2010-12-18, 10:13 PM
Voici ce que j'ai pu recueillir...
Khrys annonça d'une voix universitaire ce qu'il avait réuni comme informations sur les cités-états:
Personnellement, je tenterai bien Liota. Une théocratie n'est régie que par la foi et non le raisonnement. Ce qui peut paraitre plus dur à convaincre, mais qui peut aussi être plus facile à manipuler si on emploie les bons mots, les bonnes "clés" rhétoriques. Figurez-vous une partie de poker... on peut y perdre la tête, mais on peut y gagner aussi très gros.
Paraji me vient en second choix. La corruption gangrène toujours les démocraties représentatives. Ils faut toujours passer par de nombreuses personnes avant de toucher celle qui nous permettra d'avoir de l'antimatière, mais cela peut en valoir le coup si nos finances nous permettent toutes les folies. Oubliez toute idée de "bonne affaire", mais si on veut vraiment ce que l'on est venu chercher, il faudra sûrement dépenser trois à quatres fois plus que le simple coût de la marchandise.
Enfin, je déconseillerais Arnberg. Peu de ressources, une forte militarisation; elle ne subsiste que par sa force, pas par ses richesses. Et il n'y a qu'une seule personne qui peut nous ouvrir les portes des réserves, c'est le roi. Personne ne prendra la responsabilité de le court-circuiter. Il faudrait vraiment que l'on ait quelque chose d'intéressant à lui faire miroiter pour qu'il daigne nous écouter...
Bien. Qu'en pensez-vous? Devons-nous faire part de nos choix au client?
Globule continuait en fond à récolter d'autres informations sur les cités, leurs relations avec "l'extérieur", leur commerce, leurs échanges, les derniers "accrochages", les vieilles rancoeurs... et surtout: pour chaque état, quel était son objectif sur les deux autres. :rock:
Khrys annonça d'une voix universitaire ce qu'il avait réuni comme informations sur les cités-états:
informations recueillies Wrote:Les trois villes états sont distantes de quelques centaines de kilomètres chacune, dans le secteur équatorial de la planète. Chacune des ces cités a une identité, des coutumes, des habitudes qui leur sont propres.
Il ressortait néanmoins que globalement la vie y était rude, fortement marqué par des systèmes de caste et classe sociales.
Arnberg. La plus au nord est niché au sein d’une chaine de montagne froide. Elle regroupe la plus grande population, environ 8 millions d’habitants dans une centaine de cités fortifiées au sein de vallées ou accrochées à flanc de falaise. Son régime politique est féodale, avec à sa tête un roi Palkira IV qui gouverne en s’appuyant sur le conseil des ducs, chacun à la tête d’une cité féale. Son développement vient de la proximité relative du site de crash du chimp’s, qui fit pendant des années sa richesse. C’est sans doute la cité qui dispose du plus grand nombre de soldats.
Liota. C’est le grenier d’Estébois. Ses cités sont organisés autour de cultures en terrasse et tirent leur richesse des échanges céréaliers et alimentaires avec les autres cités états C’est toujours une théocratie, qui s’est maintenue ici contrairement aux autres cités ou elle a été renversée. L’archiprêtre est élu à vie par les membres de l’église des hommes. Pendant longtemps Liota a pratiqué l’esclave, mais sous l’influence de la République du Cygne a abolie celle-ci pour une forme de servitude contractuelle à durée limité.
Paraji. La plus au sud, à proximité d’une mer intérieure poissonneuse, elle est aussi la seule à bénéficier d’une certaine forme de démocratie. En effet les hommes de plus de trente ans, possédant une maison ou un bateau votent au sein de chaque cité pour des magistrats qui désignent à leur tour, pour une durée de dix ans un dictateur. L’esclavage ou toute forme de servage y est interdit, ce qui en fit pendant longtemps un lieu de fuite pour les esclaves de Liota.
Avant l’arrivée de la République du Cygne ces trois cités se livraient à des guerres, des coups de main réguliers. Si depuis plusieurs dizaines années il n’y a pas eut de conflit majeur les tensions existes, subsistent. Les cités états se regardent en chien de Faïence, veillant à maintenir le statu quo, à ce qu’aucune des cités ne reçoivent de l’extérieur un avantage quelconque.
Personnellement, je tenterai bien Liota. Une théocratie n'est régie que par la foi et non le raisonnement. Ce qui peut paraitre plus dur à convaincre, mais qui peut aussi être plus facile à manipuler si on emploie les bons mots, les bonnes "clés" rhétoriques. Figurez-vous une partie de poker... on peut y perdre la tête, mais on peut y gagner aussi très gros.
Paraji me vient en second choix. La corruption gangrène toujours les démocraties représentatives. Ils faut toujours passer par de nombreuses personnes avant de toucher celle qui nous permettra d'avoir de l'antimatière, mais cela peut en valoir le coup si nos finances nous permettent toutes les folies. Oubliez toute idée de "bonne affaire", mais si on veut vraiment ce que l'on est venu chercher, il faudra sûrement dépenser trois à quatres fois plus que le simple coût de la marchandise.
Enfin, je déconseillerais Arnberg. Peu de ressources, une forte militarisation; elle ne subsiste que par sa force, pas par ses richesses. Et il n'y a qu'une seule personne qui peut nous ouvrir les portes des réserves, c'est le roi. Personne ne prendra la responsabilité de le court-circuiter. Il faudrait vraiment que l'on ait quelque chose d'intéressant à lui faire miroiter pour qu'il daigne nous écouter...
Bien. Qu'en pensez-vous? Devons-nous faire part de nos choix au client?
Globule continuait en fond à récolter d'autres informations sur les cités, leurs relations avec "l'extérieur", leur commerce, leurs échanges, les derniers "accrochages", les vieilles rancoeurs... et surtout: pour chaque état, quel était son objectif sur les deux autres. :rock:
Tout à un prix, même les hommes ont le leur.