2011-01-29, 11:32 PM
// Ainsi soit fait …
Ils se retrouvèrent donc à leur hostellerie. Dehors la nuit était tombée. Les canaux étaient illuminés par un éclairage public. Electrique pour les plus larges, à base d’huile lampante pour les plus petites.
Au sein d’un salon, une pièce commune qui leur était réservée, ils purent prendre quelques instants de repos … Monsieur Baser alla chercher dans son sac un régénérant cellulaire et en profita pour changer de pantalon.
Pendant ce temps Gurvan, Djal se penchaient sur la retransmission d’Aragorn.
Le logimec traducteur, en relation direct avec les ordinateurs du Méphisto, tentait de trouver une signification à ce qui se disait.
Pour tout dire il pataugeait … c’était un langage de chasse des fils des hommes, une forme de communication codée créé de toute pièce. Néanmoins, en s’appuyant sur des archives, en travaillant par analogie il parvenait à traduire.
[homme en noir] – le bateau bleu a réussi à passer en direction de l’est par une manœuvre rouge qui est dans le tonneau.
[homme habillé en calfateur] – Le soldat aime la donzelle et le foc de boutre ?
[homme habillé en marchand ambulant] – Une brise passagère couvre d’un groupe de mouche le mariage des bouffons.
… Ca n’avait aucun sens ! et ça continuait …
Djal écoutait lui aussi. Il se concentra sur les tapotements des doigts sur la table. Attendez, attendez un instant. Il y avait une structure là dedans, un algorithme … Il se brancha sur sa console, appelant un petit programme de décodage.
Euréka ! Il ne lui fallut pas longtemps pour trouver la clef. Mais si on les prenait l’un et l’autre à part c’était impossible de trouver la signification de leur échange. Il ne fallait tenir compte que de certains mots, et éventuellement les assembler dans un ordre différent pour en comprendre le sens.
[homme en noir] – J’ai terminé l’évaluation de nos adversaires. Les équipes rouges et vertes doivent se maintenir en place.
[homme habillé en calfateur] – A quelle opposition devons nous nous attendre ?
[homme habillé en marchand ambulant] – Nous contrôlons les abords de l’astroport.
[homme en noir] – La personne à éliminer en priorité est le soldat, suivi du milord, la femme est quantité négligeable, de même que le marchand.
[homme habillé en calfateur] – Des armures énergétiques, des armes à haute énergie ?
[homme habillé en marchand ambulant] – nous surveillons leur hôtel.
[homme en noir] – Notre cible a été grimée mais reste identifiable : elle est sans défense. Le chef n’a aucune autorité sur ses troupes qui évoluent de leur propre initiative. En cas d’attaque ils tenteront de sauver leur vie individuellement. Le soldat porte un champ de force, le milord aussi, le chef dispose d’armes évoluées non létales à portée limité.
A ce moment là ils s’interrompirent : un gamin des rues venait de faire son apparition dans la salle. L’homme habillé en marchand ambulant, en rouge et vert avec la fraise réglementaire, se leva et se dirigea vers lui … il échangea quelques mots et revint alors que l’enfant repartait.
[homme habillé en marchand ambulant] – Ils sont revenu à leur hôtel.
[homme en noir] – Lançons la phase deux. Mettez les équipes rouges et vertes en alerte en cas de fuite.
Sur ce ils se levèrent. L’homme en noir jeta quelques piécettes de cuivre sur la table et les suivit avec quelques minutes de retard…
Ils se retrouvèrent donc à leur hostellerie. Dehors la nuit était tombée. Les canaux étaient illuminés par un éclairage public. Electrique pour les plus larges, à base d’huile lampante pour les plus petites.
Au sein d’un salon, une pièce commune qui leur était réservée, ils purent prendre quelques instants de repos … Monsieur Baser alla chercher dans son sac un régénérant cellulaire et en profita pour changer de pantalon.
Pendant ce temps Gurvan, Djal se penchaient sur la retransmission d’Aragorn.
Le logimec traducteur, en relation direct avec les ordinateurs du Méphisto, tentait de trouver une signification à ce qui se disait.
Pour tout dire il pataugeait … c’était un langage de chasse des fils des hommes, une forme de communication codée créé de toute pièce. Néanmoins, en s’appuyant sur des archives, en travaillant par analogie il parvenait à traduire.
[homme en noir] – le bateau bleu a réussi à passer en direction de l’est par une manœuvre rouge qui est dans le tonneau.
[homme habillé en calfateur] – Le soldat aime la donzelle et le foc de boutre ?
[homme habillé en marchand ambulant] – Une brise passagère couvre d’un groupe de mouche le mariage des bouffons.
… Ca n’avait aucun sens ! et ça continuait …
Djal écoutait lui aussi. Il se concentra sur les tapotements des doigts sur la table. Attendez, attendez un instant. Il y avait une structure là dedans, un algorithme … Il se brancha sur sa console, appelant un petit programme de décodage.
Euréka ! Il ne lui fallut pas longtemps pour trouver la clef. Mais si on les prenait l’un et l’autre à part c’était impossible de trouver la signification de leur échange. Il ne fallait tenir compte que de certains mots, et éventuellement les assembler dans un ordre différent pour en comprendre le sens.
[homme en noir] – J’ai terminé l’évaluation de nos adversaires. Les équipes rouges et vertes doivent se maintenir en place.
[homme habillé en calfateur] – A quelle opposition devons nous nous attendre ?
[homme habillé en marchand ambulant] – Nous contrôlons les abords de l’astroport.
[homme en noir] – La personne à éliminer en priorité est le soldat, suivi du milord, la femme est quantité négligeable, de même que le marchand.
[homme habillé en calfateur] – Des armures énergétiques, des armes à haute énergie ?
[homme habillé en marchand ambulant] – nous surveillons leur hôtel.
[homme en noir] – Notre cible a été grimée mais reste identifiable : elle est sans défense. Le chef n’a aucune autorité sur ses troupes qui évoluent de leur propre initiative. En cas d’attaque ils tenteront de sauver leur vie individuellement. Le soldat porte un champ de force, le milord aussi, le chef dispose d’armes évoluées non létales à portée limité.
A ce moment là ils s’interrompirent : un gamin des rues venait de faire son apparition dans la salle. L’homme habillé en marchand ambulant, en rouge et vert avec la fraise réglementaire, se leva et se dirigea vers lui … il échangea quelques mots et revint alors que l’enfant repartait.
[homme habillé en marchand ambulant] – Ils sont revenu à leur hôtel.
[homme en noir] – Lançons la phase deux. Mettez les équipes rouges et vertes en alerte en cas de fuite.
Sur ce ils se levèrent. L’homme en noir jeta quelques piécettes de cuivre sur la table et les suivit avec quelques minutes de retard…