2011-06-19, 08:21 AM
… Rien ne parvint par son plot vertébral à Khaadaric. Il ne répondit pas.
Le logimec commença une lecture des données vitales et les transmis en temps réel au logimec de l’infirmerie.
Le flux sanguin de Khaadaric avait été envahi par un élément organique exogène qui se multipliait à toute vitesse, se fixant sur ses terminaisons nerveuses, avait shunté son persoc, ses implants optiques, son plot vertébral. La couche qui recouvrait petit à petit son corps était d’un autre type. Une sorte de seconde peau qui digérait ses vêtements pour se reproduire, s’étendant de plus en plus, couvrant maintenant son visage en une fine couche … Gurvan vérifia : ses ondes mentales étaient stables.
Khaadaric n’entendait rien, ne voyait rien. C’était bizarre. Il avait eut des difficultés à respirer, mais maintenant ça allait.
Ses compagnons le virent relever la tête. Visiblement il ne respirait plus : sa poitrine avait cessé tout mouvement.
Dans l’obscurité qui l’entourait il entendait maintenant des bruits, percevait des mouvements. Le poids qui lui avait oppressé la poitrine avait maintenant disparu. La lumière semblait revenir, comme si la pièce toute entière était en train de s’illuminer progressivement. Il voyait maintenant. Bien. Non : mieux que bien : il voyait à 360°, net, de prés comme de loin, sans point focal. Les sons lui parvenaient avec acuité … et … leur origine aussi : d’une certaine manière il « voyait » les ondes sonores.
Khaadaric s’était redressé : il était maintenant recouvert d’une seconde peau grise qui se constellait de milliers de points colorés pulsants qui se déplaçaient avec paresse, se rassemblant parfois avant de se disperser de nouveau.
Aragorn flottait non loin.
Le soldat percevait ce dernier … il était entouré d’un halo rouge. Il sentait vaguement que cela lui indiquait un danger. Les armes que portaient ses compagnons étaient elles aussi nimbées de rouge. Il « sentit » le potentiel énergétique de celles-ci, celui de leur équipement, de leurs communicateurs. Il n’avait qu’à faire un geste, émettre une pensée pour les neutraliser, les vider de toute énergie.
On lui parlait ? Oui. Ses compagnons. Mais il percevait autre chose : une pulsion familière qui venait de la profondeur de la planète, loin sous leurs pieds. C’était quoi ? C’était comme essayer de se souvenir d’un rêve au petit matin. Agaçant, il n’arrivait pas à mettre le doigt dessus.
Flute !
Il en revint à ses compagnons, qui avaient l’air inquiets.
Le logimec commença une lecture des données vitales et les transmis en temps réel au logimec de l’infirmerie.
Le flux sanguin de Khaadaric avait été envahi par un élément organique exogène qui se multipliait à toute vitesse, se fixant sur ses terminaisons nerveuses, avait shunté son persoc, ses implants optiques, son plot vertébral. La couche qui recouvrait petit à petit son corps était d’un autre type. Une sorte de seconde peau qui digérait ses vêtements pour se reproduire, s’étendant de plus en plus, couvrant maintenant son visage en une fine couche … Gurvan vérifia : ses ondes mentales étaient stables.
Khaadaric n’entendait rien, ne voyait rien. C’était bizarre. Il avait eut des difficultés à respirer, mais maintenant ça allait.
Ses compagnons le virent relever la tête. Visiblement il ne respirait plus : sa poitrine avait cessé tout mouvement.
Dans l’obscurité qui l’entourait il entendait maintenant des bruits, percevait des mouvements. Le poids qui lui avait oppressé la poitrine avait maintenant disparu. La lumière semblait revenir, comme si la pièce toute entière était en train de s’illuminer progressivement. Il voyait maintenant. Bien. Non : mieux que bien : il voyait à 360°, net, de prés comme de loin, sans point focal. Les sons lui parvenaient avec acuité … et … leur origine aussi : d’une certaine manière il « voyait » les ondes sonores.
Khaadaric s’était redressé : il était maintenant recouvert d’une seconde peau grise qui se constellait de milliers de points colorés pulsants qui se déplaçaient avec paresse, se rassemblant parfois avant de se disperser de nouveau.
Aragorn flottait non loin.
Le soldat percevait ce dernier … il était entouré d’un halo rouge. Il sentait vaguement que cela lui indiquait un danger. Les armes que portaient ses compagnons étaient elles aussi nimbées de rouge. Il « sentit » le potentiel énergétique de celles-ci, celui de leur équipement, de leurs communicateurs. Il n’avait qu’à faire un geste, émettre une pensée pour les neutraliser, les vider de toute énergie.
On lui parlait ? Oui. Ses compagnons. Mais il percevait autre chose : une pulsion familière qui venait de la profondeur de la planète, loin sous leurs pieds. C’était quoi ? C’était comme essayer de se souvenir d’un rêve au petit matin. Agaçant, il n’arrivait pas à mettre le doigt dessus.
Flute !
Il en revint à ses compagnons, qui avaient l’air inquiets.