Estébois

[MdJ]

Nos deux co-équipiers sont allés coincer le ou les tireurs qui nous ont fait cela... j'espère pour vous qu'il y en aura un de vivant pour que votre justice puisse faire son œuvre.

Avertissez votre défense aérienne qu'un de nos véhicule vient dans cette direction pour amener ici de quoi soigner ce blessé et l'emmener directement vers l'infirmerie de notre vaisseau qui vaut tous les hopitaux et les médecins de ce monde, sauf votre respect.

Tout ce que vous pouvez faire pour nous, c'est sécuriser le périmètre afin que l'évacuation se déroule au mieux.
Je vous remercie de votre promptitude

L'officier fronça les sourcils. Il pécha dans sa veste une antique radio hertzienne, qu'il porta à sa bouche. Il prononça quelques phrases dans une langue inconnue, mais dont les consonances n'étaient pas dans rappeler quelque-chose. Mais quoi ?

Il l'éteignit et reprit : je viens de prévenir le contrôle aérien. Nous allons vous escorter en direction de votre véhicule.

Puis, souriant, il regarda monsieur Baser : Monsieur ? Pouvez vous remettre cette arme à l'épaule ou mieux la ranger ? Ca me rend nerveux. Et il en est de même pour mes hommes.

Djal guetta une hypothétique expiration de Gurvan avant d'introduire le drain, dont l'extrémité était percée de multiple trous pour évacuer un maximum de sang… Elle s'enfonça avec un bruit de succion... les bronches se dépressurisèrent aussitôt… Le sang coula dans le narguilé.

« Il faut l’évacuer d’urgence… mademoiselle vite, deux balais ou deux barres à rideaux… Krys, ta veste… fais un brancard…»

Djal mis l’embout de la pipe à eau dans la bouche et aspira graduellement, pompant le sang congestionnant… Ce faisant, il fixa le drain avec une large bande adhésive.

oO(Respire, Respire, Respire…)

Gurvan se remit à respirer. Une respiration laborieuse, une respiration qui tenait plus du sifflement que d’autre chose, mais il respirait.

La chambrière disparue au bout du couloir : dans la réserve il y avait des couvertures qui permettraient de confectionner un brancard.