2010-08-24, 09:06 PM
Cette mise au point faite ils sortirent. Leur bulle collective les attendait bien sagement sur le parking de l’hôtel. Ils prirent place alors que la pluie recommençait à tomber s’écrasant sur la verrière, distordant le panorama extérieur.
Les moteurs allumés le champ de force intégré chassa l’eau qui ruisselait, le paysage retrouva sa netteté. Ils programmèrent leur destination : le Bunker Palace Hôtel se trouvait a proximité de la gare centrale, presque au centre de la dépression.
Leur destination annoncée ils durent attendre de longues seconde … sur le petit écran holographique le message suivant s’afficha : [zone d’accès restreint : annoncez vos codes de sécurité]. Gurvan ne mit pas longtemps à comprendre que la carte qui leur avait été donné leur servirait de passe. Il l’introduisit dans le lecteur et leur bulle décolla immédiatement. Cette fois-ci ils eurent un vol direct, rapide, qui les amena en quelques minutes à destination.
Le Bunker Palace était une pyramide au sommet tronquée, massive, une structure de plasti-béton aux normes militaires, tout en champs de force redondants et en paranoïa architecturale que les efforts de décoration n’arrivaient pas à rendre moins sévère.
A peine étaient-ils posés qu’un homme en livrée se dirigeait vers eux entouré de plusieurs logimecs parapluies luminescent. Il pleuvait toujours. Le voiturier ouvrit la verrière.
Messieurs. Il inclina la tête, en une révérence formelle. Je vous prie de me suivre. Vous êtes attendu.
L’homme les guida en direction de l’entrée. Pour un bâtiment aussi vaste c’était une petite entrée, en acier M.A. bleui. Les battants de la porte étaient rétractés, mais ils purent deviner qu’ils faisaient cinquante centimètres d’épaisseur. Dans le couloir qui s’ouvrait derrière il y avait quatre portes anti-explosion du même type. Les deux dernières étaient fermées, formant un sas.
Dans celui-ci l’œil exercé de Khaadaric perçu les infimes variations de la surface des murs et du plafond : il y avait là des tourelles d’armes lourde pour l’instant rétractées et sans doute d’autres mécanismes de défense.
Des logimecs spécialisés les scannèrent, leur demandèrent de laisser leurs armes dans des coffres mis à leur disposition et on posa sur les armes intégrées une puce de sécurité.
Ceci fait la dernière porte s’ouvrit. Leur guide les précéda dans le vaste lobby. Un lobby ? Un immense hall de marbre importé, de dorures dans un style néo-impérial qui avait fait fureur quelques centaines d’années plus tôt lors de la redécouverte de Majipoor. L’espace était ponctué des statues monumentales des fondateurs des familles.
C’était à couper le souffle. C’était un temple, mais quel culte y célébrait-ont ? A quels dieux ?
Leur guide se retourna, patientant pendant qu’ils observaient et qu’ils daignent avancer. Il les amena en direction d’un tube de montée où un turbolift les attendait.
L’homme s’inclina de nouveau avant que la porte se referme. Je vous souhaite une agréable journée messieurs.
Le turbolift diffusait une douce musique relaxante, la cabine était finement décorée, avec des touches de bois précieux et de dorures … un peu trop chargé en définitive.
Moins d’une minute après la porte s’ouvrit : ils étaient dans une vaste suite dont le sol était couvert d’un plancher de bois ciré, au haut plafond couvert de peintures à l’ancienne, conforme au style néo-impérial qu’ils avaient déjà observé plus tôt. La pièce s’ouvrait sur une terrasse noyée de soleil à peine masquée par des voilages blancs qui volaient dans la brise.
Sur la terrasse un homme était assis dans un fauteuil d’osier. Un homme vétu d’un kimono de soie naturel blanc et or, lunette de soleil sur le nez, pieds nus, qui semblait fortement occupé à décapiter un gros œuf vert et jaune alors qu’un majordome karia se tenait à deux pas de la table.
Il abandonna pour l’instant ses efforts et se retourna dans leur direction : un homme brun, aux cheveux plaqués avec une raie, au visage sévère les dévisagea derrière ses lunettes. Il les retira. Son regard était d’un bleu clair, couleur glacier.
Approchez messieurs. Prenez une chaise. Que désirez-vous pour votre petit déjeuner ? La terrasse s’ouvrait sur un vaste paysage vallonné campagnard. Des fermes, des champs s’étendaient autour d’eux sous deux soleils bleu et jaune.
Khrys reconnu l’holoprojection : un paysage de Majipoor, la planète impériale perdue … au loin il vit la minuscule silhouette d’un laboureur derrière son puzar à six pattes. De petits chiroptères diurnes attendaient sur la rambarde de pierre que l’attention des convives se relâche pour s’emparer de quelques miettes.
La simulation était parfaite.
Les moteurs allumés le champ de force intégré chassa l’eau qui ruisselait, le paysage retrouva sa netteté. Ils programmèrent leur destination : le Bunker Palace Hôtel se trouvait a proximité de la gare centrale, presque au centre de la dépression.
Leur destination annoncée ils durent attendre de longues seconde … sur le petit écran holographique le message suivant s’afficha : [zone d’accès restreint : annoncez vos codes de sécurité]. Gurvan ne mit pas longtemps à comprendre que la carte qui leur avait été donné leur servirait de passe. Il l’introduisit dans le lecteur et leur bulle décolla immédiatement. Cette fois-ci ils eurent un vol direct, rapide, qui les amena en quelques minutes à destination.
Le Bunker Palace était une pyramide au sommet tronquée, massive, une structure de plasti-béton aux normes militaires, tout en champs de force redondants et en paranoïa architecturale que les efforts de décoration n’arrivaient pas à rendre moins sévère.
A peine étaient-ils posés qu’un homme en livrée se dirigeait vers eux entouré de plusieurs logimecs parapluies luminescent. Il pleuvait toujours. Le voiturier ouvrit la verrière.
Messieurs. Il inclina la tête, en une révérence formelle. Je vous prie de me suivre. Vous êtes attendu.
L’homme les guida en direction de l’entrée. Pour un bâtiment aussi vaste c’était une petite entrée, en acier M.A. bleui. Les battants de la porte étaient rétractés, mais ils purent deviner qu’ils faisaient cinquante centimètres d’épaisseur. Dans le couloir qui s’ouvrait derrière il y avait quatre portes anti-explosion du même type. Les deux dernières étaient fermées, formant un sas.
Dans celui-ci l’œil exercé de Khaadaric perçu les infimes variations de la surface des murs et du plafond : il y avait là des tourelles d’armes lourde pour l’instant rétractées et sans doute d’autres mécanismes de défense.
Des logimecs spécialisés les scannèrent, leur demandèrent de laisser leurs armes dans des coffres mis à leur disposition et on posa sur les armes intégrées une puce de sécurité.
Ceci fait la dernière porte s’ouvrit. Leur guide les précéda dans le vaste lobby. Un lobby ? Un immense hall de marbre importé, de dorures dans un style néo-impérial qui avait fait fureur quelques centaines d’années plus tôt lors de la redécouverte de Majipoor. L’espace était ponctué des statues monumentales des fondateurs des familles.
C’était à couper le souffle. C’était un temple, mais quel culte y célébrait-ont ? A quels dieux ?
Leur guide se retourna, patientant pendant qu’ils observaient et qu’ils daignent avancer. Il les amena en direction d’un tube de montée où un turbolift les attendait.
L’homme s’inclina de nouveau avant que la porte se referme. Je vous souhaite une agréable journée messieurs.
Le turbolift diffusait une douce musique relaxante, la cabine était finement décorée, avec des touches de bois précieux et de dorures … un peu trop chargé en définitive.
Moins d’une minute après la porte s’ouvrit : ils étaient dans une vaste suite dont le sol était couvert d’un plancher de bois ciré, au haut plafond couvert de peintures à l’ancienne, conforme au style néo-impérial qu’ils avaient déjà observé plus tôt. La pièce s’ouvrait sur une terrasse noyée de soleil à peine masquée par des voilages blancs qui volaient dans la brise.
Sur la terrasse un homme était assis dans un fauteuil d’osier. Un homme vétu d’un kimono de soie naturel blanc et or, lunette de soleil sur le nez, pieds nus, qui semblait fortement occupé à décapiter un gros œuf vert et jaune alors qu’un majordome karia se tenait à deux pas de la table.
Il abandonna pour l’instant ses efforts et se retourna dans leur direction : un homme brun, aux cheveux plaqués avec une raie, au visage sévère les dévisagea derrière ses lunettes. Il les retira. Son regard était d’un bleu clair, couleur glacier.
Approchez messieurs. Prenez une chaise. Que désirez-vous pour votre petit déjeuner ? La terrasse s’ouvrait sur un vaste paysage vallonné campagnard. Des fermes, des champs s’étendaient autour d’eux sous deux soleils bleu et jaune.
Khrys reconnu l’holoprojection : un paysage de Majipoor, la planète impériale perdue … au loin il vit la minuscule silhouette d’un laboureur derrière son puzar à six pattes. De petits chiroptères diurnes attendaient sur la rambarde de pierre que l’attention des convives se relâche pour s’emparer de quelques miettes.
La simulation était parfaite.