2010-08-10, 06:17 PM
Ils finirent par se retrouver tous dans le hall de l’hôtel. Khaadaric en tenue de combat, Sémirande en tankiste à moustache, Le capitaine aux armes du Méphisto, Khrys et son fameux costume blanc et or. Les panzanopèdes avaient convenu de passer un peu plus tard : ils voulaient vérifier le calibrage des relais optronic avant de venir.
Sur toute autre planète leur équipage ne serait pas passé inaperçu. Ici ils ressemblaient à des provinciaux conservateurs.
La bulle huit les attendait sagement. Ils y montèrent et purent s’y mettre à l’aise … le vol devait durer 30 minutes.
Leur plan de vol les amena au dessus des sombres buildings faiblement illuminés, à la base desquels les rues dessinaient des rivières de feu.
Le quartier de Danish town était populaire, c’était essentiellement de grand immeubles ruches serrés les uns contre les autres dont les racines s’enfonçaient de plusieurs centaines de mètres dans la paroi de l’astéroïde.
Ils se posèrent sur une plateforme extérieure gardée où il y avait une dizaine de bulles de location et quelques hélimobs. Le garde, un vigile Karia, leur indiqua le chemin du bar : ils durent monter un peu, emprunter des couloirs qui les firent passer devant de multiples portes d’appartements et de bureaux avant de parvenir à une porte assez quelconque où de simples lettres holographique leur indiquèrent qu’ils étaient bien arrivé.
La porte s’effaça à leur approche.
C’était une vaste pièce qui s’ouvrait derrière : on avait visiblement récupéré plusieurs appartements dont on avait abattu les parois et les sols pour créer un vaste espace sur deux niveaux. Seul subsistait les petites fenêtres des anciens appartements par lesquels les lueurs de la ville se glissaient timidement.
En passant la porte ils s’aperçurent que l’ensemble de la cantina était isolée du reste de l’immeuble par un champ de force qui permettait de l’isoler soniquement. :
Un groupe était en train de jouer sur la scène dont les dimensions laissaient à penser qu’elle pouvait être rapidement reconvertie pour d’autres usages.
C’était un groupe de musique corporelle, aux combinaisons sensitives branchés sur des synthétiseurs : chaque mouvement se traduisait par un son, chaque posture, chaque pas par des notes. Un mélange de danse et de musique … le petit groupe, trois garçons et deux filles, jeunes, exubérants, ne ménageait pas leur peine sautillant, s’enlaçant, projetant des gouttes de sueur autour d’eux lors de mouvements particulièrement brusque … Le résultat était quasi hypnotique.
Les têtes les plus proches s’étaient brièvement tournées vers eux à leur entrée avant de retourner à leurs occupations : jeu de carte, repas, boire un verre, discuter … Curieusement, contrairement aux quelques lieux qu’ils avaient pu voir sur Tortuga, il n’y avait pas de prostituées stationnant au long bar derrière lequel se trouvait deux serveuses, des sœurs jumelles brunes, qui servaient manuellement les verres aux plateaux automatisés qui venaient prendre la commande.
Des effluves appétissants pour les non végétariens venaient du petit coin cuisine ou un unique cuisto padesha utilisait ses quatre membres supérieurs pour s’occuper de trois grills sur lesquels cuisaient des pièces de viande.
Mais ce qu’ils remarquèrent surtout, tapis contre les murs au cœur de l’obscurité, ce fut les deux formecs de combat lourds, taggués de couleurs vives, qui surveillaient la salle. Au départ on aurait put croire qu’ils faisaient partie de la déco, mais un léger mouvement de l’un d’entre eux leur prouva qu’il n’en était rien.
Ils finirent par voir Lens qui debout, un verre à la main, avec un petit groupe de naviguants, encourageait les jeunes de la voix depuis le bord de la scène.
Sur toute autre planète leur équipage ne serait pas passé inaperçu. Ici ils ressemblaient à des provinciaux conservateurs.
La bulle huit les attendait sagement. Ils y montèrent et purent s’y mettre à l’aise … le vol devait durer 30 minutes.
Leur plan de vol les amena au dessus des sombres buildings faiblement illuminés, à la base desquels les rues dessinaient des rivières de feu.
Le quartier de Danish town était populaire, c’était essentiellement de grand immeubles ruches serrés les uns contre les autres dont les racines s’enfonçaient de plusieurs centaines de mètres dans la paroi de l’astéroïde.
Ils se posèrent sur une plateforme extérieure gardée où il y avait une dizaine de bulles de location et quelques hélimobs. Le garde, un vigile Karia, leur indiqua le chemin du bar : ils durent monter un peu, emprunter des couloirs qui les firent passer devant de multiples portes d’appartements et de bureaux avant de parvenir à une porte assez quelconque où de simples lettres holographique leur indiquèrent qu’ils étaient bien arrivé.
La porte s’effaça à leur approche.
C’était une vaste pièce qui s’ouvrait derrière : on avait visiblement récupéré plusieurs appartements dont on avait abattu les parois et les sols pour créer un vaste espace sur deux niveaux. Seul subsistait les petites fenêtres des anciens appartements par lesquels les lueurs de la ville se glissaient timidement.
En passant la porte ils s’aperçurent que l’ensemble de la cantina était isolée du reste de l’immeuble par un champ de force qui permettait de l’isoler soniquement. :
Un groupe était en train de jouer sur la scène dont les dimensions laissaient à penser qu’elle pouvait être rapidement reconvertie pour d’autres usages.
C’était un groupe de musique corporelle, aux combinaisons sensitives branchés sur des synthétiseurs : chaque mouvement se traduisait par un son, chaque posture, chaque pas par des notes. Un mélange de danse et de musique … le petit groupe, trois garçons et deux filles, jeunes, exubérants, ne ménageait pas leur peine sautillant, s’enlaçant, projetant des gouttes de sueur autour d’eux lors de mouvements particulièrement brusque … Le résultat était quasi hypnotique.
Les têtes les plus proches s’étaient brièvement tournées vers eux à leur entrée avant de retourner à leurs occupations : jeu de carte, repas, boire un verre, discuter … Curieusement, contrairement aux quelques lieux qu’ils avaient pu voir sur Tortuga, il n’y avait pas de prostituées stationnant au long bar derrière lequel se trouvait deux serveuses, des sœurs jumelles brunes, qui servaient manuellement les verres aux plateaux automatisés qui venaient prendre la commande.
Des effluves appétissants pour les non végétariens venaient du petit coin cuisine ou un unique cuisto padesha utilisait ses quatre membres supérieurs pour s’occuper de trois grills sur lesquels cuisaient des pièces de viande.
Mais ce qu’ils remarquèrent surtout, tapis contre les murs au cœur de l’obscurité, ce fut les deux formecs de combat lourds, taggués de couleurs vives, qui surveillaient la salle. Au départ on aurait put croire qu’ils faisaient partie de la déco, mais un léger mouvement de l’un d’entre eux leur prouva qu’il n’en était rien.
Ils finirent par voir Lens qui debout, un verre à la main, avec un petit groupe de naviguants, encourageait les jeunes de la voix depuis le bord de la scène.