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Estébois
// De retour : désolé de l’absence, des trucs à régler et des difficultés à émerger aujourd’hui.

[Gurvan]

Allongé dans son cocon de haute technologie, il baignait jusqu’au cou dans un liquide bleuté transparent épais agité de lentes contractions. Il flottait dans un nuage de semi-conscience, un vrai soulagement après la douleur qu’il avait subit. Il avait entendu les échanges, les cris, à travers le brouillard de ses pensées embrumées. Il fallait qu’il … non … plutôt … Il essayait de retenir ses pensées qui s’évanouissaient. Le logimec médical nota son agitation et l’expédia d’une injection dans les bras médicamenteux de Morphée.

[Khaadaric]

Etait allongé dans sa cabine … Le gel qui lui avait été adapté et l’injection commençait à faire son effet … mais si aucune place ne se libérait dans l’infirmerie il lui faudrait plusieurs heures pour être sur pieds et totalement opérationnel.

Il tendit l’oreille alors qu’une douce somnolence menaçait de l’emporter : le silence régnait à bord. Il chercha pourquoi ça le contrariait … Le plein d’A.M. ! Quand il était descendu la dernière fois du Méphisto celui-ci était en cours. Il se souvenait du bruit caractéristique des bandes de chargement des caissons A.M. qui faisaient résonner la structure du navire. Et là plus rien. Il leva son chrono au hauteur de ses yeux : aucune chance que le plein ait été terminé. De toute évidence celui-ci avait été interrompu.

[Khrys – Djal]

Finalement ils s’étaient retrouvés à l’infirmerie. Qui de fait était trop petite pour que tout le monde puisse s’y loger à l’aise. Les deux médiblocs étaient occupés. L’un par Gurvan et l’autre par le prisonnier de Sémirande. C’était clairement ce dernier qui était le plus mal en point. L’autre prisonnier avait été laissé sur la civière antigrav et bénéficiait des attentions du logimec, une petite sphère antigrav sont la base laissait pendre des tentacules manipulatrices et sensitives.

Ce qui avait le plus surpris Djal c’est que le l’infirmerie lui parlait. Le logimec qui pilotait les installations sanitaires avait visiblement été programmé avec une personnalité artificielle. Une voix légèrement nasillarde, qui se faisait volontiers sarcastique à l’occasion. Elle l’avait accueillit quand il y était entré par un « vacherie qu’elle boucherie ! Vous avez décidé de changer de métier ou quoi ? ». Lorsque Sémirande était sortie, une fois la porte refermée la voix s’était laissée allée à un commentaire : « voilà, ce que j’appelle une vraie bombe » …

Depuis elle tarabustait Djal, essayant de le convaincre de subir un examen médical complet « … tu es à bord pour un moment, alors tu va être un gentil garçon, mettre une combinaison d’examen et te laisser examiner histoire que je puisse recoller les morceaux la prochaine fois que tu te fera découper façon puzzle par les trois petits cochons ».

A titre informatif il faudrait au moins quatre heures pour que Gurvan soit opérationnel, six heures pour le mercenaire de Sémirande. Quant au sergent d’ici une petite heure il serait réveillé. Néanmoins il serait loin d’être totalement guérit.

[Sémirande]
Elle veillait … Comme l’avait constaté Khaadaric à l’oreille, elle avait constaté de visu que le plein d’A.M. avait cessé. Les équipes de maintenance avaient déserté la bande de chargement et les capsules d’A.M. non chargées s’accumulaient non loin : visiblement on continuait de décharger les barges.

Les batteries des tourelles laser suffiraient pour un tir unique, après, à moins de contrevenir à une demi-douzaine de règles de sécurité et de dériver l’énergie servant aux systèmes vitaux du navire, ils seraient à sec.

Elle arma les tourelles : avec deux secondes de décalage une sirène retentie sur la plateforme d’atterrissage, créant un mouvement de panique chez les quelques techniciens et soldats présents qui coururent se mettre à l’abri dans les structures renforcées mises à leur disposition.

Trois tourelles blindées jaillirent de leur emplacement dissimulées dans l’épaisseur des murailles : c’était des installations sol air antinavire, alimentées par un générateur A.M. Elle constata cependant que les concepteurs avaient prévu l’éventualité d’une menace provenant du sol lorsqu’elle vit les canons protégé par un champ de force miroitant se pointer en direction du sol, se verrouillant sur leur navire en parfaire synchronisation les uns avec les autres.

Monsieur Baser était entré à ce moment là sur la passerelle, il s’était lui aussi changé et portait toujours son fusil en bandoulière. Il ouvrait la bouche quand l’alarme avait retenti au sol. Il la referma.

Un message tomba dans le com du bord :

Méphisto de contrôle sol – mettez immédiatement vos armes hors tension et préparez-vous à recevoir une équipe de sécurité à votre bord – Accusez réception.
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