2011-02-14, 10:35 PM
La salle était éclairée par d’étroites meurtrières fermées par des champs de force. La salle était confortable, climatisée, des sièges antigrav étaient disposés au dessus d’un tapis tissé localement de couleur rouge.
On l’avait fait pénétrer après l’avoir scanné. On avait ensuite renvoyé les soldats qui étaient restés devant la porte, le laissant seul avec les deux hommes. Le lieutenant de la république, un homme jeune, au crane rasé et mat de peau s’était mis rapidement en retrait. Il avait laissé son bureau, un magnifique exemplaire d’artisanat local dont le plateau avait été remplacé par une plaque de projection tridi, à l’enquêteur local.
Ce denier était un homme entre deux âges. Il avait plus de quarante ans et ses cheveux gris étaient retenus en un épais catogan, par un anneau de fer vernis. Il écouta calmement le discours de Khrys les mains croisés devant lui. Son regard gris ne le quittait pas. Il ne souriait pas, il ne cillait pas malgré les … approximations et demi vérité que Khrys sortait.
Lorsque celui-ci se tut, il y eut un long moment de silence. Une antique horloge à mécanisme de cristal de son tic-tac découpait le temps.
Tic-tac, tic tac, TIC ! TAC !
Il desserra les lèvres : Je vous crois. Pour l’essentiel.
Un certain nombre d’éléments me laissent à penser que vous me dites en grande partie la vérité.
Reprenons voulez-vous bien : Nous avons déterminé que l’incident sur le marché avait été provoqué. Un certain nombre d’étrangers plus que douteux on depuis quelques temps passés les limites de notre cité. Visiblement votre prisonnier, le dénommé Djal Gorda, a été condamné à mort par … une organisation puissante, secrète, qui agit pour le compte d’une cité ennemie. Les trois corps que nous avons retrouvés dans votre hôtel sont ceux de membres de la pègre locale. Des hommes de mains, des assassins que nous ne regretterons pas.
Nous avons trouvé un corps, un homme qui a visiblement été jeté du toit. Sans doute par votre premier pilote ? Il portait sur lui divers matériels interdits. Dont un fusil militaire de haute technologie … Il jeta un coup d’œil au lieutenant qui haussa les épaules et souffla : nous n’avons pas réussi pour l’instant à remonter la filière : il fait partie d’un lot d’armes volées il y a trois ans dans un entrepôt militaire de Manticore.
Peu importe, reprit l’homme âgé. Ce qui importe c’est que cet homme vivait ici sous une fausse identité depuis plusieurs années.
C’est pourquoi nous sommes prêt à abandonné la plupart des charges pesant contre vous, si vous êtes prêt à collaborer.
Les charges de meurtre, de conduite indécente, d’usage d’armes de haute technologie seront à coup sure abandonnées. Comme vous l’avez dit c’était un cas de légitime défense.
Pour ce qui concerne le non respect des règles douanières, une amende peut être ? Normalement c’est deux milles crédits impériaux par personne ? Disons que dans ce cas un crédit symbolique devrait suffire. Le lieutenant acquiesça en silence.
Mais comme je vous le disais ce sera dans ce cas un échange de bons procédés :
J’aimerai interroger vos prisonniers dés que leur état le leur permettra et nous les prendrons en charge dés qu’ils pourront être transportés.
Nous pensons qu’il y a un certain nombre d’autres personnes impliquées … nous aimerions que vous convainquiez Djal Gorda de nous aider.
Pensez-vous que vous pourriez le convaincre d’entrer dans un dispositif discret dont il sera le centre ? L’idée serait d’intercepter tous les membres de leur organisation qui pourraient tenter de s’en prendre à lui.
Evidement nous n’abandonnerons pas les charges. Officiellement nous sommes très fâché contre vous et nous saisirons votre navire, vous chassant de l’enceinte astro-portuaire.
Autre bénéfice cela calmera les ambassadeurs des autres cités : ceux-ci prennent très mal l’utilisation illégale d’une bulle anti-grav. Ils réclament votre tête et les charges ne pourront être abandonnées que si nous avons un accord de tous les ambassadeurs signataires de la charte. Il vous faudra une monnaie d’échange pour les convaincre.
Alors monsieur Edelman ? Votre réponse ? Vous collaborez ?
On l’avait fait pénétrer après l’avoir scanné. On avait ensuite renvoyé les soldats qui étaient restés devant la porte, le laissant seul avec les deux hommes. Le lieutenant de la république, un homme jeune, au crane rasé et mat de peau s’était mis rapidement en retrait. Il avait laissé son bureau, un magnifique exemplaire d’artisanat local dont le plateau avait été remplacé par une plaque de projection tridi, à l’enquêteur local.
Ce denier était un homme entre deux âges. Il avait plus de quarante ans et ses cheveux gris étaient retenus en un épais catogan, par un anneau de fer vernis. Il écouta calmement le discours de Khrys les mains croisés devant lui. Son regard gris ne le quittait pas. Il ne souriait pas, il ne cillait pas malgré les … approximations et demi vérité que Khrys sortait.
Lorsque celui-ci se tut, il y eut un long moment de silence. Une antique horloge à mécanisme de cristal de son tic-tac découpait le temps.
Tic-tac, tic tac, TIC ! TAC !
Il desserra les lèvres : Je vous crois. Pour l’essentiel.
Un certain nombre d’éléments me laissent à penser que vous me dites en grande partie la vérité.
Reprenons voulez-vous bien : Nous avons déterminé que l’incident sur le marché avait été provoqué. Un certain nombre d’étrangers plus que douteux on depuis quelques temps passés les limites de notre cité. Visiblement votre prisonnier, le dénommé Djal Gorda, a été condamné à mort par … une organisation puissante, secrète, qui agit pour le compte d’une cité ennemie. Les trois corps que nous avons retrouvés dans votre hôtel sont ceux de membres de la pègre locale. Des hommes de mains, des assassins que nous ne regretterons pas.
Nous avons trouvé un corps, un homme qui a visiblement été jeté du toit. Sans doute par votre premier pilote ? Il portait sur lui divers matériels interdits. Dont un fusil militaire de haute technologie … Il jeta un coup d’œil au lieutenant qui haussa les épaules et souffla : nous n’avons pas réussi pour l’instant à remonter la filière : il fait partie d’un lot d’armes volées il y a trois ans dans un entrepôt militaire de Manticore.
Peu importe, reprit l’homme âgé. Ce qui importe c’est que cet homme vivait ici sous une fausse identité depuis plusieurs années.
C’est pourquoi nous sommes prêt à abandonné la plupart des charges pesant contre vous, si vous êtes prêt à collaborer.
Les charges de meurtre, de conduite indécente, d’usage d’armes de haute technologie seront à coup sure abandonnées. Comme vous l’avez dit c’était un cas de légitime défense.
Pour ce qui concerne le non respect des règles douanières, une amende peut être ? Normalement c’est deux milles crédits impériaux par personne ? Disons que dans ce cas un crédit symbolique devrait suffire. Le lieutenant acquiesça en silence.
Mais comme je vous le disais ce sera dans ce cas un échange de bons procédés :
J’aimerai interroger vos prisonniers dés que leur état le leur permettra et nous les prendrons en charge dés qu’ils pourront être transportés.
Nous pensons qu’il y a un certain nombre d’autres personnes impliquées … nous aimerions que vous convainquiez Djal Gorda de nous aider.
Pensez-vous que vous pourriez le convaincre d’entrer dans un dispositif discret dont il sera le centre ? L’idée serait d’intercepter tous les membres de leur organisation qui pourraient tenter de s’en prendre à lui.
Evidement nous n’abandonnerons pas les charges. Officiellement nous sommes très fâché contre vous et nous saisirons votre navire, vous chassant de l’enceinte astro-portuaire.
Autre bénéfice cela calmera les ambassadeurs des autres cités : ceux-ci prennent très mal l’utilisation illégale d’une bulle anti-grav. Ils réclament votre tête et les charges ne pourront être abandonnées que si nous avons un accord de tous les ambassadeurs signataires de la charte. Il vous faudra une monnaie d’échange pour les convaincre.
Alors monsieur Edelman ? Votre réponse ? Vous collaborez ?