Thread Rating:
  • 0 Vote(s) - 0 Average
  • 1
  • 2
  • 3
  • 4
  • 5
Redwone
#55
// Monsieur Edelman ? si vous me faisiez un jet à 4 dés sous estimation + perception pour avoir un idée approximative de la valeur de ce qu'il y a sur la table ?

Les sacs se succédaient, déversant tour à tour leur contenu précieux sur le ciel de velours noir, le piquetant d'étoiles doucement mûries au coeur de la terre. Rubis, diamants, émeraudes, opales, saphirs, coeur d'étoile, obasides laiteuse se succédaient, examinées avec soin avant d'être rangé par la joaillière dont il n'était pas difficile de deviner qu'elle disposait d'implants visuels spécialisés.

Pendant ce temps le banquier et monsieur Baser discutaient à voix basse, parlant d'opéra classiques, une troupe de Prima était de passage et jouait actuellement "le mange poussière fantôme" au grand Opéra de Rempart, des bons restaurants de la ville, de la situation politique et économique ... cela dura trois heures. On leur servit un café, des jus de fruits, ce qu'ils désiraient : l'alcool étant interdit dans les lieux de travail, ils n'en avaient pas.

Au terme de ces trois heures l'experte rangea les dernières pierres, referma la mallette, replia le velours noir et pris quelques instants pour taper quelques entrées sur sa tablette.

J'ai fini messieurs fit elle en se levant. Elle revint vers eux et tendit au banquier la petite tablette. C'était un modèle qui empêchait de voir ce qu'il y avait écrit si on ne se trouvait pas dans un angle de 10°. Le banquier tapota, entrant quelques informations complémentaires, vérifiant quelques détails ... il avait l'air un peu surpris. Il finit par tendre la tablette à monsieur Baser commentant simplement : des pierres de première qualité monsieur. Monsieur Baser lut ce qu'il y avait écrit pendant que le banquier continuait à parler : cette offre tient compte des taxes d'Etat monsieur, je ne crois pas que vous puissiez obtenir mieux sur cette planète, cependant si vous le souhaitez je peux vous adresser à certains de mes collègues.

Monsieur Baser leva un sourcil en éteignant la tablette et en la posant sur la table basse devant eux. Cela ira très bien monsieur Labrusque. Je m'attendais à une offre de cet ordre de grandeur. Quand ces fonds seront-ils disponibles ?

Immédiatement : je peux vous ouvrir un compte dans l'heure et me faire transférer les fonds depuis notre siège via hyperonde.


Bien. Nous avons donc un accord. Il fouilla dans sa poche et lui tendit une aiguille de données : je souhaite que ces virements soient effectuées au plus vite et que je sois averti dés que ce sera fait.

Le banquier l'invita à le suivre à son bureau ou ils purent finaliser la transaction. Deux gardes armés furent appelés et prirent en charge la mallette jusqu'au coffre.

L'experte les salua et s'éclipsa. Le banquier les raccompagna jusqu'à la porte d'entrée, leur serra à tous les mains et les remercia chaleureusement.

Une fois dehors Monsieur Baser leva les yeux vers le soleil qui brillait à travers la verrière. Nous avons dépassé l'heure du déjeuner, néanmoins je suis curieux de découvrir le restaurant que le directeur m'a décrit : celui avec la terrasse et les parasols sur ce toit fit-il en désignant un immeuble proche. Je vous invite ?

Quelques minutes plus tard ils étaient confortablement installés sur celle-ci. Une table avec une jolie vue sur la ville à travers la verrière. On leur avait donné la carte et ils faisaient parti des derniers clients. Deux enfant jouaient non loin d'eux : une sorte de perroquet à long bec cranté vert et rouge s'était posé sur la rambarde et les gamins qui avaient chipés sur une table proche des fruits secs avaient entrepris de lui en donner.

Bon, fit monsieur Baser en dégustant iune gorgée son Lawless noir ... ça ne s'est pas mal passé. Vous restez un peu avec moi cet aprés midi ?
Reply


Messages In This Thread

Forum Jump:


Users browsing this thread: 1 Guest(s)