2011-06-25, 09:59 AM
Hésitation. Doute. Méfiance.
Les tentacules qui menaçaient les autres se rapprochèrent. Avec lenteur. Elles s’ouvrirent en corolle, pénétrant avec une irisation passagère leurs champs de force, se collant à leur peau. C’était tiède et ça se rependait sur eux, comme une seconde peau.
Ce sont des mots de feu qui s’inscrivirent dans l’esprit du soldat et de ses compagnons.
Visiblement la créature maîtrisait de mieux en mieux ses schémas mentaux.
Etres – Machine. Vous êtes des hybrides. Vous n’êtes pas mes maîtres. Servez-vous nos ennemis ? Qui sont les Kiffs ?
Kiff ? Les serviteurs … Khaadaric vit brièvement une image qui flotta dans son esprit. Des créatures courantes, des sortes d’oiseaux bipèdes aux ailes vestigiales, des créatures animales qui chassaient en bande, des prédateurs charognards opportunistes parcourant un paysage rocailleux. Sans le moindre doute un air de famille avec les Kiffs.
Une autre image. Des Kiffs presque ceux qu’ils connaissaient. Vêtus de robes noires, ombres furtives parcourant des palais de nacre, d’os de tissus vivants, serviteurs discrets des maîtres, créatures sur la voie de l’intelligence, plus des animaux mais pas encore dignes de rejoindre la communauté des K’r’ll.
Les K’r’ll, les maîtres … des créatures de toutes formes, anthropoïdes, insectoïdes, d’autres plus bizarres encore, tous nimbés de lumières, imprégnés d’un flux qui les régénérait, assurait un lien vivant, tangent, qui les réunissait.
Réunion. Le lien. Des centaines d’étoiles, de mondes, réunis par de grands navires vivants, aux grandes voiles solaires qui assuraient un flux régulier et millénaire d’échanges, de transport, pendant que les K’r’ll qui le désiraient sommeillaient dans leur cocon de chair, attendant que l’arrivée, le renouveau. Des kiffs, parcourant les navires, des serviteurs qui assuraient les besoins de ceux-ci, menant leur vie parallèle, ignorés des K’r’ll.
Le déclin. Ils firent un saut en arrière, dans le temps, dans l’espace.
Les K’r’ll.
Leur planète natale.
Leurs premières expériences alors qu’ils n’étaient encore qu’une seule et même espèce. Des créatures grandes, filiformes, à trois jambes, ressemblant à des phasmes dressés. La forme initiale des K’r’ll.
Les premiers serviteurs. Des créatures mécaniques. Des esclaves cybernétiques. Une civilisation de machine, esclaves des K’r’ll. Des êtres adaptables, auto réparables, des nanomachines semi-intelligentes.
Des jouets pour les K’r’ll. Des expériences abandonnées et conservées pour l’histoire sur leur planète natale. Cantonnées sur celle-ci. Pour l’histoire. Pour ne pas détruire ce qu’ils avaient créés quand ils avaient fait le choix du vivant au détriment des machines.
Le flot des millénaires qui s’écoulait.
La race originelle des K’r’ll qui disparaissait, remplacée par celles de leurs serviteurs biologiques, des autres créatures intelligentes qu’ils avaient inclue dans leur civilisation.
Ces K’r’ll de substitution qui eux même finissaient par être de moins en moins nombreux, de moins en moins présents. Les mondes qu’ils avaient dominés, créés parfois, qui retournaient en jachère …
La révolte.
Alors que les derniers K’r’ll tentaient de défier la mort de leur civilisation une dernière fois, leurs premiers serviteurs mécaniques se rebellaient. Massacre. Les quelques K’r’ll encore présent sur ce monde musée se voyaient éradiqués en quelques heures par leurs serviteurs cybernétiques.
Une intelligence impitoyable, globalisée désirant survivre au déclin de ses anciens maîtres, de ne pas être éradiqué comme les K’r’ll l’avaient couchés sur leur testament de civilisation.
Une ultime guerre.
Des navires avaient convergé vers la planète, les ultimes armes de guerre d’une civilisation mourante. Des armes vivantes millénaires contre une civilisation naissante mécaniste qui désirait vivre, s’étendre et concevait une haine féroce contre ses anciens maîtres.
Des armes lancées à la va vite, une solution d’urgence, pour éviter que la menace ne se répande, le temps de trouver une arme adaptée.
Un trou noir énorme naissant au sein du soleil, accompagné d’un chapelet de trous noirs plus petits, dans lesquels basculaient les planètes, les navires, qui absorbait toute vie, ennemis comme alliés, serviteurs, esclaves, maîtres dans une même tombe gravifique.
La paix. L’agonie finale. Les K’r’ll disparaissaient, ne laissant derrière eux que quelques forteresses, des lieux vivants construits pour défier le temps, mais qui millénaires après millénaires se rétractant de plus en plus profondément, s'enkystant au sein des planètes, finissaient par mourir les unes après les autres.
Ils virent brièvement une carte du ciel dont les points rouge signalant ses semblables s’éteignaient les uns après les autres.
Tristesse. Certitude que c’était la fin aussi pour lui. Agacement de leur présence. Inquiétude. Les esclaves rebellés étaient de retour.
Une nouvelle carte du ciel apparue. Ils reconnurent la configuration des étoiles. Les mondes vivants y brillaient comme des joyaux avec un éclat en rapport direct avec leur richesse. Là c’était l’espace Kiffish. Une marée noire s’y étendait, couvrant dés à présent la moitié de leur espace et dont des avancées menaçait la république, l’espace de l’Alliance, bientôt celle de l’empire et dont une pointe dardait dans leur direction. La pointe d’obscurité était entourée d’étincelles. Des navires comprirent-ils : des navires qui se battaient, freinaient l’expansion géométrique de l’invasion.
Tous ceux qui étaient présent en bas virent ceci.
Les tentacules qui menaçaient les autres se rapprochèrent. Avec lenteur. Elles s’ouvrirent en corolle, pénétrant avec une irisation passagère leurs champs de force, se collant à leur peau. C’était tiède et ça se rependait sur eux, comme une seconde peau.
Ce sont des mots de feu qui s’inscrivirent dans l’esprit du soldat et de ses compagnons.
Visiblement la créature maîtrisait de mieux en mieux ses schémas mentaux.
Etres – Machine. Vous êtes des hybrides. Vous n’êtes pas mes maîtres. Servez-vous nos ennemis ? Qui sont les Kiffs ?
Kiff ? Les serviteurs … Khaadaric vit brièvement une image qui flotta dans son esprit. Des créatures courantes, des sortes d’oiseaux bipèdes aux ailes vestigiales, des créatures animales qui chassaient en bande, des prédateurs charognards opportunistes parcourant un paysage rocailleux. Sans le moindre doute un air de famille avec les Kiffs.
Une autre image. Des Kiffs presque ceux qu’ils connaissaient. Vêtus de robes noires, ombres furtives parcourant des palais de nacre, d’os de tissus vivants, serviteurs discrets des maîtres, créatures sur la voie de l’intelligence, plus des animaux mais pas encore dignes de rejoindre la communauté des K’r’ll.
Les K’r’ll, les maîtres … des créatures de toutes formes, anthropoïdes, insectoïdes, d’autres plus bizarres encore, tous nimbés de lumières, imprégnés d’un flux qui les régénérait, assurait un lien vivant, tangent, qui les réunissait.
Réunion. Le lien. Des centaines d’étoiles, de mondes, réunis par de grands navires vivants, aux grandes voiles solaires qui assuraient un flux régulier et millénaire d’échanges, de transport, pendant que les K’r’ll qui le désiraient sommeillaient dans leur cocon de chair, attendant que l’arrivée, le renouveau. Des kiffs, parcourant les navires, des serviteurs qui assuraient les besoins de ceux-ci, menant leur vie parallèle, ignorés des K’r’ll.
Le déclin. Ils firent un saut en arrière, dans le temps, dans l’espace.
Les K’r’ll.
Leur planète natale.
Leurs premières expériences alors qu’ils n’étaient encore qu’une seule et même espèce. Des créatures grandes, filiformes, à trois jambes, ressemblant à des phasmes dressés. La forme initiale des K’r’ll.
Les premiers serviteurs. Des créatures mécaniques. Des esclaves cybernétiques. Une civilisation de machine, esclaves des K’r’ll. Des êtres adaptables, auto réparables, des nanomachines semi-intelligentes.
Des jouets pour les K’r’ll. Des expériences abandonnées et conservées pour l’histoire sur leur planète natale. Cantonnées sur celle-ci. Pour l’histoire. Pour ne pas détruire ce qu’ils avaient créés quand ils avaient fait le choix du vivant au détriment des machines.
Le flot des millénaires qui s’écoulait.
La race originelle des K’r’ll qui disparaissait, remplacée par celles de leurs serviteurs biologiques, des autres créatures intelligentes qu’ils avaient inclue dans leur civilisation.
Ces K’r’ll de substitution qui eux même finissaient par être de moins en moins nombreux, de moins en moins présents. Les mondes qu’ils avaient dominés, créés parfois, qui retournaient en jachère …
La révolte.
Alors que les derniers K’r’ll tentaient de défier la mort de leur civilisation une dernière fois, leurs premiers serviteurs mécaniques se rebellaient. Massacre. Les quelques K’r’ll encore présent sur ce monde musée se voyaient éradiqués en quelques heures par leurs serviteurs cybernétiques.
Une intelligence impitoyable, globalisée désirant survivre au déclin de ses anciens maîtres, de ne pas être éradiqué comme les K’r’ll l’avaient couchés sur leur testament de civilisation.
Une ultime guerre.
Des navires avaient convergé vers la planète, les ultimes armes de guerre d’une civilisation mourante. Des armes vivantes millénaires contre une civilisation naissante mécaniste qui désirait vivre, s’étendre et concevait une haine féroce contre ses anciens maîtres.
Des armes lancées à la va vite, une solution d’urgence, pour éviter que la menace ne se répande, le temps de trouver une arme adaptée.
Un trou noir énorme naissant au sein du soleil, accompagné d’un chapelet de trous noirs plus petits, dans lesquels basculaient les planètes, les navires, qui absorbait toute vie, ennemis comme alliés, serviteurs, esclaves, maîtres dans une même tombe gravifique.
La paix. L’agonie finale. Les K’r’ll disparaissaient, ne laissant derrière eux que quelques forteresses, des lieux vivants construits pour défier le temps, mais qui millénaires après millénaires se rétractant de plus en plus profondément, s'enkystant au sein des planètes, finissaient par mourir les unes après les autres.
Ils virent brièvement une carte du ciel dont les points rouge signalant ses semblables s’éteignaient les uns après les autres.
Tristesse. Certitude que c’était la fin aussi pour lui. Agacement de leur présence. Inquiétude. Les esclaves rebellés étaient de retour.
Une nouvelle carte du ciel apparue. Ils reconnurent la configuration des étoiles. Les mondes vivants y brillaient comme des joyaux avec un éclat en rapport direct avec leur richesse. Là c’était l’espace Kiffish. Une marée noire s’y étendait, couvrant dés à présent la moitié de leur espace et dont des avancées menaçait la république, l’espace de l’Alliance, bientôt celle de l’empire et dont une pointe dardait dans leur direction. La pointe d’obscurité était entourée d’étincelles. Des navires comprirent-ils : des navires qui se battaient, freinaient l’expansion géométrique de l’invasion.
Tous ceux qui étaient présent en bas virent ceci.