se coupe définitivement.
L’Amirale ralluma la pièce. Ce ne devait pas être la première fois qu’elle voyait cet enregistrement, mais elle n’en était pas moins pâle.
Ils pénétrèrent à sa suite dans celui-ci. La pièce plongée dans une semi obscurité, seulement éclairée par les holo-projecteurs en veille, aurait été vaste si elle n’était pas incroyablement encombrée.
Le bureau, une simple plaque tactile montée sur suspenseur antigrav, était encombré par des piles de plaquette de données multicolores en équilibre instable.
Dans le coin salon le vaste canapé, les trois fauteuils en cercle, croulaient eux aussi sous les piles de documents, alors que sur la table un bras cybernétique branché à deux boitiers de contrôle trônait sur la table basse transformée en un établi improvisé.
Le mur du fond était une vaste bibliothèque dans laquelle s’alignait sans ordre évident tablettes, aiguilles de données, artéfacts technologiques, portraits holographique et reproduction de livres papier ou en feuilles mono-molécules à effet statique.
Dans un coin devant celle-ci un lit de camp réglementaire avait été mis en place. Sous celui-ci on pouvait entrapercevoir un plateau repas quasiment intact que l’on avait abandonné.
Elle fronça les sourcils et entreprit de dégager quelques sièges tout en s’excusant : Je ne laisse plus mon ordonnance pénétrer ici. Il se met systématiquement en tête de « ranger » et je ne retrouve plus rien.
Elle finit par s’asseoir à son bureau, les invitant à s’asseoir sur les sièges libérés. Elle saisit avec sureté une tablette de données, la troisième de la pile qui menaçait à tout moment de s’effondrer, avant de l’enficher dans le lecteur de son bureau. Le logo de la flotte s’afficha brièvement avant qu’elle ne doive se plier à un protocole de sécurité afin d’accéder aux informations.
Elle attrapa une tasse contenant un fond de liquide noirâtre, froid et amère qu’elle bu sans sourciller tout en commençant à expliquer ce qu’ils voyaient.
Ceci est un montage des holocams tactiques accompagnant une section de commandos de la division intervention en collaboration avec ceux de la nova. Il s’agit d’une de nos premiers abordages, celui d’un classe II, l’ex Cassandra, un navire marchand impérial.
Dans la projection ils virent les commandos propulsés par des packs de individuels de manœuvre spatial, qui se posaient avec douceur sur la coque d’un vaisseau noir. Celui-ci avait été lourdement endommagé, quasiment coupé en deux par des armes énergétiques. Ils pénétrèrent par la vaste plaie qui avait coupé presque trois ponts. L’enregistrement s’attarda sur le métal composite découpé, fondu, qui luisait faiblement dans la lueur des étoiles. La caméra pirouetta, suivant le mouvement de tête du commando l’attention de ce dernier ayant été attiré par quelque-chose : Ils virent à leur tour ce que fixait l’homme. Un logimec ? Une sorte d’araignée de quelques dizaines de centimètres de diamètre qui juché sur ses bras articulés oscillait en direction de la brèche, suivit par une foule de ses congénères en une troupe compact. Reculez, retenez vos tirs … Les araignées les ignorèrent mais entreprirent en groupe de commencer à découper à l’aide d’un laser individuel les parties endommagées, s’associant à plusieurs pour dégager les parties les plus lourdes, travaillant en groupe. Elles travaillaient vite, modifiant leur architecture intérieure, fusionnant parfois pour se transformer en un droïd spécialisé de plus grande taille. La matière découpée disparaissait, avalée par les araignées qui ensuite dévidaient celle-ci, transformée en une matière composite noirâtre qui remplaçait les parties endommagées.
Le chef du commando fit signe aux autres, leur donnant l’ordre de continuer leur progression. Ils se dirigeaient en direction de ce qui avait été la passerelle, en bon ordre de combat, flottant dans les coursives obscures dont l’architecture originelle ne se devinait plus que de loin en loin à travers l’entrela de résine noire, de dispositifs inconnus et de tubulures de la même couleur qui couvrait l’ensemble des surfaces.
Soudain un cri retentit d’avertissement retentit « contact », suivit de tirs d’armes à fusion : Ils virent brièvement apparaître dans les scopes de l’homme d’arrière garde une vision d’horreur : une sorte de créature noirâtre de plus de trois mètres de long dont le corps serpentiforme se tordait dans le vide, progressant à l’aide de multiples tentacules d’une finesse extrême évoquant des cheveux qu’elle lançait sur les parois, y adhérant avant de se rétracter afin de le propulser.
Les tirs de plasma s’écrasèrent sur le champ de force de la créature, illuminant la coursive noire, laissant deviner derrière elle d’autres créatures semblables qui se dirigeaient en leur direction. Les commandos reculèrent. Ils tiraient juste, en un feu roulant. L’énergie dégagée faisait fumer le couloir, ils virent la résine se boursouffler avant de commencer à fondre alors que la première des créatures, champ de force perforée était touchée de plein fouet. Elle tressauta avant de s’effondrer au sol à moitié fondue. Mais il y en avait d’autres qui arrivaient en rang serrés. L’officier donna un ordre bref, les commandos concentrèrent leur tir sur les parois qui s’effondrèrent bientôt, obstruant le couloir et bloquant brièvement les créatures : l’on put deviner l’éclat de torches laser derrière l’amas de poutrelles et de matériaux. Elles tentaient de se frayer un passage.
Continuant sa mission la section de combat progressa rapidement en direction de la passerelle. En empruntant l’ancien tube de monté ils furent pris dans un nuage de fumé noirâtre qui se dissipa rapidement. Ils prirent pied sur le pont de l’équipage. Un cri retenti : un des soldats venait de s’effondrer au sol. Son champ de force avait été coupé, l’exposant au vide qui régnait dans le vaisseau. Le spectacle fut horrible à voir, étouffement, décompression, spasmes … les uns après les autres les soldats subirent le même sort dans l’espace d’une durée de dix secondes, avant que l’enregistrement ne se coupe définitivement.
L’Amirale ralluma la pièce. Ce ne devait pas être la première fois qu’elle voyait cet enregistrement, mais elle n’en était pas moins pâle.