2011-04-22, 05:55 PM
// Je suppose que c’est à monsieur Baser que cette diatribe s’adresse ? :lol:
Monsieur Baser s’était assis sur un tronc couché, s’allumant une cigarette qu’il avait récupéré dans son havresac étanche. Le briquet à silex, à mèche d’amadou et à essence lança une lueur qui éclaira brièvement son visage.
Il avait l’air fatigué et visiblement agacé, très agacé par le laïus de Khrys.
La flamme disparue, laissant seulement le bout rougeoyant de la clope comme source de lumière. Sa silhouette se détachait en ombre chinoise sur le fond légèrement lumineux des bois.
Sa voix était glaciale.
Monsieur Edelman, vous semblez oublier pourquoi nous sommes ici. Ce n’est pas sur un de vos satellites de plaisir que nous trouverons votre épave, ce n’est pas sur un satellite de plaisir, entre les cuisses d’une putain ou entre les fesses d’un mignon que nous accomplirons la mission post-mortem que nous a confié votre premier pilote.
Je ne suis pas beaucoup plus ravi que vous de me trouver ici, mais la mémoire de votre défunte collaboratrice le réclame.
Et cessez cette détestable habitude de me rappeler à chaque occasion les coûts, les suppléments et autres frais.
Il y eut une inspiration qui fit rougeoyer le mégot, il put deviner dans l’intermittente lueur le regard de son interlocuteur : il avait l’air franchement furieux. Le noir se referma sur son visage.
Vous avez une mentalité d’épicier Monsieur Edelman.
Que je sache vous n’avez pas eut à vous plaindre de mes largesses, de ma générosité, sans que je vous ai demandé factures, devis préalables, justification comptable.
Monsieur Edelman ? Cessez de me prendre pour un gogo si vous voulez bien.
Monsieur Baser s’était assis sur un tronc couché, s’allumant une cigarette qu’il avait récupéré dans son havresac étanche. Le briquet à silex, à mèche d’amadou et à essence lança une lueur qui éclaira brièvement son visage.
Il avait l’air fatigué et visiblement agacé, très agacé par le laïus de Khrys.
La flamme disparue, laissant seulement le bout rougeoyant de la clope comme source de lumière. Sa silhouette se détachait en ombre chinoise sur le fond légèrement lumineux des bois.
Sa voix était glaciale.
Monsieur Edelman, vous semblez oublier pourquoi nous sommes ici. Ce n’est pas sur un de vos satellites de plaisir que nous trouverons votre épave, ce n’est pas sur un satellite de plaisir, entre les cuisses d’une putain ou entre les fesses d’un mignon que nous accomplirons la mission post-mortem que nous a confié votre premier pilote.
Je ne suis pas beaucoup plus ravi que vous de me trouver ici, mais la mémoire de votre défunte collaboratrice le réclame.
Et cessez cette détestable habitude de me rappeler à chaque occasion les coûts, les suppléments et autres frais.
Il y eut une inspiration qui fit rougeoyer le mégot, il put deviner dans l’intermittente lueur le regard de son interlocuteur : il avait l’air franchement furieux. Le noir se referma sur son visage.
Vous avez une mentalité d’épicier Monsieur Edelman.
Que je sache vous n’avez pas eut à vous plaindre de mes largesses, de ma générosité, sans que je vous ai demandé factures, devis préalables, justification comptable.
Monsieur Edelman ? Cessez de me prendre pour un gogo si vous voulez bien.