2011-02-10, 10:38 PM
[Calme - Neutre]
[PV pour monsieur Khaadaric Orkalys - texte pour les autres]
"Je prends donc le commandement." Elle vit que c'était la douze places qui s'était posée devant leur hostellerie. Les Panzanopèdes avaient-ils pensé à la configurer en sanitaire ? Les connaissant, Sémirande aurait parié sans souci un an de salaire. "Je prends le contrôle de la bulle. Dès qu'elle masquera la fenêtre, ouvrez cette dernière et embarquez."
Le bel engin se souleva à hauteur du premier étage. et le champ de force tribord s'escamota. "Ne traînez pas." Pendant qu'ils embarquaient, Madame Chalmak envoya un message aux mécaniciens : "Messieurs, recontactez les pompiers et dites leur de n'entrer dans le bâtiment en flammes sous aucun prétexte. Je répète : sous aucun prétexte. Le rez de chaussée a été piégé par des terroristes, je répète, le rez de chaussé a été piégé par des terroristes. Il y a danger de mort à y pénétrer." Elle précisa soigneusement l'emplacement des mortels engins.
Elle amena l'aérodyne à elle. Les passagers la virent sur le toit. Elle était debout, soutenant un homme manifestement inconscient. Du trou dans le toit émanaient maintenant un rougeoiement et quelques flammes commençaient à sortir, ainsi que des fumées. On aurait dit une Banshee prête à emporter sa victime. L'engin, qu'elle pilotait de sa tête, stoppa près d'elle. Le panneau s'effaça, et doucement, elle fit passer l'homme blessé aux mains qui se tendaient. C'était un des deux "calfats" qui avait parlé de si curieuse façon à l'homme qui les avait observé "Donnez-lui les premiers soins, vite. Monsieur Orkalys, je t'interdis, tu entends, je t'interdis de l'approcher. "
Sémirande monta dans le fauteuil du pilote ; et tous virent une grenade à main fixée à son soutien-gorge par la cuiller. Elle ne toucha à aucune commande, se contentant de s'enfoncer dans le fauteuil très confortable. Voyant le toit rougeoyant, elle pensa à tous ces travailleurs qui, au lever du jour, se verraient au chômage. Elle prit alors une décision qui pourrait bien lui coûter cher.
La bulle était loin d'être un utilitaire. Cependant ainsi que le voulaient de sages règlements, elles étaient munies de certains équipement fort utiles comme celui-ci :
L'engin passa au-dessus du trou d'où maintenant s'échappaient maintenant de belles flammes. Sur un ordre mental, trois petits modules se détachèrent de l'engin A12S, voletèrent une seconde et plongèrent dans la fournaise. Ils s'éloignèrent les uns des autres et les charges soigneusement calculées qui attendaient depuis des années en leur sein une improbable activation explosèrent. Le contenu des trois sacs de gel fut dispersé et tout l'oxygène du 4ème étage fut fixé, ainsi certainement que celui d'une bonne partie de l'atmosphère autour du trou du toit. Pas de comburant donc pas de flammes, on savait cela depuis l'Antiquité sur Notre Sainte Mère la Terre. Le feu pourrait peut-être reprendre, mais les pompiers auraient eu le temps d'intervenir, même en tenant compte du délai nécessaire à la neutralisation des bombes.
Ce n'était pas fini. Il y avait toujours la possibilité qu'un taré veuille faire un carton sur leur bulle en vol. Alors, il n'y avait pas trente-six solutions. La bulle piqua et plongea dans l'eau du canal. Elle ne s'enfonça guère, mais la turbidité, la nuit faisaient que, évidemment on 'y voyait goutte. Mais il y avait les sens électroniques qui remplaçaient avantageusement les sens naturels. Sémirande fit progresser le véhicule en direction du Méphisto, et ressortit du fleuve à l'endroit le plus improbable possible du point de vue d'un tireur embusqué.
Si tout alla bien, la bulle regagna son silo sans autre incident.
Là, alors que les blessés étaient menés à l'autodoc - la pilote avait humblement et respectueusement prié monsieur Baser de veiller sur le "sien" - Sémirande resta une minute assise, méditative.
Lors de cette brève opération, elle s'était indifféremment servie des systèmes électroniques et de l'Intégration Mentale. Cela avait été naturel, instinctif. Décidément, cette discipline lui plaisait de plus en plus. Elle se prit à rêver à l'obtention d'une dérogation qui lui permettrait d'accéder à des niveaux d'habitude réservés aux Prêtres, à une imbrication harmonieuse de cette rigoureuse discipline et de ses systèmes embarqués, afin de devenir le grossier prototype de ce que serait l'avenir des Etres : des super mentat aux possibilités infinies. A cette pensée, son coeur se gonfla d'allégresse.
Puis elle alla se prendre un café, en récitant un mantra de conjuration en faveur des deux hommes qui luttaient contre la mort à l'infirmerie.
Pour surveiller les alentours, elle s'en remettait pour l'instant aux Panzanopèdes. Elle avait oublié sa tenue, et la grenade.
[PV pour monsieur Khaadaric Orkalys - texte pour les autres]
"Je prends donc le commandement." Elle vit que c'était la douze places qui s'était posée devant leur hostellerie. Les Panzanopèdes avaient-ils pensé à la configurer en sanitaire ? Les connaissant, Sémirande aurait parié sans souci un an de salaire. "Je prends le contrôle de la bulle. Dès qu'elle masquera la fenêtre, ouvrez cette dernière et embarquez."
Le bel engin se souleva à hauteur du premier étage. et le champ de force tribord s'escamota. "Ne traînez pas." Pendant qu'ils embarquaient, Madame Chalmak envoya un message aux mécaniciens : "Messieurs, recontactez les pompiers et dites leur de n'entrer dans le bâtiment en flammes sous aucun prétexte. Je répète : sous aucun prétexte. Le rez de chaussée a été piégé par des terroristes, je répète, le rez de chaussé a été piégé par des terroristes. Il y a danger de mort à y pénétrer." Elle précisa soigneusement l'emplacement des mortels engins.
Elle amena l'aérodyne à elle. Les passagers la virent sur le toit. Elle était debout, soutenant un homme manifestement inconscient. Du trou dans le toit émanaient maintenant un rougeoiement et quelques flammes commençaient à sortir, ainsi que des fumées. On aurait dit une Banshee prête à emporter sa victime. L'engin, qu'elle pilotait de sa tête, stoppa près d'elle. Le panneau s'effaça, et doucement, elle fit passer l'homme blessé aux mains qui se tendaient. C'était un des deux "calfats" qui avait parlé de si curieuse façon à l'homme qui les avait observé "Donnez-lui les premiers soins, vite. Monsieur Orkalys, je t'interdis, tu entends, je t'interdis de l'approcher. "
Sémirande monta dans le fauteuil du pilote ; et tous virent une grenade à main fixée à son soutien-gorge par la cuiller. Elle ne toucha à aucune commande, se contentant de s'enfoncer dans le fauteuil très confortable. Voyant le toit rougeoyant, elle pensa à tous ces travailleurs qui, au lever du jour, se verraient au chômage. Elle prit alors une décision qui pourrait bien lui coûter cher.
La bulle était loin d'être un utilitaire. Cependant ainsi que le voulaient de sages règlements, elles étaient munies de certains équipement fort utiles comme celui-ci :
L'engin passa au-dessus du trou d'où maintenant s'échappaient maintenant de belles flammes. Sur un ordre mental, trois petits modules se détachèrent de l'engin A12S, voletèrent une seconde et plongèrent dans la fournaise. Ils s'éloignèrent les uns des autres et les charges soigneusement calculées qui attendaient depuis des années en leur sein une improbable activation explosèrent. Le contenu des trois sacs de gel fut dispersé et tout l'oxygène du 4ème étage fut fixé, ainsi certainement que celui d'une bonne partie de l'atmosphère autour du trou du toit. Pas de comburant donc pas de flammes, on savait cela depuis l'Antiquité sur Notre Sainte Mère la Terre. Le feu pourrait peut-être reprendre, mais les pompiers auraient eu le temps d'intervenir, même en tenant compte du délai nécessaire à la neutralisation des bombes.
Ce n'était pas fini. Il y avait toujours la possibilité qu'un taré veuille faire un carton sur leur bulle en vol. Alors, il n'y avait pas trente-six solutions. La bulle piqua et plongea dans l'eau du canal. Elle ne s'enfonça guère, mais la turbidité, la nuit faisaient que, évidemment on 'y voyait goutte. Mais il y avait les sens électroniques qui remplaçaient avantageusement les sens naturels. Sémirande fit progresser le véhicule en direction du Méphisto, et ressortit du fleuve à l'endroit le plus improbable possible du point de vue d'un tireur embusqué.
Si tout alla bien, la bulle regagna son silo sans autre incident.
Là, alors que les blessés étaient menés à l'autodoc - la pilote avait humblement et respectueusement prié monsieur Baser de veiller sur le "sien" - Sémirande resta une minute assise, méditative.
Lors de cette brève opération, elle s'était indifféremment servie des systèmes électroniques et de l'Intégration Mentale. Cela avait été naturel, instinctif. Décidément, cette discipline lui plaisait de plus en plus. Elle se prit à rêver à l'obtention d'une dérogation qui lui permettrait d'accéder à des niveaux d'habitude réservés aux Prêtres, à une imbrication harmonieuse de cette rigoureuse discipline et de ses systèmes embarqués, afin de devenir le grossier prototype de ce que serait l'avenir des Etres : des super mentat aux possibilités infinies. A cette pensée, son coeur se gonfla d'allégresse.
Puis elle alla se prendre un café, en récitant un mantra de conjuration en faveur des deux hommes qui luttaient contre la mort à l'infirmerie.
Pour surveiller les alentours, elle s'en remettait pour l'instant aux Panzanopèdes. Elle avait oublié sa tenue, et la grenade.