2011-03-12, 08:02 PM
[Khrys]
L’homme continua à parler à Khrys :
Je viens de vérifier : ils ne sont pas dans votre chambre, vous allez me dire où … quoi ? Le chef du groupe ? Il siffla entre ses dents … Ne bougez pas. Il sortit à grands pas et revient quelques instants après avec une carte de la cité. Une carte tout ce qu’il y avait de plus moderne, sur papier holographique où l’on pouvait appeler en surimpression une photographie satellite.
Où sont vos amis et où est le chef des espions de la théocratie ? Avez-vous des détails ?
Il souffla par le nez : je vous conseil de ne pas me mentir. Je viens d’avoir notre commandant il arrive. Et j’ose vous dire qu’il semblait particulièrement contrarié. Il a parlé de vous accrocher par les pieds, tête en bas, à la marée montante.
[Les autres]
Pendant ce temps Gurvan continuait à écouter ce qui se passait dans l’entrepont sordide du ponton.
Zek : rejoint Dockar et dis lui que nous allons avoir de la visite. Qu’il piège l’ensemble de la forme ainsi que le navire et qu’il se mette en retrait. Nous le rejoignons avec armes et bagages afin de régler leur compte à ces imbéciles. Veille à ce notre vedette soit prête : nous partirons immédiatement après.
Zek, un spadassin aux deux joues marquées d’une grande cicatrice verticale demanda : nous emmenons Kolim ?
Non. Et nous ne laissons pas derrière nous. Fais le nécessaire.
Le dénommé Zek récupéra son chapeau à large bord à plume noire et après avoir fait jouer brièvement sa dague dans son étui, partit dans la direction qu’avait pris le libraire.
Otilus termina son verre et se leva, les autres hommes le suivant. Ils se dirigèrent, toujours suivi par Aragorn, à travers du labyrinthe de bois, de coques, de cales, croisant sur leur chemin, une foule d’homme, de femmes, d’enfants qui vivaient dans les moindres recoins de ces lieux abandonnés, délimitant leur espace par des toiles tendues.
A un moment Aragorn eut chaud : il fut coursé par trois gamins qui pourchassaient visiblement les nuisibles qu’ils capturaient avant de les estourbir. Touchaient-ils une pièce ? Les mangeaient-ils ? Gurvan n’en n’avait cure … Il finit par les semer et par retrouver la troupe de mercenaires qui maintenant étaient au nombre de neuf, Otilus compris. Ils embarquaient dans une large barque à moteur. Au fond de celle-ci, il entrevit brièvement une caisse à poisson réfrigérée, de laquelle ils entreprirent de sortir armes et équipements : il y avait au moins deux lasers, des armes locales, des grenades … qu’est-ce que c’était que ce truc ? Un lance grenade Gauss , un truc NT5 et des communicos NT4. Mais pour l’instant ils gardaient le silence. La résolution de la vision du logimec était suffisante pour noter la fréquence d’usage. Ils pourraient suivre sans difficulté leurs échanges dés qu’ils l’utiliseraient.
Après s’être réparti les armes qu’ils dissimulèrent sous leur large manteau, un d’entre eux démarra le moteur et se mit à la barre. La barque s’éloigna alors que la première pluie de la journée commençait à tomber.
[Manchu]
Manchu se réveilla. La pluie tambourinait le toit. Il bailla. Tourna la tête en direction de son communico pour vérifier qu’elle heure il était. Il fronça les sourcils : la diode rouge clignotait lui signalant qu’une des alertes qu’il avait programmées s’était activée. Il tendit le bras et consulta le message.
IN-CROY-ABLE ! Des types, coincés sur cette planète maudite des dieux recherchaient un pilote. Il y avait un contact … Khrys Edelman, commissaire de bord du Méphisto.
La chance tournait : il fallait qu’il la saisisse pour quitter ce puits de gravité avant de pourrir sur pied.
L’homme continua à parler à Khrys :
Je viens de vérifier : ils ne sont pas dans votre chambre, vous allez me dire où … quoi ? Le chef du groupe ? Il siffla entre ses dents … Ne bougez pas. Il sortit à grands pas et revient quelques instants après avec une carte de la cité. Une carte tout ce qu’il y avait de plus moderne, sur papier holographique où l’on pouvait appeler en surimpression une photographie satellite.
Où sont vos amis et où est le chef des espions de la théocratie ? Avez-vous des détails ?
Il souffla par le nez : je vous conseil de ne pas me mentir. Je viens d’avoir notre commandant il arrive. Et j’ose vous dire qu’il semblait particulièrement contrarié. Il a parlé de vous accrocher par les pieds, tête en bas, à la marée montante.
[Les autres]
Pendant ce temps Gurvan continuait à écouter ce qui se passait dans l’entrepont sordide du ponton.
Zek : rejoint Dockar et dis lui que nous allons avoir de la visite. Qu’il piège l’ensemble de la forme ainsi que le navire et qu’il se mette en retrait. Nous le rejoignons avec armes et bagages afin de régler leur compte à ces imbéciles. Veille à ce notre vedette soit prête : nous partirons immédiatement après.
Zek, un spadassin aux deux joues marquées d’une grande cicatrice verticale demanda : nous emmenons Kolim ?
Non. Et nous ne laissons pas derrière nous. Fais le nécessaire.
Le dénommé Zek récupéra son chapeau à large bord à plume noire et après avoir fait jouer brièvement sa dague dans son étui, partit dans la direction qu’avait pris le libraire.
Otilus termina son verre et se leva, les autres hommes le suivant. Ils se dirigèrent, toujours suivi par Aragorn, à travers du labyrinthe de bois, de coques, de cales, croisant sur leur chemin, une foule d’homme, de femmes, d’enfants qui vivaient dans les moindres recoins de ces lieux abandonnés, délimitant leur espace par des toiles tendues.
A un moment Aragorn eut chaud : il fut coursé par trois gamins qui pourchassaient visiblement les nuisibles qu’ils capturaient avant de les estourbir. Touchaient-ils une pièce ? Les mangeaient-ils ? Gurvan n’en n’avait cure … Il finit par les semer et par retrouver la troupe de mercenaires qui maintenant étaient au nombre de neuf, Otilus compris. Ils embarquaient dans une large barque à moteur. Au fond de celle-ci, il entrevit brièvement une caisse à poisson réfrigérée, de laquelle ils entreprirent de sortir armes et équipements : il y avait au moins deux lasers, des armes locales, des grenades … qu’est-ce que c’était que ce truc ? Un lance grenade Gauss , un truc NT5 et des communicos NT4. Mais pour l’instant ils gardaient le silence. La résolution de la vision du logimec était suffisante pour noter la fréquence d’usage. Ils pourraient suivre sans difficulté leurs échanges dés qu’ils l’utiliseraient.
Après s’être réparti les armes qu’ils dissimulèrent sous leur large manteau, un d’entre eux démarra le moteur et se mit à la barre. La barque s’éloigna alors que la première pluie de la journée commençait à tomber.
[Manchu]
Manchu se réveilla. La pluie tambourinait le toit. Il bailla. Tourna la tête en direction de son communico pour vérifier qu’elle heure il était. Il fronça les sourcils : la diode rouge clignotait lui signalant qu’une des alertes qu’il avait programmées s’était activée. Il tendit le bras et consulta le message.
IN-CROY-ABLE ! Des types, coincés sur cette planète maudite des dieux recherchaient un pilote. Il y avait un contact … Khrys Edelman, commissaire de bord du Méphisto.
La chance tournait : il fallait qu’il la saisisse pour quitter ce puits de gravité avant de pourrir sur pied.