2008-08-26, 04:47 PM
Message de Sémirande
[Aparté]
Nous allons tenter de nous en tenir à un post par jour. Tant pis pour les retardataires. Disons que M. Fénilara était in attentionné
[/Aparté]
[Amusée]
« Bon. La chasse n’inspire pas grand monde, à ce que je vois. Je ne parle même pas de ce qui est de l’aimer. A part moi, évidemment. Bien, mais il faut manger, messieurs, gagner notre pain quotidien, notre doux logis et nos cigarettes. Et je peux vous dire qu’au train où vont les affaires de la TSA, dans trois mois, nous pouvons repartir qui pour Tréfolia, qui pour … bon, peu importe. » Une pause. « Il se trouve que j’ai trouvé un contrat dans un secteur situé… » sourire peau de vache à l’attention de M. Daykard « … dans un coin que je connais plutôt pas mal. Gros, très gros contrat, qui nous obligera à nous donner à fond. Voici. » Ménageant ses effets, Sémi croise les jambes. Puis, d’un ton limite pédant, elle poursuit « Je vais apporter une petite rectification à mes propos. Quand je dis que j’ai trouvé des clients, disons plutôt qu’ils nous ont trouvé. Saviez-vous que malgré les efforts de Ducont et Ducond, certaines personnes ont une très bonne idée de ce qui s’est passé sur LulaB ? Et il semble que ces gens apprécient les têtes brûlées, parce que l’Honorable Pétrus Alcaline a reçu ce courrier voici une dizaine de jours »
Sémirande sort une feuille de son sac. Ah oui, parce que, depuis les évènements que l’on sait, elle s’est offerte un beau sac à main, d’une matière qui semble rugueuse au regard, mais se révèle douce et sensuelle au toucher. Dans ce sac, il y a maintenant du papier, des stylos, des crayons à mine graphite et même des fusains, sans doute achetés au souk bordant l’astroport. Où en étais-je ? Ah oui, le papier. Il s’agit d’une carte très fine de 25 cm sur 10, peut-être faite d’un très beau plastique souple ; et qui évoque de la pierre naturelle semblable au marbre. Du papier de roche ! On peut y lire ces mots :
Madame Norjansk souhaite inviter quelques amis à un des safaris primaux organisé par mademoiselle Chalmak. Toutefois, les lieux de chasse seront choisis par madame Norjansk. Par ailleurs, la présence des collaborateurs habituels de mademoiselle Chalmak est fortement souhaitée.
La phrase est suivie de quelques coordonnées ainsi que d’un code indiquant que la réponse est payée. La police de caractères est sobre et élégante. C’est un fort bel objet.
« Vous savez ce que c’est que ce truc ? » demande Sémi en brandissant la carte ? « Un radiofact personnalisé. Imaginez un peu : un message atteint Terra Formata. Ce message contient les caractéristiques précises d’un objet, qui est aussitôt fabriqué, par Massali & Co s’il vous plait. Monsieur Alcaline a du passer le prendre en personne, dans une bulle de luxe qui est venue le chercher et l’a ramené. Je ne sais pas combien elle a du payer cela, cette dame, parce que les hyperondes plus la re fabrication plus les petits à côtés … »
Sémirande pose la carte sur la table, alors même qu’arrivent de superbes salades composées. La catastrophe est évitée de justesse par M. Daykard, qui examine l’objet et le fait passer à la ronde.
« Le plus beau est que je ne l’ai pas sollicitée : c’est elle qui s’est renseignée sur la TSA puis sur nous après l’affaire de LulaB. Je sais peu de choses sur elle, en fait. C’est une industrielle, une Conceptrice qui a fait fortune en créant des écosystèmes totalement inédits. J’ai été élevée par ma tante, qui travaille là-dedans, et je peux vous dire qu’il est difficile de faire du neuf. Bref. » Sémi passe sa langue sur ses lèvres. Une langue noire sur des lèvres noires ! Il est étonnant que l’on puisse distinguer les détails de ce visage, mais c’est le cas, pourtant. « Je garde le meilleur pour la fin. Cela va intéresser monsieur Edelman Savez-vous où on doit passer la prendre ? Eh bien sur Triple Grâce, rien que cela. … »
Contente de son petit effet, Sémirande Chalmak attaque sa belle salade de doux légumes venus d’on ne sait où.
[Aparté]
Nous allons tenter de nous en tenir à un post par jour. Tant pis pour les retardataires. Disons que M. Fénilara était in attentionné
[/Aparté]
[Amusée]
« Bon. La chasse n’inspire pas grand monde, à ce que je vois. Je ne parle même pas de ce qui est de l’aimer. A part moi, évidemment. Bien, mais il faut manger, messieurs, gagner notre pain quotidien, notre doux logis et nos cigarettes. Et je peux vous dire qu’au train où vont les affaires de la TSA, dans trois mois, nous pouvons repartir qui pour Tréfolia, qui pour … bon, peu importe. » Une pause. « Il se trouve que j’ai trouvé un contrat dans un secteur situé… » sourire peau de vache à l’attention de M. Daykard « … dans un coin que je connais plutôt pas mal. Gros, très gros contrat, qui nous obligera à nous donner à fond. Voici. » Ménageant ses effets, Sémi croise les jambes. Puis, d’un ton limite pédant, elle poursuit « Je vais apporter une petite rectification à mes propos. Quand je dis que j’ai trouvé des clients, disons plutôt qu’ils nous ont trouvé. Saviez-vous que malgré les efforts de Ducont et Ducond, certaines personnes ont une très bonne idée de ce qui s’est passé sur LulaB ? Et il semble que ces gens apprécient les têtes brûlées, parce que l’Honorable Pétrus Alcaline a reçu ce courrier voici une dizaine de jours »
Sémirande sort une feuille de son sac. Ah oui, parce que, depuis les évènements que l’on sait, elle s’est offerte un beau sac à main, d’une matière qui semble rugueuse au regard, mais se révèle douce et sensuelle au toucher. Dans ce sac, il y a maintenant du papier, des stylos, des crayons à mine graphite et même des fusains, sans doute achetés au souk bordant l’astroport. Où en étais-je ? Ah oui, le papier. Il s’agit d’une carte très fine de 25 cm sur 10, peut-être faite d’un très beau plastique souple ; et qui évoque de la pierre naturelle semblable au marbre. Du papier de roche ! On peut y lire ces mots :
Madame Norjansk souhaite inviter quelques amis à un des safaris primaux organisé par mademoiselle Chalmak. Toutefois, les lieux de chasse seront choisis par madame Norjansk. Par ailleurs, la présence des collaborateurs habituels de mademoiselle Chalmak est fortement souhaitée.
La phrase est suivie de quelques coordonnées ainsi que d’un code indiquant que la réponse est payée. La police de caractères est sobre et élégante. C’est un fort bel objet.
« Vous savez ce que c’est que ce truc ? » demande Sémi en brandissant la carte ? « Un radiofact personnalisé. Imaginez un peu : un message atteint Terra Formata. Ce message contient les caractéristiques précises d’un objet, qui est aussitôt fabriqué, par Massali & Co s’il vous plait. Monsieur Alcaline a du passer le prendre en personne, dans une bulle de luxe qui est venue le chercher et l’a ramené. Je ne sais pas combien elle a du payer cela, cette dame, parce que les hyperondes plus la re fabrication plus les petits à côtés … »
Sémirande pose la carte sur la table, alors même qu’arrivent de superbes salades composées. La catastrophe est évitée de justesse par M. Daykard, qui examine l’objet et le fait passer à la ronde.
« Le plus beau est que je ne l’ai pas sollicitée : c’est elle qui s’est renseignée sur la TSA puis sur nous après l’affaire de LulaB. Je sais peu de choses sur elle, en fait. C’est une industrielle, une Conceptrice qui a fait fortune en créant des écosystèmes totalement inédits. J’ai été élevée par ma tante, qui travaille là-dedans, et je peux vous dire qu’il est difficile de faire du neuf. Bref. » Sémi passe sa langue sur ses lèvres. Une langue noire sur des lèvres noires ! Il est étonnant que l’on puisse distinguer les détails de ce visage, mais c’est le cas, pourtant. « Je garde le meilleur pour la fin. Cela va intéresser monsieur Edelman Savez-vous où on doit passer la prendre ? Eh bien sur Triple Grâce, rien que cela. … »
Contente de son petit effet, Sémirande Chalmak attaque sa belle salade de doux légumes venus d’on ne sait où.