2010-09-21, 09:24 PM
Une fois la fuite d'eau ramenée à des proportions maîtrisables le docteur Leblun revint vers eux.
Il les emmena en direction de l'extrémité de la pièce. Ils passèrent devant l'arboretum ... il expliqua brièvement : notre expédition était pluridisciplinaire. Les botanistes ont fait pas mal de trouvailles eux aussi.
Arrivé devant une porte de service il posa sa main sur la plaque sensitive. La porte glissa en silence, révélant les locaux techniques. Ils passèrent dans une enfilade de petits bureaux paysagers, pour la plupart désertés et décorés de manière hétéroclite.
Une nouvelle porte les mena aux réserves : une grande salle remplie de caissons normalisés empilés les uns sur les autres.
Le docteur Leblun s'approcha d'une petite console murale et rentra quelques instructions. Les caissons étaient pilotés et sur champ antigrav. Les caisses se réorganisèrent, glissèrent dans un ballet aérien programmé et une dizaine de caisses atterrirent en douceur devant eux.
Monsieur Baser s'approcha, attentif aux explications que que dispensait le docteur lebrun à mesure qu'il ouvrait les caissons : ... et ceci est ce que nous pensons être un ordinateur. Il désignait reposant dans son champ de stase une sorte de plaque de forme ovale grande comme deux mains, légèrement incurvée ... c'est de l'os, il s'est fossilisé, mais nous avons trouvé une trace de réseau neural multicouche d'une grande complexité, susceptible de changer d'architecture ... mort hélas. Cependant les attaches ici ... et là, il désigna sans y toucher les extrémités, nous laissent à penser qu'il devait être porté. Une sorte de logimec biologique. Peut être un symbiote.
Nous avons aussi trouvé ceci ... il se pencha sur le caisson suivant : un tube creux d'environ un mètre de longueur, dont la surface portait des traces profondes, des marques de doigts ? Il confirma leur intuition : des organes de commande, pour des organes préhensiles à trois doigts ... Fossilisé aussi. Cependant nous pensons qu'il s'agit d'un tube propulseur qui servait à lancer ça. Il passa à un nouveau caisson qui lui n'était pas sous champ de stase, mais protégé par un champ de force qui semblait changer régulièrement de fréquence. Reposaient sur une couche nutritive sept petites sphères, dont le diamètre correspondait à celui du tube. Des sphères opalescentes qui palpitaient doucement ... C'est vivant. Et ça a plus de cent mille ans. Un de nos étudiant à mis la main dessus : ça a pénétré sa combinaison énergétique en quelques secondes. Çà c'est adapté à la fréquence de son champ de force et ça l'a neutralisé. Il a dormi ensuite pendant presque six heures. Nous ne comptons pas exposer ça pour l'instant.
Et ça ... il ouvrit une dernière caisse assez semblable à la précédente et en sortit avec d'infinies précautions une sorte de petit ballon ovoïde qui frissonnait entre ses mains. Il la caressa en sortant des sons flûtés. Nous avons cru au départ qu'il s'agissait d'un instrument de musique, mais si on touche ici et là de manière simultanée : le surface de l'objet s'illumina brusquement ... nous obtenons une image projetée : il pointa l'objet en direction du mur le plus proche. C'était une vue, déformée, parcellaire, d'un paysage étranger, d'une ville aux hautes tours marrons et vertes sous un ciel étoilé. Une sorte de projecteur holographique pensons nous. Peut être un communicateur : c'est le clou de notre exposition. Nous sommes parvenu à identifier ce ciel : c'est très loin de l'endroit où nous l'avons trouvé, à plus de mille années lumières.
Notre campagne nous a permis de trouver plus d'une centaines d'artefacts divers. Beaucoup sont fossilisés, mais une petite vingtaine présente encore une activité biologique. Et notre prochaine campagne de fouille devrait nous permettre de trouver bien d'autres objets : j'ai la certitude que nous fouillons sur le site d'une grande ville qui a été occupée pendant une période très longue.
Intéressant ... commenta monsieur Baser. Et quels objets comptez vous exposer ?
Je vous transmettrais une liste exhaustive si vous le désirez. Cependant nous n'exposerons pas tout : certains objets sont encore en cours d'expertises. Nous manquons de moyens comme vous le savez et ... au vu de la nature inconnue de certains de ces objets, potentiellement dangereuse, nous ne les exposerons pas.
Le docteur Leblun, oubliant sans doute qu'il n'avait pas affaire à des étudiants demanda : vous avez des questions ?
Il les emmena en direction de l'extrémité de la pièce. Ils passèrent devant l'arboretum ... il expliqua brièvement : notre expédition était pluridisciplinaire. Les botanistes ont fait pas mal de trouvailles eux aussi.
Arrivé devant une porte de service il posa sa main sur la plaque sensitive. La porte glissa en silence, révélant les locaux techniques. Ils passèrent dans une enfilade de petits bureaux paysagers, pour la plupart désertés et décorés de manière hétéroclite.
Une nouvelle porte les mena aux réserves : une grande salle remplie de caissons normalisés empilés les uns sur les autres.
Le docteur Leblun s'approcha d'une petite console murale et rentra quelques instructions. Les caissons étaient pilotés et sur champ antigrav. Les caisses se réorganisèrent, glissèrent dans un ballet aérien programmé et une dizaine de caisses atterrirent en douceur devant eux.
Monsieur Baser s'approcha, attentif aux explications que que dispensait le docteur lebrun à mesure qu'il ouvrait les caissons : ... et ceci est ce que nous pensons être un ordinateur. Il désignait reposant dans son champ de stase une sorte de plaque de forme ovale grande comme deux mains, légèrement incurvée ... c'est de l'os, il s'est fossilisé, mais nous avons trouvé une trace de réseau neural multicouche d'une grande complexité, susceptible de changer d'architecture ... mort hélas. Cependant les attaches ici ... et là, il désigna sans y toucher les extrémités, nous laissent à penser qu'il devait être porté. Une sorte de logimec biologique. Peut être un symbiote.
Nous avons aussi trouvé ceci ... il se pencha sur le caisson suivant : un tube creux d'environ un mètre de longueur, dont la surface portait des traces profondes, des marques de doigts ? Il confirma leur intuition : des organes de commande, pour des organes préhensiles à trois doigts ... Fossilisé aussi. Cependant nous pensons qu'il s'agit d'un tube propulseur qui servait à lancer ça. Il passa à un nouveau caisson qui lui n'était pas sous champ de stase, mais protégé par un champ de force qui semblait changer régulièrement de fréquence. Reposaient sur une couche nutritive sept petites sphères, dont le diamètre correspondait à celui du tube. Des sphères opalescentes qui palpitaient doucement ... C'est vivant. Et ça a plus de cent mille ans. Un de nos étudiant à mis la main dessus : ça a pénétré sa combinaison énergétique en quelques secondes. Çà c'est adapté à la fréquence de son champ de force et ça l'a neutralisé. Il a dormi ensuite pendant presque six heures. Nous ne comptons pas exposer ça pour l'instant.
Et ça ... il ouvrit une dernière caisse assez semblable à la précédente et en sortit avec d'infinies précautions une sorte de petit ballon ovoïde qui frissonnait entre ses mains. Il la caressa en sortant des sons flûtés. Nous avons cru au départ qu'il s'agissait d'un instrument de musique, mais si on touche ici et là de manière simultanée : le surface de l'objet s'illumina brusquement ... nous obtenons une image projetée : il pointa l'objet en direction du mur le plus proche. C'était une vue, déformée, parcellaire, d'un paysage étranger, d'une ville aux hautes tours marrons et vertes sous un ciel étoilé. Une sorte de projecteur holographique pensons nous. Peut être un communicateur : c'est le clou de notre exposition. Nous sommes parvenu à identifier ce ciel : c'est très loin de l'endroit où nous l'avons trouvé, à plus de mille années lumières.
Notre campagne nous a permis de trouver plus d'une centaines d'artefacts divers. Beaucoup sont fossilisés, mais une petite vingtaine présente encore une activité biologique. Et notre prochaine campagne de fouille devrait nous permettre de trouver bien d'autres objets : j'ai la certitude que nous fouillons sur le site d'une grande ville qui a été occupée pendant une période très longue.
Intéressant ... commenta monsieur Baser. Et quels objets comptez vous exposer ?
Je vous transmettrais une liste exhaustive si vous le désirez. Cependant nous n'exposerons pas tout : certains objets sont encore en cours d'expertises. Nous manquons de moyens comme vous le savez et ... au vu de la nature inconnue de certains de ces objets, potentiellement dangereuse, nous ne les exposerons pas.
Le docteur Leblun, oubliant sans doute qu'il n'avait pas affaire à des étudiants demanda : vous avez des questions ?