2010-12-30, 09:13 PM
Le débarquement se fit sans problème.
Il fallut certes passer les sempiternelles formalités de police et de douane, la pose de puces sur leurs armes intégrées, la mesure précise des métaux qu’ils avaient sur eux ainsi que le recensement des matériels de haute technologie … On vérifia leurs papiers, ils changèrent à une échoppe dument autorisée leurs crédits contre des petites pièces de fer, de cuivre et de bronze.
// quelle somme changez vous ?
Oufff ! ça n’avait pris qu’une petite heure. Gurvan et Khrys avaient profité de l’avance qu’ils avaient sur le soldat, qui passa en dernier, pour commander leur antimatière. Le maitre de l’astroport, un citoyen de Paraji, avec lequel ils avaient déjà été en contact par radio leur confirma les délais …Il observa l’horizon en se grattant la barbe … à condition que la tempête qui s’annonce passe bien au Sud comme prévu.
Un ultime sas de sécurité leur permit de quitter l’enceinte de pierre. Ils empruntèrent un pont suspendu, large, au tissage arachnéen, dont le tablier de bois dominait de plusieurs dizaines de mètres les eaux marronnasses, limoneuse du fleuve.
Il faisait froid, un froid humide que le jour naissant peinait à chasser.
Posé sur les câbles de support des oiseaux, à la robe noir bleutée, au bec denté, tournèrent la tête à leur passage, nullement impressionnés, lâchant une sorte de croassement fluté avant de s’envoler quand ils s’approchaient de trop.
L’air charriait, dans des volutes de brume qui donnaient un aspect fantomatique aux bâtiments encore lointains, une odeur de végétaux en décomposition, de poisson et de fumée de cheminée.
Ils marchèrent ainsi une dizaine de minutes, croisant quelques autochtones qui étaient descendus le long des piliers et qui à l’aide de longues cannes, à califourchon sur les solives, péchaient.
Un bref courant d’air chassa le brouillard : la ville se révéla à leur regard. Des bâtiments de bois, certains peints avec des fresques colorées qui s’avérèrent être des enseignes indiquant l’usage de chacun d’entre eux.
Rapidement, alors qu’ils avançaient sur les quais longeant les canaux, ils furent entourés par des enfants, des marchands. Sollicités, pressés d’acheter des babioles, de prendre guide, de gouter une soupe de poisson locale délicieusement épicée … disons le, ils ne passaient pas inaperçus.
Il fallut certes passer les sempiternelles formalités de police et de douane, la pose de puces sur leurs armes intégrées, la mesure précise des métaux qu’ils avaient sur eux ainsi que le recensement des matériels de haute technologie … On vérifia leurs papiers, ils changèrent à une échoppe dument autorisée leurs crédits contre des petites pièces de fer, de cuivre et de bronze.
// quelle somme changez vous ?
Oufff ! ça n’avait pris qu’une petite heure. Gurvan et Khrys avaient profité de l’avance qu’ils avaient sur le soldat, qui passa en dernier, pour commander leur antimatière. Le maitre de l’astroport, un citoyen de Paraji, avec lequel ils avaient déjà été en contact par radio leur confirma les délais …Il observa l’horizon en se grattant la barbe … à condition que la tempête qui s’annonce passe bien au Sud comme prévu.
Un ultime sas de sécurité leur permit de quitter l’enceinte de pierre. Ils empruntèrent un pont suspendu, large, au tissage arachnéen, dont le tablier de bois dominait de plusieurs dizaines de mètres les eaux marronnasses, limoneuse du fleuve.
Il faisait froid, un froid humide que le jour naissant peinait à chasser.
Posé sur les câbles de support des oiseaux, à la robe noir bleutée, au bec denté, tournèrent la tête à leur passage, nullement impressionnés, lâchant une sorte de croassement fluté avant de s’envoler quand ils s’approchaient de trop.
L’air charriait, dans des volutes de brume qui donnaient un aspect fantomatique aux bâtiments encore lointains, une odeur de végétaux en décomposition, de poisson et de fumée de cheminée.
Ils marchèrent ainsi une dizaine de minutes, croisant quelques autochtones qui étaient descendus le long des piliers et qui à l’aide de longues cannes, à califourchon sur les solives, péchaient.
Un bref courant d’air chassa le brouillard : la ville se révéla à leur regard. Des bâtiments de bois, certains peints avec des fresques colorées qui s’avérèrent être des enseignes indiquant l’usage de chacun d’entre eux.
Rapidement, alors qu’ils avançaient sur les quais longeant les canaux, ils furent entourés par des enfants, des marchands. Sollicités, pressés d’acheter des babioles, de prendre guide, de gouter une soupe de poisson locale délicieusement épicée … disons le, ils ne passaient pas inaperçus.