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Jonction
#64
Khaadaric resta seul dehors. Dans son dos le vantail métallique se referma, l'isolant de ses compagnons ... Devant lui la grande coursive ... il n'y avait plus que le groupe de kiffs qui wagon après wagon étaient de plus en plus nombreux et le groupe de marins impériaux qui finirent par se rendre compte qu'il se passait quelque-chose.

Hé les gars ? Ils sont passé où les zigotos ? Un autre finit par voir le groupe de kiffs qui dont beaucoup de groins se tendaient à présent vers eux ... De nombreuses mains avaient disparus sous les robes de bure. Quelques yeux rouges s'arrêtèrent sur Khaadaric. Bordel ! c'est quoi ce piège à cons ? ... Un d'entre eux qui portait le grade de premier maître leur glissa : On garde son calme !Gardez vos mains loin de vos armes. Restez cool. On va gentiment faire demi-tour et se trouver un bar.

On recule ... doucement, dans leur tourner le dos.

C'était un bon conseil ... ils commencèrent à reculer et tout se passa bien ... dans un premier temps. Ils étaient devenu le point de mire de la foule compact des kiffs. Quelques Kiffs commencèrent à se déplacer, imperceptiblement ils remontaient la rue.

Soudain un des marin trébucha, il se tordit la cheville sur une canette recyclable qui trainait au sol et tomba lourdement sur le sol. Un de ses compagnons hurla : MERDE ! ils nous flinguent ! il saisit une arme sous sa veste, un antique pistolet NT3 non règlementaire et se jetant derrière un étal de fruits abandonné ouvrit le feu : BAanG !

Alors que l'écho de la détonation roulait encore, la rue sembla exploser aux yeux de Khaadaric : Les kiffs se jetèrent en avant; la plupart avaient des armes blanches à la mains, Khaadaric vit luire les voyants de charges d'armes énergétiques dans les envolées de tissus sombres ... Plusieurs kiffs se jetèrent sur lui, entonnant un chant funèbre collectif KrrrrrrrrrrrkkKKKkrkkkkkrrr ...

De l'autre coté du lourd vantail Sémirande et ses compagnons entendirent la détonation suivie de la clameur, inconscient de ce qui se passait vraiment.

Le marchand Padesha releva la tête: hoooo ! Quel malheur pour les affaires ... Quelle inconvenance. Restez ici Vous ne craignez rien ...

... Pendant ce temps Gurvan attendait un wagon collectif libre.
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