2011-07-21, 06:50 PM
Khrys Wrote:Il regarda sur un console publique si des boutiques étaient présentes, ce qui devrait être le cas sur un vaisseau d'un tel tonnage. Il regarda aussi si des logimecs étaient en vente, et/ou si on pouvait réparer son logimec Globule (il regarda aussi pour le logimec de Gurvan).
Il regarda aussi si des offices de changes étaient disponibles pour reconvertir en crédit les pierres dont il disposait. Maintenant qu'il était redevenu un citoyen impérial comme les autres, il n'aimait pas trop avoir une fortune 'trop' disponible.
Le logimec de Khrys avait été réparé depuis longtemps : il avait suffi de remettre des batteries neuves, de faire une petite vérification pour le faire repartir. Il suivait depuis son maître avec fidélité (pour moins de 10 % du brut plus les frais )
Il y avait une grande artère commerçante sur le pont principal. Des commerces variés, quelques restaurants, quelques échoppes spécialisées (il tomba sur la description de la boutique d'un tatoueur qui réalisait d'authentiques œuvres art semi-holo). Il faudrait qu'il aille y faire un tour se dit-il en repérant le nom d'un bijoutier.
Gurvan Wrote:... Il décapsula la bouteille que lui tendit l'officier, avala une gorgée, claqua la langue avec satisfaction :
"Amiral Mallory, je présume ? Mes respects, monsieur."
L'amiral hocha la tête sans plus de formalisme et présenta les officiers qui l'entouraient : Puis-je vous présenter l'Amirale Ilisja fit-il en désignant la femme boulote, le Commodore Oligold, chargé des opérations tactiques, celui-ci tourna la tête en leur direction, dévoilant une série de cicatrices rituelles qui ornaient ses deux joues et le général Kurtz, des services de renseignement de la flotte. Ce dernier se leva. Il avait tout d’un … comptable, d’un gentil vieux monsieur qui en d’autre temps aurait porté des lunettes en demi-cercle et passé ses soirées à collectionner des timbres avec des charentaises aux pieds.
Chacun se leva, les salua. Il regarda Djal qui s'éloignait en direction des soldats après avoir fait œillade assassine à l'Amirale, sans d'ailleurs que celle-ci semble troublée le moins du monde.
Il leur permit de boire une ou deux gorgées, récupéra sa veste et désigna au capitaine et à l’enseigne les soldats qui s’escrimaient sur les morceaux d’un demi bœuf angosa. Trij ? Vous veillerez à ce qu’ils aient eux aussi leur bière et qu’ils mangent …
Madame, messieurs, si vous voulez bien nous passons à table ?
Quelques instants plus tard ils étaient tous attablées sous la tente, servis de délicieux morceaux de viande cuits selon leur gout et arrosé de bière fraiche, avec des légumes frais, naturels s’il vous plait, servi en accompagnement.
Le repas se passa de manière … un peu étrange disons le. Ils discutèrent de tout et de rien, alors que chacun savait pertinemment qu’ils n’étaient pas là pour ça. Ils apprirent que l’Amiral Mallory était un pécheur émérite lors de ses instants de liberté, que la vice-Amirale quant à elle venait d’avoir une petite, petite fille dont elle fit passer l’holo à la table.
Seul le général du Guet restait silencieux. Déformation professionnelle ? En tout cas il ne manquait pas de les écouter, de les observer, relançant parfois la discussion par quelques questions.
C’est lorsque le dessert arriva, des fruits à coque dur cuits sous la cendre, qui une fois ouvert dégagèrent un parfum de caramel à la cannelle que la discussion pris un tour un peu plus sérieux. C’est l’Amiral Mallory qui amena le sujet, provoquant chez les officiers provenant de son état major une attention renouvelée.
Messieurs, je tenais à vous voir ce soir en privé. Demain, sur la requête de nos alliés Kiffish, vous participerez à notre réunion d’Etat Major. J’avoue avoir été surpris lorsque j’ai entendu parler de vous. C’était inespéré. Trop aux dires de certains qui ne croient ni aux miracles ni aux coïncidences. Le Général Kurtz plongea sa cuillère dans la pulpe fumante du fruit, sans marquer la moindre gêne. Mais … je suis un homme qui croit dans la chance, surtout à celle que l’on se forge.
Néanmoins je ne placerai pas tous mes espoirs sur vous. Vous êtes une carte intéressante à jouer, un joker, mais je ne baserais pas toute ma stratégie là-dessus.
Pourquoi je souhaitais vous voir ? Parce que je voulais me faire un avis.
Parce que je tenais aussi à vous mettre en garde. Je ne sais ce que vous veulent les Kiffs et leur prince, mais même si notre aide vous est acquise, notre marge de manœuvre par rapport à nos ombrageux « alliés » est limitée. N’allez pas les froisser … mais je crois que vous avez un spécialiste de ce genre de négociations avec vous ? Monsieur Edelman c’est ça ? Vous êtes bien diplômé de la hanse ?