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Estébois
Khrys avait réagit au premier appel passé par Khaadaric... et s'était précipité dans les couloirs du Méphisto.
Au deuxième appel, il était non loin de l'infirmerie.

Il entra en trombe dans l'infirmerie. Mais il ne s'attendait pas à ce qu'il allait voir.

Stoppé dans son élan par le triste spectacle de ce pantin sans vie, il fini par avancer à nouveau, d'un pas lent.
Lentement, avec respect il s'agenouilla près de Sémirande. Il savait que le seul organe que l'on ne pouvait régénérer été le cerveau. Celui par qui Sémirande restait humaine malgré son corps devenu machine.

Elle qui était si opposé à Khrys, reposait maintenant d'un sommeil éternel. Opposé dans les chairs, opposé dans le genre, opposé par le style, opposé dans les manières, et pourtant si humaine malgré son corps cybernétique.

Khrys fit barrage de son corps à tous ceux qui voulaient l'approcher. Khrys créa un sanctuaire autour de son corps.
Toujours silencieux, il quémanda aux logimecs de l'infirmerie un linceul. Son visage était décomposé. On voyait dans ces yeux milles idées, milles folies. Ses lèvres psalmodiaient on ne sait pas quelle incantation. Ses mains guidaient les logimecs soulevant avec d'infinies précautions ce corps devenu trop lourd.

Alors, une fois recouvert de son linceul. il demanda aux autres membres de l'équipage: Je vais mettre son corps dans sa cabine,puis, j'aimerais me recueillir.

Puis passant à coté du prisonnier, une lueur diabolique alluma ses yeux. :devil:
Il s'approcha de son visage, il lui chuchota:

Par respect pour la défunte, je ne revendrais pas sur un marché aux esclaves. Et si ton compagnon n'est pas plus coopératif que toi, alors regarde bien notre soldat, lui, sa spécialité, c'est de casser un à un les os de ses victimes, et moi je les recolle pour qu'il puisse recommencer. Tu n'imagines même pas comme la technologie de notre monde peut faire. Et au final, tu pourras jamais prouver ce que tu risques de subir auprès des médecins de ton monde. Réfléchi bien, et quand il se réveillera, essaie de convaincre ton collègue de malchance qu'il serait de bon ton qu'il coopère. Tu vois ce que je veux dire?
Tout à un prix, même les hommes ont le leur.
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