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Estébois
#67
khaadaric Wrote:Capitaine, si vous le permettez, je peux répondre à votre place.

Je pense que je peux faire valoir ma position pour vous retirer cette épine du pied, il me faudrait en savoir un peu plus sur cette personne par contre, je ne voudrais pas que l'on embarque un sanguinaire....Dommage que je ne possèdes pas sous ma main, un mandat d'arrêt impérial, voir un document qui s'en approche...
.je me retourne vers Khrys avec un sourire aux lèvres.

Hooo, il ne s’agit pas vraiment d’un criminel. Un aventurier d’outre espace comme il y en a parfois qui débarquent chez nous. De ces hommes qui, persuadés de nous être supérieurs, foulent nos traditions, notre histoire aux pieds et récoltent parfois quelques ennuis en ce faisant.

Un ange passa … Il les fixa une seconde, seconde qui s’avéra très longue, comme si le temps se dilatait en cet instant précis. Il toussa, détournant les yeux.

Mais ce n’est pas un criminel sauf aux yeux de nos voisins. A vrai dire, il n’y a « légalement », aucune raison de le retenir chez nous, si ce n’est pour complaire à la théocratie. Mais la raison d’Etat est suffisante dans ce cas précis.

Comme vous désirez des détails disons qu’il a tenté de percer un secret caché dans un artéfact historique propriété de la théocratie. Les prêtres prétendent qu’il a tenté de voler le dit artéfact, mais cela n’est qu’assertion invérifiable.


Il agita la main … laissons cela, profitez de notre hospitalité, visitez notre belle ville, faites le commerce que vous pourrez, le plein de carburant et prenez cet homme en charge : faites lui quitter notre sol, notre belle planète et assurez vous qu’il comprenne bien qu’il ne doit plus jamais revenir.

Il se leva avec difficulté. Mon secrétaire va préparer les papiers nécessaires et je viendrai vous les apporter à votre navire. Cela me permettra de m’assurer que tout est en … ordre … vous me comprenez monsieur Edelman ?

L’entrevue était terminée. Il sonna … Le secrétaire les raccompagna, tendant l’oreille aux interrogations du soldat.

Aux questions de monsieur Khaadaric sur les us et coutumes, il répondit du mieux qu’il pouvait : c’était un vaste sujet. La vie de Paraji était rythmée par celle de leur mer. Une étendue d’eau peu salée, la Jolia, de presque deux millions de km² dans laquelle se déversait le Rauyo, un fleuve navigable qui reliait les trois villes Etats. Paraji tirait sa richesse de ses multiples cités filles dispersées sur les pourtours de la Jolia et de son emplacement à l’embouchure du Rauyo. Paraji était un centre d’échange, un lieu de commerce.

C’était aussi, aux dires du secrétaire, un lieu de culture, d’échange, aux femmes belles, cultivées …

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Sémirande était confortablement assise … elle fumait, tirant sur le fin tuyau. A chaque inspiration artificielle de sa pompe thoracique, le récipient répondait par un glougloutement qui agitait l’eau, créant une fluorescence à sa surface. Des animalcules luminescents avaient, pour la décoration, étés ajoutées à l’eau salée.

Elle fumait un opiacé, une drogue tirée d’une vésicule de poisson séchée et réduite en poudre que l’on mélangeait à une réside d’arbre. Curieusement cela faisait une fumée violette.

Les yeux mi-clos, avachie, un pied sur la table, entourée de volutes lilas, dodelinant de la tête, elle ne perdait rien de ce qui se passait dans la rue.

Prudence donc : elle avait choisie une table qui lui offrait un bon angle et une solide colonne de bois sculpté empêchait que l’on passe derrière elle.

Il ne se passait pas grand-chose : la rue restait vide. A un moment la porte menant au reste de la station glissa, libérant le passage à trois touristes. Deux femmes et un homme : Un homme, sa femme et sa fille, une gamine de douze ou treize ans à ce qu’elle pouvait en juger.

Son ouïe amplifiée, en absence de bruits parasites lui permis de déchiffrer des bribes de conversation … Et qu’est ce que nous allons ramener à ma sœur ? Je sais bien que tu ne l’aimes pas beaucoup, mais c’est quand même ma sœur … Prima ? Laisse ta console virtuelle et aide moi à choisir un cadeau pour tata Jréïa … la femme avait une voix criarde et haut perché.

C’est à peu prés à ce moment là que la porte du consulta s’ouvrit, libérant ses compagnons.

Ces derniers ne manquèrent pas de remarquer Sémirande non loin, dans son nuage buddleia. Elle donnait l’air d’être totalement défoncée …
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