2010-10-17, 08:56 AM
Monsieur Baser écouta Gurvan, sorti une cigarette, demanda comme à son habitude s’il pouvait, et ayant reçu l’assentiment du commandant l’alluma.
Il s’accouda à la console de communication, éteinte pour l’instant et dévisagea longuement son interlocuteur avant de répondre.
Commandant, nous pouvons envisager votre hypothèse de plusieurs manières.
Commandant suggéreriez vous que je suis un infâme voleur qui, après avoir donné plusieurs dizaines de millions à cette université, financé leur exposition, financé leur prochaine campagne de fouille, s’est emparé d’un objet qu’il a ramené à votre bord.
Si c’était le cas, notez que nous parlons d’un hypothèse hautement improbable, tant que je ne vous en parle pas vous ne pouvez en aucun cas être considéré comme mes complices.
Toujours dans le cas où je serais un voleur, soyez certain que je ne ferais pas prendre de risque inconsidéré à votre navire ou à votre équipage. Parce que je suis à votre bord et que par la force des choses nous sommes dans la même limite physique que délimite la coque de ce navire et que tout ce qui pourrait vous arriver m’arrivera aussi.
Enfin au cas où je serai un voleur, il faudrait que je puisse espérer un revenu de mon forfait. Aux dernières nouvelles je finance en pure perte, pour la science, pour l’amour du geste, cette université. Il faudrait que ces gens aient eu la pierre philosophale en leur possession et ne l’aient pas reconnu pour que cela ait un sens.
Il écrasa sa cigarette dans un petit cendrier que lui avait apporté Lucy.
Tout ceci est hypothétique bien entendu. Un simple exercice mental.
Revenons à ce qui nous préoccupe : le plan de vol et le ravitaillement. Je serai pour ma part assez favorable à ce que nous arrêtions à Jonction : c’est une grosse station indépendante, la dernière où nous serons certain de trouver de l’A.M. en quantité suffisante et à un prix raisonnable … votre second pilote a raison de dire que nous trouverons sans doute d’autres installations sur le chemin, mais nous ne pouvons préjuger de l’accueil qui nous y serait réservé.
Nous allons pénétrer dans un zone où ni l’Empire, ni la République n’exercent de mandat officiel, bien que navires de guerre y patrouillent parfois.
Avez-vous d’autres questions, d’autres interrogations commandant ? ou … le reste de l’équipage ? Je suppose que notre conversation est publique ?
Il s’accouda à la console de communication, éteinte pour l’instant et dévisagea longuement son interlocuteur avant de répondre.
Commandant, nous pouvons envisager votre hypothèse de plusieurs manières.
Commandant suggéreriez vous que je suis un infâme voleur qui, après avoir donné plusieurs dizaines de millions à cette université, financé leur exposition, financé leur prochaine campagne de fouille, s’est emparé d’un objet qu’il a ramené à votre bord.
Si c’était le cas, notez que nous parlons d’un hypothèse hautement improbable, tant que je ne vous en parle pas vous ne pouvez en aucun cas être considéré comme mes complices.
Toujours dans le cas où je serais un voleur, soyez certain que je ne ferais pas prendre de risque inconsidéré à votre navire ou à votre équipage. Parce que je suis à votre bord et que par la force des choses nous sommes dans la même limite physique que délimite la coque de ce navire et que tout ce qui pourrait vous arriver m’arrivera aussi.
Enfin au cas où je serai un voleur, il faudrait que je puisse espérer un revenu de mon forfait. Aux dernières nouvelles je finance en pure perte, pour la science, pour l’amour du geste, cette université. Il faudrait que ces gens aient eu la pierre philosophale en leur possession et ne l’aient pas reconnu pour que cela ait un sens.
Il écrasa sa cigarette dans un petit cendrier que lui avait apporté Lucy.
Tout ceci est hypothétique bien entendu. Un simple exercice mental.
Revenons à ce qui nous préoccupe : le plan de vol et le ravitaillement. Je serai pour ma part assez favorable à ce que nous arrêtions à Jonction : c’est une grosse station indépendante, la dernière où nous serons certain de trouver de l’A.M. en quantité suffisante et à un prix raisonnable … votre second pilote a raison de dire que nous trouverons sans doute d’autres installations sur le chemin, mais nous ne pouvons préjuger de l’accueil qui nous y serait réservé.
Nous allons pénétrer dans un zone où ni l’Empire, ni la République n’exercent de mandat officiel, bien que navires de guerre y patrouillent parfois.
Avez-vous d’autres questions, d’autres interrogations commandant ? ou … le reste de l’équipage ? Je suppose que notre conversation est publique ?