2011-06-15, 06:34 PM
Les heures s’écoulaient avec lenteur.
Les panzanopèdes étaient visiblement arrivés à un compromis. Alors qu’il pilotait la bulle pour sa seconde rotation Mayaul reçu le message suivant : Nous choisissons de résoudre cette affaire sans impliquer les autorités impériales pour des raisons de sécurité et d’urgence. Merci. Au revoir. Quelques temps plus tard un des panzanopèdes équipé de sa combinaison NT6 sortait sur la coque et obéissant aux instructions du commandant commença à démonter les lasers.
Khaadaric passa devant l’armurerie. Hé ? C’était quoi ces caissons ? Mazette, il avait complètement oublié … Il rouvrit les caisses pour se rafraichir la mémoire : un lance grenade automatique de 40 mm à guidage positronique ... un engin capable de faire disparaitre toute vie à plusieurs centaines de mètres de distance sur une surface de plusieurs hectares. Une arme d'appui.
Plusieurs petites caisses de grenades étaient aussi présentes : plasma, à effet de souffle, sonique, anti personnel, à retardement, à déclenchement de proximité.
Il y avait aussi une lance à plasma, une arme spécifiquement conçue pour détruire des véhicules blindés. Un truc capable d'arrêter un formec lourd.
Enfin deux laser lourds automatisés sur affûts : deux canons rapides, normalement pilotés à distance par un navyborg, via son plot, mais ce modèle pouvait visiblement accepter un module autonome, une carte les débridant et les rendant totalement automatique. Carte dont il n'y avait nulle trace dans le caisson.
Un dernier cadeau de monsieur Baser …
Khrys avait terminé son inventaire. Il y avait pour plusieurs centaines de milliers de crédits de vêtements, d’accessoires de mode et d’armes camouflées … Le bracelet était toujours là dans son caisson, isolé par son champ de force, palpitant d’une vie étrange.
Au bout de trois heures, avec presque une heure d’avance ils commencèrent les carottages. C’était long, répétitif … Djal entrait les données recueillies, utilisant un programme ad-hoc pour reconstituer ce qu’il y avait sous leurs pieds.
Entre dix et vingt mètres de sable, de poussière et d’alluvions pulvérulentes, recouvrant une couche rocheuse, granitique.
C’est à la vingtième heure que le trépan à ultrason franchit une couche dure, une paroi calcaire compacte sous laquelle s’ouvrait une cavité. Djal bondit de son siège dans la tente gonflable dont il avait fait son QG en entendant les alarmes se mettre à hurler lorsque le trépan se mit à tourner à vide.
Il coupe l’alimentation et appela tout le monde. Chacun put voir ce que les capteurs tridi introduit dans la cavité leur transmettaient : Une vaste cavité cylindrique d’une vingtaine de mètres dont le sommet était fermé par un plafond bombé d’une matière calcaire de plusieurs dizaine de cm d’épaisseur et dont le fond situé plus bas à une trentaine de mètres était couverte d’une couche de la même matière, bombée elle aussi. Djal vérifia : Oui, la section cylindrique située au niveau du sol était légèrement plus petite que le plafond ! 18m. Pas d’autre ouverture visible. Bizarre. C’était plus un tronçon de cône légèrement courbé qu’un cylindre du coup.
La masse de terre à évacuer pour libérer l’ensemble de l’ouverture était monumentale : une trentaine d’heures de boulot avec l’ensemble de leurs moyens. Trop long.
Creuser un trou permettant de laisser passer un simple homme, étayer, poser un sas, un rail de monté allait prendre seulement cinq heures de plus.
Les panzanopèdes étaient visiblement arrivés à un compromis. Alors qu’il pilotait la bulle pour sa seconde rotation Mayaul reçu le message suivant : Nous choisissons de résoudre cette affaire sans impliquer les autorités impériales pour des raisons de sécurité et d’urgence. Merci. Au revoir. Quelques temps plus tard un des panzanopèdes équipé de sa combinaison NT6 sortait sur la coque et obéissant aux instructions du commandant commença à démonter les lasers.
Khaadaric passa devant l’armurerie. Hé ? C’était quoi ces caissons ? Mazette, il avait complètement oublié … Il rouvrit les caisses pour se rafraichir la mémoire : un lance grenade automatique de 40 mm à guidage positronique ... un engin capable de faire disparaitre toute vie à plusieurs centaines de mètres de distance sur une surface de plusieurs hectares. Une arme d'appui.
Plusieurs petites caisses de grenades étaient aussi présentes : plasma, à effet de souffle, sonique, anti personnel, à retardement, à déclenchement de proximité.
Il y avait aussi une lance à plasma, une arme spécifiquement conçue pour détruire des véhicules blindés. Un truc capable d'arrêter un formec lourd.
Enfin deux laser lourds automatisés sur affûts : deux canons rapides, normalement pilotés à distance par un navyborg, via son plot, mais ce modèle pouvait visiblement accepter un module autonome, une carte les débridant et les rendant totalement automatique. Carte dont il n'y avait nulle trace dans le caisson.
Un dernier cadeau de monsieur Baser …
Khrys avait terminé son inventaire. Il y avait pour plusieurs centaines de milliers de crédits de vêtements, d’accessoires de mode et d’armes camouflées … Le bracelet était toujours là dans son caisson, isolé par son champ de force, palpitant d’une vie étrange.
Au bout de trois heures, avec presque une heure d’avance ils commencèrent les carottages. C’était long, répétitif … Djal entrait les données recueillies, utilisant un programme ad-hoc pour reconstituer ce qu’il y avait sous leurs pieds.
Entre dix et vingt mètres de sable, de poussière et d’alluvions pulvérulentes, recouvrant une couche rocheuse, granitique.
C’est à la vingtième heure que le trépan à ultrason franchit une couche dure, une paroi calcaire compacte sous laquelle s’ouvrait une cavité. Djal bondit de son siège dans la tente gonflable dont il avait fait son QG en entendant les alarmes se mettre à hurler lorsque le trépan se mit à tourner à vide.
Il coupe l’alimentation et appela tout le monde. Chacun put voir ce que les capteurs tridi introduit dans la cavité leur transmettaient : Une vaste cavité cylindrique d’une vingtaine de mètres dont le sommet était fermé par un plafond bombé d’une matière calcaire de plusieurs dizaine de cm d’épaisseur et dont le fond situé plus bas à une trentaine de mètres était couverte d’une couche de la même matière, bombée elle aussi. Djal vérifia : Oui, la section cylindrique située au niveau du sol était légèrement plus petite que le plafond ! 18m. Pas d’autre ouverture visible. Bizarre. C’était plus un tronçon de cône légèrement courbé qu’un cylindre du coup.
La masse de terre à évacuer pour libérer l’ensemble de l’ouverture était monumentale : une trentaine d’heures de boulot avec l’ensemble de leurs moyens. Trop long.
Creuser un trou permettant de laisser passer un simple homme, étayer, poser un sas, un rail de monté allait prendre seulement cinq heures de plus.