2011-01-31, 11:01 PM
[Monsieur Baser]
Pourquoi ? C’est une vaste question.
Vous permettez ? Il s’assit, se servit une tasse d’une infusion au parfum d’orange amère, en proposa une à Sémirande.
Permettez que je dissèque votre phrase « Pourquoi ais-je tant risqué pour une personne qui me sert ».
Qu’ai-je risqué ? Ma vie ? Non je ne crois pas … J’avais mon champ de force activé et si je n’avais pas oublié de prendre mon abesto le pauvre bougre aurait toujours sa main : je me serais débarrassé de lui autrement.
Il secoua doucement la tête.
Mais admettons que j’ai pris un risque.
Là encore la suite de votre raisonnement n’est pas totalement juste. Je n’ai pas pris ce risque pour une personne : je l’ai prise pour … l’équipage ? Une de mes pilotes ? L’intérêt futur de mon voyage ? Une jeune femme qui visiblement allait se faire tuer par un fanatique ? Tout ça ? Sans doute.
Quant à la personne qui me sert … Il fit tourner le fond de son breuvage en disant de manière détachée … disons que vous n’étiez pas prête il y a quelques dizaines de minutes à me trimbaler comme un sac à curlubi sur une de vos épaule malgré mes protestations ? Alors permettez-moi de remettre aussi ceci en question. Il cligna imperceptiblement de l’œil en la regardant.
Pendant ce temps la liaison mise au point par Monsieur Gorda était établie … Il fallut un peu de temps pour parvenir à joindre le légat. Son secrétaire, qu’ils connaissaient bien, leur demanda tout d’abord de rappeler.
Ils expliquèrent ce qui motivait leur appel. Il hésita visiblement, puis leur demanda de patienter. Ils entendirent enfin, au bout de longues minutes la voix du légat.
Oui ? Que puis-je faire pour vous mes chers amis ? Mon mien secrétaire m’a informé d’une sombre histoire d’agression ? De complot ourdi par des puissances étrangères ? J’avoue peiner à dépasser mon incrédulité …
Pourquoi ? C’est une vaste question.
Vous permettez ? Il s’assit, se servit une tasse d’une infusion au parfum d’orange amère, en proposa une à Sémirande.
Permettez que je dissèque votre phrase « Pourquoi ais-je tant risqué pour une personne qui me sert ».
Qu’ai-je risqué ? Ma vie ? Non je ne crois pas … J’avais mon champ de force activé et si je n’avais pas oublié de prendre mon abesto le pauvre bougre aurait toujours sa main : je me serais débarrassé de lui autrement.
Il secoua doucement la tête.
Mais admettons que j’ai pris un risque.
Là encore la suite de votre raisonnement n’est pas totalement juste. Je n’ai pas pris ce risque pour une personne : je l’ai prise pour … l’équipage ? Une de mes pilotes ? L’intérêt futur de mon voyage ? Une jeune femme qui visiblement allait se faire tuer par un fanatique ? Tout ça ? Sans doute.
Quant à la personne qui me sert … Il fit tourner le fond de son breuvage en disant de manière détachée … disons que vous n’étiez pas prête il y a quelques dizaines de minutes à me trimbaler comme un sac à curlubi sur une de vos épaule malgré mes protestations ? Alors permettez-moi de remettre aussi ceci en question. Il cligna imperceptiblement de l’œil en la regardant.
Pendant ce temps la liaison mise au point par Monsieur Gorda était établie … Il fallut un peu de temps pour parvenir à joindre le légat. Son secrétaire, qu’ils connaissaient bien, leur demanda tout d’abord de rappeler.
Ils expliquèrent ce qui motivait leur appel. Il hésita visiblement, puis leur demanda de patienter. Ils entendirent enfin, au bout de longues minutes la voix du légat.
Oui ? Que puis-je faire pour vous mes chers amis ? Mon mien secrétaire m’a informé d’une sombre histoire d’agression ? De complot ourdi par des puissances étrangères ? J’avoue peiner à dépasser mon incrédulité …