2011-03-11, 07:05 PM
[Djal]
La retranscription du message apparu devant ses yeux :
Lieu - forme de radoub - Chantier EST – navire Jolimome – Heure - mi-jour
Le manchot le regardait, légèrement suffisent, visiblement persuadé qu’il avait fait choux blanc.
[Aragorn]
Aragorn suivit les instructions de son maître et se couvrit bientôt d’une magnifique, mais totalement immatérielle, apparence d’alagnée fourreuse, un insecte poilu coprophage de la taille d’une assiette à dessert que d’après ses bases de données l’on avait des chances de croiser dans ce milieu insalubre.
Au raz du plafond de bois il zigzagua, allant de tache d’obscurité en tache d’obscurité, se servant des recoins pour se dissimuler.
Il suivait sans le perdre de vu le libraire, dont la démarche chaloupé l’emmena de coque en coque jusqu'à un navire à trois ponts, un ancien cuirassé dont les flancs de bois de fer s’enfonçait profondément dans une vasière. Le navire avait été dématé, ses sabords largement élargis et fermés par des tissus tendus et son pont se couvrait de cagnards , de tentes de tissus récupérés de ci et de là.
Il finit par pénétrer dans une salle, l’ancien poste des balistes, qui faisait office aujourd’hui d’auberge. Il y avait là une trentaine de personnes, des filles de joies de bas de gamme, un barbier qui pratiquait son art dans un coin avec l’aide d’un enfant, des paumés qui malgré l’heure matinale avaient déjà les yeux rouges et bouffis par l’alcool ou la drogue qu’ils fumaient directement dans des bouffardes de terre cuite.
Dans cette moderne cour des miracles un petit groupe faisait tache : quatre hommes, des spadassins au vu de leurs armes aux manches polis par un long usage, aux mines revêches et aux yeux attentifs. Ils entouraient une vieille connaissance : l’homme qu’ils avaient déjà vu sur le marché, l’homme qui donnait les ordres : Otilus.
Il hocha la tête, autorisant Kolim à s’approcher.
- Oui ?
- Oberon est venu à la librairie. Il a pris le message.
- Et ?
- Il n’était pas seul.
- Galactiques ?
Kolim hésita …
- Oui.…
Otilus eut un rictus. Il fouilla ensuite dans sa poche et jeta une petite bourse en sa direction :
- bien : ne rentre pas chez toi.
La retranscription du message apparu devant ses yeux :
Lieu - forme de radoub - Chantier EST – navire Jolimome – Heure - mi-jour
Le manchot le regardait, légèrement suffisent, visiblement persuadé qu’il avait fait choux blanc.
[Aragorn]
Aragorn suivit les instructions de son maître et se couvrit bientôt d’une magnifique, mais totalement immatérielle, apparence d’alagnée fourreuse, un insecte poilu coprophage de la taille d’une assiette à dessert que d’après ses bases de données l’on avait des chances de croiser dans ce milieu insalubre.
Au raz du plafond de bois il zigzagua, allant de tache d’obscurité en tache d’obscurité, se servant des recoins pour se dissimuler.
Il suivait sans le perdre de vu le libraire, dont la démarche chaloupé l’emmena de coque en coque jusqu'à un navire à trois ponts, un ancien cuirassé dont les flancs de bois de fer s’enfonçait profondément dans une vasière. Le navire avait été dématé, ses sabords largement élargis et fermés par des tissus tendus et son pont se couvrait de cagnards , de tentes de tissus récupérés de ci et de là.
Il finit par pénétrer dans une salle, l’ancien poste des balistes, qui faisait office aujourd’hui d’auberge. Il y avait là une trentaine de personnes, des filles de joies de bas de gamme, un barbier qui pratiquait son art dans un coin avec l’aide d’un enfant, des paumés qui malgré l’heure matinale avaient déjà les yeux rouges et bouffis par l’alcool ou la drogue qu’ils fumaient directement dans des bouffardes de terre cuite.
Dans cette moderne cour des miracles un petit groupe faisait tache : quatre hommes, des spadassins au vu de leurs armes aux manches polis par un long usage, aux mines revêches et aux yeux attentifs. Ils entouraient une vieille connaissance : l’homme qu’ils avaient déjà vu sur le marché, l’homme qui donnait les ordres : Otilus.
Il hocha la tête, autorisant Kolim à s’approcher.
- Oui ?
- Oberon est venu à la librairie. Il a pris le message.
- Et ?
- Il n’était pas seul.
- Galactiques ?
Kolim hésita …
- Oui.…
Otilus eut un rictus. Il fouilla ensuite dans sa poche et jeta une petite bourse en sa direction :
- bien : ne rentre pas chez toi.