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Redwone
Je suis d’accord avec vous monsieur Antillès : trop de variables pour être efficace de mon point de vue. De plus, je suis persuadé que les autorités locales voudrons en savoir plus sur moi, sur ce qui aurait pu motiver mon enlèvement … ce que je ne souhaite pas. Il faudrait que je me cache aussi et je ne compte nullement …

Il n’alla pas plus loin : un homme d’une quarantaine d’année venait de faire son apparition à la porte de la cafétéria et après avoir parcouru la salle du regard s’était arrêté sur eux. Il se dirigea vers eux.

Il était grand, mince, presque maigre, blond. Son collier de barbe le faisait plus ressembler plus à un étudiant qu’à un professeur, impression renforcée par son chignon d’où s’échappaient quelques mèches rebelle. Il portait un kimono d’assez bonne facture, dont les manches avaient été retroussées et couvert de poussière et de terre.

Arrivé à proximité de leur table il s’adressa à eux d’une voix essoufflée : Monsieur Baser ? Ses yeux sautaient de Khrys à Monsieur Baser, indécis. Désolé de mon retard, mais nous avons encore tant de choses à préparer pour l’inauguration de ce soir : je donnais un coup de main.

Il tendit une main couverte de terre rouge, se rendit compte de son état, l’essuya, fit mine de la tendre de rechef et finit par renoncer … Désolé.

Monsieur Baser se leva et lui tendit la main, qu’il serra finalement. JE suis Jilm Baser : ceci est mon équipage. Il présenta chacune et chacun.

Madame, messieurs, je vous présente le docteur Leblun directeur de recherches appliquées en xéno-archéologie.

Ce dernier se redressa un peu, tirant sur son kimono :
Je tenais à vous remercier pour votre aide et votre financement. Cela nous aidera pour notre prochaine campagne de fouille.

Heuuuuu … j’ai cru comprendre que vous vouliez visiter en avant première notre exposition ?


Monsieur Baser lui répondit gentiment : l’ayant payé, il me semble que cela serait la moindre des choses ? Et … cela nous permettra de discuter d’un autre projet qui me tient à cœur.

Cela ne vous dérange pas que mes compagnons de voyage se joignent à la visite ?


Le docteur Leblun ne fait pas d’objection.

Ils se retrouvèrent bientôt dans la cabine d’un turbolift. Ils étaient à l’aise, il s’agissait visiblement d’un monte charge industriel qui les emmena vers le bas … la descente durerait une bonne minute, leur laissant le temps de parler s’ils le souhaitaient.
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