2011-02-13, 10:27 PM
Monsieur Baser récupéra son étui à cigarette et s'alluma une cigarette. Il joua un instant avec son briquet regardant pensivement Sémirande.
Madame Chalmak, la confiance en soi est une chose. L'arrogance en est une autre. Votre commissaire de bord a des aspects très agaçant, je vous le concède, mais qui n'en a pas ? Il la fixa.
Vous avez beaucoup pris sur vous ces derniers temps. Vous semblez, à votre phrase sibylline, ne pas espérer grand bien de la rencontre qui s'annonce. Néanmoins ... réfléchissez :
Nous avons à faire à un complot, certes. Mais les officiels auxquels vous, ou nous, allons avoir à rencontrer ne savent peut être rien de ce qui se passe précisément.
Tout ce qu'ils savent c'est que nous avons une échauffourée un peu plus tôt avec des gens sur le marché, échauffourée qui a fait plusieurs blessés, que dans notre hôtel ils ont trouvé plusieurs cadavres en uniforme de la prévôté, que nous sommes liés à l'incendie d'un de leur entrepôt qu'un homme armé d'un fusil laser de sniper est tombé du toit de celui-ci, qu'on vous a vu entrer dans le hangar et qu'effectivement nous avons passé outre leur interdiction de vol ... je m'arrête là.
Alors, il y a trois possibilités :
Il leva un doigt : un, ils sont du complot et là tout ce que nous pourrons dire ne les fera pas changer d'avis. Mais ... je suis certain que si l'envie leur prenait, ils pourraient monter à bord ou endommager gravement notre navire.
Deux doigts : deux, ils sont incompétents et pensent avoir affaire à des sombres soudards qui mettent leur ville à feu et à sang. A nous de les faire évoluer dans leurs certitudes.
Trois doigts : trois : ils sont compétents et les cadavres en uniforme, le tireur avec une arme high-tech, les explosifs, le fait que Djal soit sous notre protection ... leur ont mis la puce à l'oreille : ils veulent juste avoir un complément d'information.
Sur le fond de l’affaire je suis bien désolé de ce qui arrive à Gurvan, à Khaadaric. Mais je ne peux prendre le risque que vous soyez détenu par les forces de police locale. J’ai besoin de mes pilotes pour continuer ma route. Il haussa les épaules : d’un point de vue strictement objectif, je peux me passer d’un commissaire de bord.
Madame Chalmak, la confiance en soi est une chose. L'arrogance en est une autre. Votre commissaire de bord a des aspects très agaçant, je vous le concède, mais qui n'en a pas ? Il la fixa.
Vous avez beaucoup pris sur vous ces derniers temps. Vous semblez, à votre phrase sibylline, ne pas espérer grand bien de la rencontre qui s'annonce. Néanmoins ... réfléchissez :
Nous avons à faire à un complot, certes. Mais les officiels auxquels vous, ou nous, allons avoir à rencontrer ne savent peut être rien de ce qui se passe précisément.
Tout ce qu'ils savent c'est que nous avons une échauffourée un peu plus tôt avec des gens sur le marché, échauffourée qui a fait plusieurs blessés, que dans notre hôtel ils ont trouvé plusieurs cadavres en uniforme de la prévôté, que nous sommes liés à l'incendie d'un de leur entrepôt qu'un homme armé d'un fusil laser de sniper est tombé du toit de celui-ci, qu'on vous a vu entrer dans le hangar et qu'effectivement nous avons passé outre leur interdiction de vol ... je m'arrête là.
Alors, il y a trois possibilités :
Il leva un doigt : un, ils sont du complot et là tout ce que nous pourrons dire ne les fera pas changer d'avis. Mais ... je suis certain que si l'envie leur prenait, ils pourraient monter à bord ou endommager gravement notre navire.
Deux doigts : deux, ils sont incompétents et pensent avoir affaire à des sombres soudards qui mettent leur ville à feu et à sang. A nous de les faire évoluer dans leurs certitudes.
Trois doigts : trois : ils sont compétents et les cadavres en uniforme, le tireur avec une arme high-tech, les explosifs, le fait que Djal soit sous notre protection ... leur ont mis la puce à l'oreille : ils veulent juste avoir un complément d'information.
Sur le fond de l’affaire je suis bien désolé de ce qui arrive à Gurvan, à Khaadaric. Mais je ne peux prendre le risque que vous soyez détenu par les forces de police locale. J’ai besoin de mes pilotes pour continuer ma route. Il haussa les épaules : d’un point de vue strictement objectif, je peux me passer d’un commissaire de bord.