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Paradisio
#69
[Amateurs ou hyper rusés ?]
[PV - Panzanopèdes]
"Peu de danger, je transmets l'information sur canal crypté. Observez et jugez. Terminé."

[Un diplomate, ça ne regarde pas une pauvre pute]
Dès qu'ils furent passés, mademoiselle Chalmak se positionna derrière eux et dit : "STOP ! On se fige, on ne se retourne pas, on ne touche pas à ses poches et on laisse sa veste tranquille, mademoiselle de Lépine. PAS DE PSY OU PAN PAN ! ... ou alors ce sera au couteau si vous contrôlez l'énergie. Si vous êtes très obéissants et que vous ne tentez pas de communiquer avec quiconque, tout ira très bien et vous serez dans vos lits douillets de l'ambassade dans une heure. Sinon, ce sera également l'ambassade, mais dans les chambres froides, en attendant un retour en soute et une médaille en chocolat à titre posthume. Vous avez lu mon dossier, je suppose ? La bouchère du Clarisse !"

[PV]
"Commandant, reste planqué pour le moment. Messieurs Edelman ? Orkalys ? Rappliquez." Elle ne dit pas où, ça allait de soi.

[A voix haute]
"Je vais commencer par fouiller monsieur, puis mademoiselle. Ne tentez rien. Nous sommes, ainsi que vous le savez, des canailles particulièrement rusées, quoique complètement connes." Mademoiselle Chalmak ouvrit son canon de campagne et le colla dans le dos du type. "Je n'appuie pas trop fort ? Bien." Elle le délesta de ses affaires, qui allèrent dans son sac à main vide. "Avancez de deux pas, Excellence." Elle fouilla la demoiselle, sans main baladeuse (c'était le genre de pratique qu'elle avait en horreur). "Bien. Si on discutait un peu, maintenant ?
J'ai servi l'Empire plus de la moitié de ma vie ; qu'est-ce qui autorise des diplomates à me traiter de canaille ? Qu'est-ce que vous nous voulez ? Un seul à la fois. Mademoiselle, tiens."
Elle lui colla son propre sac à main - maintenant bourré et disgracieux - entre les mains. Ils ont maintenant récupéré leurs affaires, quoique pour retrouver un objet en particulier en moins soixante secondes : bon courage !

Mademoiselle Chalmak comptait sur plusieurs choses :
  • l'étroitesse de la voie sombre malgré ou plutôt à cause des panneaux lumineux qui aveuglaient plutôt que de donner de la lumière,
  • leur retraite vers la rue de l'hôtel coupée par la cyborg,
  • les 80 mètres pour atteindre une voie fréquentée à l'autre bout du passage : 80 années lumière
  • l'odeur nauséabonde émanant du local poubelle dont la désodo avait lâché quand des petits c... avaient vandalisé les systèmes
Ils devaient être faits à point.

Edit : ajout partie soulignée.
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