2011-02-22, 09:49 PM
… Il y eut un instant de flottement dans les communications extérieures. Autorisation de retirer les clamps accordée, je répète autorisation de retirer les clamps accordée : nous les mettons hors tension et une équipe technique est en route.
Ne mettez vos moteurs en route sous aucun prétexte. Votre assignation au sol reste d’actualité.
Des tourelles blindées automatisées jaillirent de l’épaisseur des murailles et se verrouillèrent sur la silhouette rendue luisante par les grains de pluie, du Méphisto.
Une équipe de technicien, bravant l’orage, commença à s’approcher. Arrivé à proximité du navire ils virent Djal, une pic de force à la main en train de réduire en morceau les palettes de contacts, de virer les câbles avec fureur … Ils jugèrent prudent de rebrousser chemin.
Khrys enveloppa avec beaucoup de douceur le corps de Sémirande. A l’aide d’une palette gravitique il transporta celui-ci jusqu’à sa cabine.
// Nous avions statué il y a quelques temps (des années) que les champs de stase ne permettaient pas de conserver les cellules vivantes : très adaptés aux produits périssables, mais inutiles (et surtout redondants par rapport aux hibernateurs) pour sauver des vies.
Le logimec médical l’avait accompagné et sur ses instructions injecta en intra crânien un liquide de synthèse cryogénique. Il affirma que cela était inutile, mais Khrys n’en eu cure. Il baissa ensuite la température dans la pièce … elle décroissait progressivement, transformant la pièce en une chapelle de glace miroitante au fur et à mesure que l’humidité se condensait et recouvrait les murs d’une fine couche de cristaux.
Pendant ce temps Gurvan s’était détaché de ce qui se passait non loin de lui, empruntant des chemins de traverse, faisant l’autruche numérique.
Khaadaric S’assura que la porte était bien verrouillée. Le soi disant officier de la prévôté continuait : j’suis Kolab Envon, j’suis né à Malkor il y a trente cycles, merde ! Vous voulez quoi de plus ? J’en sais rien d’plus ! On m’a embauché pour un boulot avec quelques pôtes. On a acheté les uniformes à un fourgue et je devais suivre les instructions … J’devais être payé de l’autre moitié après, à livraison des prisonniers. On devait les ramener sur les docks à un bateau nommé le Lispori.
Il fût interrompu par l’autre prisonnier, celui que Sémirande était allé récupérer et qu’elle interrogeait lorsque que l’accident s’était produit.
Sa voix était calme, détachée.
Ils n’y sont plus. Si ça se trouve le bateau est piégé. Dokcar est un fan des explosifs et nous en avons amené pas mal avec nous. Je vous propose que nous essayions de trouver un accord.
J’étais sur le point d’en conclure un avec votre malheureuse amie, mais visiblement il est caduc.
Donc, je vous propose mon aide. Celle-ci vous est acquise, complète, sans arrière pensée, si vous me permettez de quitter cette planète avec vous et que vous me libériez sur le premier monde civilisé que nous croiserons.
Ne mettez vos moteurs en route sous aucun prétexte. Votre assignation au sol reste d’actualité.
Des tourelles blindées automatisées jaillirent de l’épaisseur des murailles et se verrouillèrent sur la silhouette rendue luisante par les grains de pluie, du Méphisto.
Une équipe de technicien, bravant l’orage, commença à s’approcher. Arrivé à proximité du navire ils virent Djal, une pic de force à la main en train de réduire en morceau les palettes de contacts, de virer les câbles avec fureur … Ils jugèrent prudent de rebrousser chemin.
Khrys enveloppa avec beaucoup de douceur le corps de Sémirande. A l’aide d’une palette gravitique il transporta celui-ci jusqu’à sa cabine.
// Nous avions statué il y a quelques temps (des années) que les champs de stase ne permettaient pas de conserver les cellules vivantes : très adaptés aux produits périssables, mais inutiles (et surtout redondants par rapport aux hibernateurs) pour sauver des vies.
Le logimec médical l’avait accompagné et sur ses instructions injecta en intra crânien un liquide de synthèse cryogénique. Il affirma que cela était inutile, mais Khrys n’en eu cure. Il baissa ensuite la température dans la pièce … elle décroissait progressivement, transformant la pièce en une chapelle de glace miroitante au fur et à mesure que l’humidité se condensait et recouvrait les murs d’une fine couche de cristaux.
Pendant ce temps Gurvan s’était détaché de ce qui se passait non loin de lui, empruntant des chemins de traverse, faisant l’autruche numérique.
Khaadaric S’assura que la porte était bien verrouillée. Le soi disant officier de la prévôté continuait : j’suis Kolab Envon, j’suis né à Malkor il y a trente cycles, merde ! Vous voulez quoi de plus ? J’en sais rien d’plus ! On m’a embauché pour un boulot avec quelques pôtes. On a acheté les uniformes à un fourgue et je devais suivre les instructions … J’devais être payé de l’autre moitié après, à livraison des prisonniers. On devait les ramener sur les docks à un bateau nommé le Lispori.
Il fût interrompu par l’autre prisonnier, celui que Sémirande était allé récupérer et qu’elle interrogeait lorsque que l’accident s’était produit.
Sa voix était calme, détachée.
Ils n’y sont plus. Si ça se trouve le bateau est piégé. Dokcar est un fan des explosifs et nous en avons amené pas mal avec nous. Je vous propose que nous essayions de trouver un accord.
J’étais sur le point d’en conclure un avec votre malheureuse amie, mais visiblement il est caduc.
Donc, je vous propose mon aide. Celle-ci vous est acquise, complète, sans arrière pensée, si vous me permettez de quitter cette planète avec vous et que vous me libériez sur le premier monde civilisé que nous croiserons.