2011-07-02, 02:36 PM
… La fatigue commençait à se faire sentir pour tout le monde. Ils étaient debout depuis plusieurs dizaines d’heures, luttant à coup d’adrénaline contre l’épuisement.
Il s’en était passé des choses : l’arrivée sur la lune, l’embuscade des kiffs, l’enlèvement de monsieur Baser, les fouilles, la découverte de l’ancienne citadelle, la rencontre avec son gardien … de quoi remplir des livres, faire des conférences Tri-Di , si tenté qu’ils aient la moindre chance de s’en sortir.
Mais il restait à faire.
Alors que Mayaul, épaulé par Manchu, les M&M’s de l’équipage, remballaient l’équipement de forage et le préparait pour un rembarquement rapide, que Djal se concentrait dans un coin de la passerelle pour essayer de décoder les communications des navires noirs, Gurvan et les autres virent le sol sous le ventre du Méphisto commencer à bouillonner. Des tentacules protoplasmiques colorés en sortirent, rampant sur la coque du Méphisto, cherchant l’ouverture du hangar où ils avaient prévu d’installer l’arme.
Elles y pénétrèrent et entreprirent de … « construire » quelque chose.
Construire était un mot inexact … elles tissèrent du sol au plafond une sorte de toile gluante au motif fractal qu’elles épaississement petit à petit avant de la recouvrir d’une couche de substance pulsante de couleur marron claire. Elles firent de même ensuite dans l’espace délimité, transformant celui-ci en une sorte de cocon intérieur légèrement luminescent, parcouru de veinules charriant des liquides dans lesquelles de petites créatures vivantes pulsaient.
Les tentacules pendaient encore sur la coque.
Elles étaient maintenant des tuyaux par lesquels des substances alimentaient le cocon. Au sein de celui-ci quelque chose commençait à grandir. Une forme ovoïde pulsante pour l’instant pas plus grande qu’un poing.
Les relais tri-di filmant le hangar étaient morts et les voyants d’alerte signalèrent que la structure de la coque en ce lieu était en train de changer. Cependant au grand soulagement des mécaniciens et sans doute de Gurvan, aucune fragilité structurelle, aucun des circuits vitaux ne furent coupés.
Khaadaric essayait de comprendre à l’aide du bracelet le fonctionnement de l’arme ou tout du moins sa mise en œuvre. C’était bizarre ce sentiment : il sut quasiment aussitôt qu’il se posa la question que l’arme devait être déployait dans l’espace normal à trois minutes lumière maximum du Nod ennemi. Au-delà elle risquait d’être détectée et contrée … Elle s’éjecterait dans l’espace sur son ordre et accélèrerait à une vitesse atteignant au final la moitié de la vitesse lumière. Elle était dotée d’une intelligence autonome, capable de décider que faire si elle venait à être capturée ou si le porteur du bracelet de commandement était décédé … Elle ne pourrait être détournée de sa mission.
Khrys avait récupéré son petit logimec et celui de Gurvan : leurs batteries étaient vides. Complètement. Un simple changement de pile les remis d’applomb.
Il s’en était passé des choses : l’arrivée sur la lune, l’embuscade des kiffs, l’enlèvement de monsieur Baser, les fouilles, la découverte de l’ancienne citadelle, la rencontre avec son gardien … de quoi remplir des livres, faire des conférences Tri-Di , si tenté qu’ils aient la moindre chance de s’en sortir.
Mais il restait à faire.
Alors que Mayaul, épaulé par Manchu, les M&M’s de l’équipage, remballaient l’équipement de forage et le préparait pour un rembarquement rapide, que Djal se concentrait dans un coin de la passerelle pour essayer de décoder les communications des navires noirs, Gurvan et les autres virent le sol sous le ventre du Méphisto commencer à bouillonner. Des tentacules protoplasmiques colorés en sortirent, rampant sur la coque du Méphisto, cherchant l’ouverture du hangar où ils avaient prévu d’installer l’arme.
Elles y pénétrèrent et entreprirent de … « construire » quelque chose.
Construire était un mot inexact … elles tissèrent du sol au plafond une sorte de toile gluante au motif fractal qu’elles épaississement petit à petit avant de la recouvrir d’une couche de substance pulsante de couleur marron claire. Elles firent de même ensuite dans l’espace délimité, transformant celui-ci en une sorte de cocon intérieur légèrement luminescent, parcouru de veinules charriant des liquides dans lesquelles de petites créatures vivantes pulsaient.
Les tentacules pendaient encore sur la coque.
Elles étaient maintenant des tuyaux par lesquels des substances alimentaient le cocon. Au sein de celui-ci quelque chose commençait à grandir. Une forme ovoïde pulsante pour l’instant pas plus grande qu’un poing.
Les relais tri-di filmant le hangar étaient morts et les voyants d’alerte signalèrent que la structure de la coque en ce lieu était en train de changer. Cependant au grand soulagement des mécaniciens et sans doute de Gurvan, aucune fragilité structurelle, aucun des circuits vitaux ne furent coupés.
Khaadaric essayait de comprendre à l’aide du bracelet le fonctionnement de l’arme ou tout du moins sa mise en œuvre. C’était bizarre ce sentiment : il sut quasiment aussitôt qu’il se posa la question que l’arme devait être déployait dans l’espace normal à trois minutes lumière maximum du Nod ennemi. Au-delà elle risquait d’être détectée et contrée … Elle s’éjecterait dans l’espace sur son ordre et accélèrerait à une vitesse atteignant au final la moitié de la vitesse lumière. Elle était dotée d’une intelligence autonome, capable de décider que faire si elle venait à être capturée ou si le porteur du bracelet de commandement était décédé … Elle ne pourrait être détournée de sa mission.
Khrys avait récupéré son petit logimec et celui de Gurvan : leurs batteries étaient vides. Complètement. Un simple changement de pile les remis d’applomb.