2010-09-12, 04:14 PM
Monsieur Baser laissa les commandes à Sémirande. La bulle était calibrée pour la gravité locale, la verrière s’était teintée et les filtres anti-poussière étaient en place. Le pilotage se faisait manuellement dans des couloirs qui s’affichaient en tête haute sur la verrière.
Sémirande entra dans le navordi la destination et reçu en réponse l’adresse et la localisation de la banque. Moins de 8 minutes de vol, ils mettraient quasiment plus de temps à décoler et se poser.
Ils décolèrent et passèrent à travers le champ de force de faible intensité du parking … Ils survolèrent la ville rouge, les bâtiments de pierre, d’acier n’offraient de d’étroites ouvertures pouvant être fermé par des volets anti-tempête blindés.
Le trafic aérien était assez dense, rien d’insurmontable pour les réflexes exercés de Sémirande, qui respectant les vitesses et les règles de pilotage local, se glissa dans le trafic. Les gens étaient d’une grande civilité et respectaient à la lettre les consignes de vol.
Ils cerclèrent autour d’un grand dôme, une merveille technologique à l’ancienne de six cent mètres de diamètre et de deux cent mètre de haut dont les panneaux de cristal étaient montés sur une structure d’acier pouvant déployer sur chaque panneau des lamelles d’acier en rideau en cas de tempête de sable.
Pour l’heure les panneaux étaient découverts, dévoilant une perle verte de grands jardins verdoyant entrecoupés de hauts bâtiments rouges, de terrasses aménagées et de bassins.
C’était leur destination, une courte descente les emmena dans un abri souterrain dont le sommet était fermé par un champ de force.
Elle trouva une place sur le parking et coupa les moteurs. Monsieur baser descendit ouvrit la verrière, et descendit, puis, bras dessus, dessous ils s’engagèrent dans le court couloir de liaison qui reliait l’abri au dôme.
En pénétrant dans celui-ci ils furent saisis par la fraicheur du lieu et l’atmosphère de sérénité qui s’en dégageait. Des oiseaux voletaient entre les arbres, on entendait dans le lointain le murmure d’une fontaine invisible. Des bancs disséminés le long des sentiers pédestres étaient pour l’heure occupés par des employés en train de déjeuner, de discuter.
Les yeux de monsieur Khaadaric sautaient de l’un à l’autre à la recherche de menace éventuelle … Cette jeune fille là bas ? Qu’est ce quelle cherchait dans son sac ? … son communico … Et ce type là bas avec son panier repas ? C’est eux qu’il regardait ? Non … la femme qui arrivait dernière eux …
// Je ne sais pas si Khrys est avec vous …
Ils se dirigèrent à pied, doucement vers un bâtiment massif, de bureaux, a moitié caché par les rideaux de verdure. Une plaque de bronze doré, assez discrète indiquait qu’ils étaient bien arrivés à destination.
Ils pénétrèrent dans un hall relativement modeste ou une demi-douzaine d’employés recevaient les clients derrière un comptoir de marbre. Un jeune homme au bureau d’accueil s’enquit de l’objet de leur visite.
Je suis attendu par monsieur Labrusque. Je suis Jilm Baser. Le jeune homme vérifia. Oui, monsieur Baser. Veuillez patienter quelques instants, nous allons vous conduire. Une femme brune arriva bientôt et les guida en direction d’un ascenseur privé. Elle monta avec eux et les emmena au dernier étage.
C’était un ascenseur externe sur plateforme antigrav qui leur permit d’embrasser le paysage du dôme. Pendant qu’ils montaient, une réflexion les traversa … tous les autochtones qu’ils avaient croisés étaient en bonne santé, certains étaient âgés certes, mais aucune trace de maladie, de malformation. De plus ils étaient grand et présentaient un type ethnique homogène : la peau mate, les yeux clairs légèrement bridés, seules la couleur des cheveux variait.
Arrivé au dernier étage elle les conduisit vers un vaste bureau dont l’étroite fenêtre courait sur toute la longueur. Il y avait deux personnes dans celui-ci. Un homme d’une cinquantaine d’années vêtu d’un kimono de soie bleu et une femme plus jeune qui discutaient dans un petit coin salon. Ils se levèrent à leur arrivée.
Leur guide fit les présentations :
Monsieur Baser, je vous présente notre directeur Kalt Labrusque. Ce dernier lui serra la main et fit la présentation : madame Halrial, notre experte. De son coté monsieur Baser fit de même après avoir fait un baise main à madame Halrial : madame Chalmak, mon pilote, monsieur Khaadaric qui assure ma sécurité, il présenta aussi monsieur Edelman si celui-ci était présent.
Il annula ensuite le verrouillage de sécurité de sa mallette et la tendit à la jeune femme. Celle-ci le remercia et s’assit au bureau, posa la mallette sur celle-ci, l’ouvrit et en sortit plusieurs dizaines petits sac de velours noir quelle posa avec délicatesse et ordre sur le bureau qui, détail important étaient recouvert d’un tapis de velours noir. Deux petites lampes projetaient sur celui-ci une lumière blanche, sans ombre. Elle renversa le premier petit sac lentement. Des rubis, rouge sang, ruisselèrent avec un bruit de cascade cristalline. Elle prit la première pierre, de la taille d’un noyau de cerise, la porta devant ses yeux et après l’avoir fait tourner pendant quelques instants la reposa, glissant quelques mots dans un petit logimec assistant personnel avant de passer à la pierre suivante.
Cela prendra un certain temps dit le directeur de la banque. Puis-je vous offrir quelque chose à boire en attendant ?
Sémirande entra dans le navordi la destination et reçu en réponse l’adresse et la localisation de la banque. Moins de 8 minutes de vol, ils mettraient quasiment plus de temps à décoler et se poser.
Ils décolèrent et passèrent à travers le champ de force de faible intensité du parking … Ils survolèrent la ville rouge, les bâtiments de pierre, d’acier n’offraient de d’étroites ouvertures pouvant être fermé par des volets anti-tempête blindés.
Le trafic aérien était assez dense, rien d’insurmontable pour les réflexes exercés de Sémirande, qui respectant les vitesses et les règles de pilotage local, se glissa dans le trafic. Les gens étaient d’une grande civilité et respectaient à la lettre les consignes de vol.
Ils cerclèrent autour d’un grand dôme, une merveille technologique à l’ancienne de six cent mètres de diamètre et de deux cent mètre de haut dont les panneaux de cristal étaient montés sur une structure d’acier pouvant déployer sur chaque panneau des lamelles d’acier en rideau en cas de tempête de sable.
Pour l’heure les panneaux étaient découverts, dévoilant une perle verte de grands jardins verdoyant entrecoupés de hauts bâtiments rouges, de terrasses aménagées et de bassins.
C’était leur destination, une courte descente les emmena dans un abri souterrain dont le sommet était fermé par un champ de force.
Elle trouva une place sur le parking et coupa les moteurs. Monsieur baser descendit ouvrit la verrière, et descendit, puis, bras dessus, dessous ils s’engagèrent dans le court couloir de liaison qui reliait l’abri au dôme.
En pénétrant dans celui-ci ils furent saisis par la fraicheur du lieu et l’atmosphère de sérénité qui s’en dégageait. Des oiseaux voletaient entre les arbres, on entendait dans le lointain le murmure d’une fontaine invisible. Des bancs disséminés le long des sentiers pédestres étaient pour l’heure occupés par des employés en train de déjeuner, de discuter.
Les yeux de monsieur Khaadaric sautaient de l’un à l’autre à la recherche de menace éventuelle … Cette jeune fille là bas ? Qu’est ce quelle cherchait dans son sac ? … son communico … Et ce type là bas avec son panier repas ? C’est eux qu’il regardait ? Non … la femme qui arrivait dernière eux …
// Je ne sais pas si Khrys est avec vous …
Ils se dirigèrent à pied, doucement vers un bâtiment massif, de bureaux, a moitié caché par les rideaux de verdure. Une plaque de bronze doré, assez discrète indiquait qu’ils étaient bien arrivés à destination.
Ils pénétrèrent dans un hall relativement modeste ou une demi-douzaine d’employés recevaient les clients derrière un comptoir de marbre. Un jeune homme au bureau d’accueil s’enquit de l’objet de leur visite.
Je suis attendu par monsieur Labrusque. Je suis Jilm Baser. Le jeune homme vérifia. Oui, monsieur Baser. Veuillez patienter quelques instants, nous allons vous conduire. Une femme brune arriva bientôt et les guida en direction d’un ascenseur privé. Elle monta avec eux et les emmena au dernier étage.
C’était un ascenseur externe sur plateforme antigrav qui leur permit d’embrasser le paysage du dôme. Pendant qu’ils montaient, une réflexion les traversa … tous les autochtones qu’ils avaient croisés étaient en bonne santé, certains étaient âgés certes, mais aucune trace de maladie, de malformation. De plus ils étaient grand et présentaient un type ethnique homogène : la peau mate, les yeux clairs légèrement bridés, seules la couleur des cheveux variait.
Arrivé au dernier étage elle les conduisit vers un vaste bureau dont l’étroite fenêtre courait sur toute la longueur. Il y avait deux personnes dans celui-ci. Un homme d’une cinquantaine d’années vêtu d’un kimono de soie bleu et une femme plus jeune qui discutaient dans un petit coin salon. Ils se levèrent à leur arrivée.
Leur guide fit les présentations :
Monsieur Baser, je vous présente notre directeur Kalt Labrusque. Ce dernier lui serra la main et fit la présentation : madame Halrial, notre experte. De son coté monsieur Baser fit de même après avoir fait un baise main à madame Halrial : madame Chalmak, mon pilote, monsieur Khaadaric qui assure ma sécurité, il présenta aussi monsieur Edelman si celui-ci était présent.
Il annula ensuite le verrouillage de sécurité de sa mallette et la tendit à la jeune femme. Celle-ci le remercia et s’assit au bureau, posa la mallette sur celle-ci, l’ouvrit et en sortit plusieurs dizaines petits sac de velours noir quelle posa avec délicatesse et ordre sur le bureau qui, détail important étaient recouvert d’un tapis de velours noir. Deux petites lampes projetaient sur celui-ci une lumière blanche, sans ombre. Elle renversa le premier petit sac lentement. Des rubis, rouge sang, ruisselèrent avec un bruit de cascade cristalline. Elle prit la première pierre, de la taille d’un noyau de cerise, la porta devant ses yeux et après l’avoir fait tourner pendant quelques instants la reposa, glissant quelques mots dans un petit logimec assistant personnel avant de passer à la pierre suivante.
Cela prendra un certain temps dit le directeur de la banque. Puis-je vous offrir quelque chose à boire en attendant ?